les meilleures tables régionales!

Oui, c’est curieux vu le contexte de vous parler de restaurants mais on finira bien par y retourner un jour ou l’autre….

Voici donc la liste actualisée des meilleures adresses de l’Occitanie et pensez à associer les plaisirs de la bouche à ceux de l’esprit. Donc une visite privée guidée s’impose avant de passer à table!

Les restaurants 2* et 3* en Occitanie et les nouveaux promus

AUDE
L’auberge du Vieux Puits 3***, 5 Avenue Saint-Victor, à Fontjoncouse (seul 3* de la région).
La Table de Franck Putelat 2**, 80 Chemin des Anglais, à Carcassonne.Visite privée de Carcassonne et de Narbonne possible!
La Table de Lionel Giraud 2**, Rond point de la Liberté, 68 Avenue Général Leclerc, à Narbonne.

AVEYRON
Bras 2**, Route de Laguiole, à Laguiole.

GARD Visite privée de Nimes possible!
Alexandre 2**, 2 Rue Xavier Tronc, à Garons.
Duende 1*, 15 Rue Gaston Boissier, à Nîmes. (Distingué en 2021)

HAUTE-GARONNE
Michel Sarran 2**, 21 Boulevard Armand Duportal, à Toulouse.
Py-r 2**, 19 Descente de la Halle aux Poissons, à Toulouse.

HERAULT
Leclere 1*, 41 Rue de la Valfere, à Montpellier (Distingué en 2021)
Le Pastis 1*, 3 Rue Terral, à Montpellier (Distingué en 2021)
Reflet d’Obione 1*, 29 Rue Jean Jacques Rousseau, à Montpellier (Distingué en 2021)
Visite privée de Montpellier possible!

GERS
Le Puits Saint-Jacques 2**, 57 Avenue Victor Capoul, à Pujaudran.

On déguste : l’huile d’olive du Pays de Nimes

Syndicat des AOP huile d'olive et olive de Nîmes

Le Site Remarquable du Goût des Olivettes du Pays de Nîmes a pour objectif la valorisation de l’Huile d’Olive et de l’Olive AOP (Appellation d’Origine Protégée) de Nîmes, des savoir-faire, des paysages de garrigue et du patrimoine de pierre sèche qui sont autant de trésors de ce terroir unique. Les 30 ambassadeurs de l’association « Les Olivettes du Pays de Nîmes », réunis autour de leur passion pour l’olivier, son terroir, sa symbolique, sa culture, vous offrent un accueil privilégié et vous proposent des rencontres exceptionnelles : ateliers dégustation, taille, construction en pierre sèche, balade avec des ânes, lecture,…

L’Olivier est l’arbre emblématique de notre région méditerranéenne. On le retrouve dans notre paysage de garrigue avec les olivettes en terrasses de pierre sèche et dans nos assiettes avec notre cuisine méditerranéenne à l’olive et l’huile d’olive.

L'huile d'olive de Nimes AOP/AOC : huile de terroir

Les AOP L’Huile d’Olive AOP de Nîmes doit sa spécificité à la variété phare du département du Gard : la Picholine. Elle lui confère des senteurs végétales marquées, une ardence soutenue et une pointe d’amertume qui lui permettra d’enrichir et rehausser les saveurs de vos plats froids et cuisinés. L’Olive de Nîmes, de variété Picholine, est une olive de bouche exceptionnelle craquante et à la pulpe juteuse. Récoltée en début d’automne, elle est mise en saumure selon la recette traditionnelle dite “à la Picholine”, élaborée par les frères Picholini au 18ème siècle, et qui lui accorde une note salée caractéristique qui ravira petits et grands autour d’un apéritif gourmand. La Garrigue Milieu sec et caillouteux qui abrite une biodiversité exceptionnelle par sa richesse et son originalité, la garrigue, paysage typiquement méditerranéen, puise ses origines dans la relation ancestrale entre l’homme et son environnement. Patrimoine en pierre sèche, olivettes, taillis de chênes verts, parcours à paturage témoignent de cette intense activité qui a construit la garrigue d’aujourd’hui. La Pierre Sèche Pour permettre la culture de l’olivier dans la garrigue nîmoise, il a fallu épierrer patiemment le sol. Les nombreuses pierres ainsi obtenues ont permis de bâtir, sans mortier ni ciment, des murs d’enclos ou de soutènement des terrasses, mais aussi des abris pour l’homme et ses outils. Ces abris : les capitelles, prennent le nom de « tines » quand les olives y étaient conservées dans l’attente de leur transport au moulin à huile.

Syndicat des AOP huile d'olive et olive de Nîmes

Van Gogh en Provence

Avignon

– Visite du Musée Angladon où vous pourrez admirer le seul tableau de Van Gogh en Provence : Wagons de chemin de fer – août 1888.

Itinéraire touristique : Van Gogh en Provence

Puis direction Saint Rémy de Provence

A voir / à faire :

-Visite du monastère de Saint Paul de Mausole, transformé au XIXe siècle en asile et où Van Gogh trouvera refuge au cours de l’année 1889/1890 juste avant de se suicider. Dans l’allée du monastère, un buste en bronze rappelle le séjour du peintre.

Traversée des Alpilles par l’impressionnant Val d’Enfer.

Rejoindre Arles

A voir / à faire :

-Passage devant l’Abbaye de Montmajour qui inspira le peintre (possibilité de visite).

-Visite de la ville d’Arles. Son patrimoine romain et roman, Ville de Van Gogh, capitale de la Camargue et chaque année le rendez-vous de la photographie, de la musique, de la tauromachie… Arles est une ville d’art et d’histoire, classée par l’UNESCO comme Patrimoine mondial de l’Humanité. – www.arlestourisme.com

-Évocation de la vie de l’artiste sur les lieux où il vécut et qui lui inspirèrent ses plus belles toiles (L’Hôpital Van Gogh, le Pont Langlois, les Alyscamps, la Place Lamartine…).


Visite guidée au chateau Ducal d’Uzès

Entre Languedoc et Provence, Uzès est une destination de choix. Le Duché situé au cœur de la ville est une imposante construction dont les origines militaires apparaissent par son donjon, la tour Bermonde (12ème siècle), ses remparts et ses tours d’angles. La suite de l’histoire de France se retrouve dans la remarquable façade Renaissance (16ème siècle)où les ordres classiques d’architecture, ionique, dorique et corinthiens se superposent.

Il est très rare de trouver ces trois ordres réunis sur une même façade. Le Grand Siècle et le 18ème siècle se rencontrent sur les façades aux larges fenêtres s’ouvrant sur la cour d’honneur et le jardin.Dans ce voyage dans le temps, vous découvrirez aussi les caves presque millénaires, la magnifique vue depuis le sommet du donjon sur la ville et ses alentours et les appartements meublés et encore habités par la famille ducale.

Situé en plein cœur du centre ancien, ce joyau patrimonial est une imposante construction dont les origines militaires apparaissent par son donjon, la tour Bermonde (12e siècle), ses remparts et ses tours d’angles. La suite de l’histoire de France se retrouve dans la remarquable façade Renaissance (16e siècle) où les ordres classiques d’architecture, ionique, dorique et corinthien se superposent. Il est très rare de trouver ces trois ordres réunis sur une même façade. Le Grand Siècle et le 18e siècle se rencontrent sur les façades aux larges fenêtres s’ouvrant sur la cour d’honneur et le jardin. Dans ce voyage dans le temps, Les visiteurs découvrirent aussi les caves presque millénaires, la magnifique vue depuis le sommet du donjon sur la ville et ses alentours et les appartements meublés et encore habités par la famille ducale

Terre de vignes autour D’Uzès

source : https://www.uzes.fr/decouvrir-uzes/a-voir-a-faire/terroir/terre-de-vignes

Les vins du Duché d’Uzès ont une riche histoire qui remonte à l’époque des Grecs et des Phéniciens, voilà plus de 2000 ans. Implanté au cœur des garrigues sur les coteaux les mieux ensoleillés du département du Gard, le petit vignoble bénéficie depuis 2013 d’une AOC spécifique.

Des vins rouges colorés et puissants aux arômes épicés et fruités, des blancs mordorés très aromatiques aux accents d’agrumes et de fruits secs, des rosés frais et vifs couleur rose clair teinté de violine… grâce à un terroir jouissant d’un climat méditerranéen subtilement atténué par les contreforts des Cévennes, le Duché d’Uzès est un vignoble qui offre des vins haut de gamme, généreux et divers.
 

Les vignes sont présentes autour d’Uzès depuis l’Antiquité. Au Moyen Age, le vin servait pour le culte mais l’évêque d’Uzès l’utilisait également en vin d’honneur pour ses hôtes de marque. Jean Racine en séjour chez son oncle, disait même qu’Uzès produisait « le meilleur vin du royaume ». 

Depuis 2013, le vin du Duché d’Uzès est reconnu en appellation d’origine contrôlée (AOC) sur une superficie de 282 hectares. Un peu plus de 10 000 hectolitres sont ainsi produits chaque année par une quarantaine de vignerons indépendants et une dizaine de caves coopératives sur 77 communes aux alentours d’Uzès et qui disposent de leur propre bouteille frappée de l’écusson du duché. Parmi toutes les AOC de la Vallée du Rhône, l’AOC Duché d’Uzès est la première productrice de vin blanc. Le vignoble repose essentiellement sur des sols argilo-calcaires et l’aire de l’appellation s’étend des plaines collinaires de l’Uzège jusque dans les premiers contreforts des Cévennes. Sur des côteaux magnifiquement exposés, et parsemés de capitelles (cabanes de pierre sèche), la vigne cohabite avec les oliviers, les pêchers, les abricotiers et les chênes truffiers.

Je rajoute : les cépages qui composent ces vins en AOP Duché d’Uzès sont : Grenache/Syrah/Mourvèdre/Cinsault/Viognier/Carignan/Marsanne

à Nimes, le froid sauve la pierre!

https://www.midilibre.fr/2015/04/27/la-cryogenie-au-service-du-patrimoine,1154582.php

Une façade de la rue des Marchands retrouve son lustre grâce à un nouveau procédé qui consiste à projeter du froid à – 80°C.   

Le résultat est encore caché par l’imposant échafaudage qui se dresse toujours devant les immeubles des n°15 et 17 de la rue des Marchands. Mais à partir de la semaine prochaine, lorsque le chantier sera livré, Nîmoises et Nîmois vont pouvoir découvrir ou redécouvrir l’une des plus belles et des plus vieilles façades Renaissance de la cité des Antonin.

Exemple unique à Nîmes

Avec une qualité architecturale et décorative exceptionnelle puisque le raffinement et la multiplicité des motifs (triglyphes, métopes, guirlandes, mascarons, protomés taurins…) en font un exemple unique en son genre à Nîmes.

Sur les frises, si l’on y regarde de plus près, on reconnaît des éléments inspirés de la Maison carrée et de l’amphithéâtre de Nîmes mais aussi des arènes d’Arles et de l’arc romain d’Orange. Il faut dire qu’au XVIe siècle, la rue des Marchands était celle des orfèvres, des couturiers, des marchands drapiers et autres riches commerçants nîmois.

Successivement propriété des familles Brunet, Colomb, Planchon ou Chabaud, lesdits immeubles sont composés aujourd’hui de plusieurs logements privatifs. Subventionnés par la Ville à hauteur de 9 600 € et par la direction régionale des Affaires culturelles (45 540 €), les travaux de rénovation, d’un coût total de 138 000 €, ont été confiés à l’entreprise SELE, spécialisée dans la restauration du patrimoine et bien connue sur Nîmes puisqu’elle a actuellement en charge la rénovation des arènes et a restauré dernièrement la Maison carrée.

De l’eau gelée

Pour ce travail d’orfèvre, les architectes Olivier Mouton et Nathalie d’Artigues ont utilisé un nouveau procédé : la cryogénie. “C’est un procédé qui consiste à projeter du froid à – 80°C. Cette eau gelée, quand elle s’expanse, c’est-à-dire quand elle passe à l’état gazeux, arrache la crasse qu’il y a sur les façades. En l’occurrence, pour la rue des Marchands, la crasse était due à la pollution atmosphérique et à des incendies. Ici, c’est une patine qui datait de plusieurs siècles. Et grâce à ce procédé de cryogénie, on a pu retrouver l’état d’origine après trois mois de travaux.”

Contexte : Façade historique du XVIe siècle située dans les rues piétonnes du vieux Nîmes, à deux pas de la cathédrale St Castor.

Techniques utilisées : Nettoyage de la façade par cryogénisation, remplacement de pierres, joints, agrafage de la façade et eau forte. Protection des saillies en zinc.

Enjeu (x) : Chantier délicat par sa situation en zone piétonne très fréquentée. Façade emblématique de part sa modénature à restituer et son ornementation importante à restaurer. Façade très visitée et bien connue des Nîmois.

à Nimes, à chaque pierre sa fonction!

https://www.midilibre.fr/2016/02/18/ces-carrieres-romaines-qui-ont-construit-l-histoire-locale,1288579.php

Pour édifier leurs monuments à Nîmes, les Romains se rendaient tout près sur les gisements en pierres de Roquemaillère, Barutel et Lens. Une grande partie est toujours exploitée.

Tous les jours, plusieurs milliers de touristes viennent visiter les monuments romains de Nîmes et du Pont-du-Gard, pour s’enthousiasmer sur le génie des bâtisseurs d’alors qui travaillaient les pierres extraites des carrières locales.

Contrairement à notre époque où les décideurs sont capables de faire venir des pierres de Croatie ou d’Italie, les Romains n’avaient d’autres solutions, ne serait-ce que par rapport aux problèmes de temps de transports de la matière première (de 2 à 3 m3 par bloc à bouger !), que d’exploiter des carrières à proximité du lieu d’édification des monuments.

C’est pour cela que nous pouvons compter plusieurs carrières de pierres romaines toujours en activité en 2016 : celles de Roquemaillère, de Lens et de Barutel. Ce dernier site situé dans une combe au Nord de Nîmes, sur la route d’Alès, est d’ailleurs bien visible au bord de la RN 106 avec ce gros pan de mur de sept à huit mètres, ce front de taille de l’exploitation romaine. C’est la seule des trois carrières romaines de pierre dure à présenter des traces de l’extraction primitive à l’escoude, l’outil utilisé à l’époque pour récupérer des blocs.

La pierre de Lens destinée à la réalisation de statues

Le carrier nîmois Teddy Sala a racheté une partie du terrain à côté de l’endroit où se situe cette carrière dite aussi des Arènes. “Il appartenait à un notaire qui avait acheté ce bout de garrigue à une époque où l’on pensait que cette zone allait servir à des constructions immobilières. J’ai trouvé sur le terrain un petit mazet où étaient forgés et aiguisés les outils. Pour ouvrir à nouveau le site, j’ai bien sûr dû obtenir les autorisations d’études d’impacts, passer par une enquête publique, etc”

Aujourd’hui, Teddy Sala exploite cette carrière sur près de 8 000 m² et peut creuser jusqu’à trente mètres de profondeur. Tout près du site, l’entreprise Sele exploite aussi la pierre de Barutel, mais avec la qualification des monuments historiques. C’est ailleurs cette société qui restaure les arènes de Nîmes.

Véritable passionné de la pierre, Teddy Sala a notamment vendu celle de Barutel davantage sous le mandat de l’ancien maire Jean Bousquet, dans les années 1980-1990. “On pouvait le critiquer mais il voulait faire travailler des gens du coin. Les pierres de la carrière de Roquemaillère ont par exemple servi à réaliser la rue Régale ou à la place de la mairie.”

A chaque pierre son usage

Les pierres de Barutel, Teddy Sala les a plus utilisées pour réaliser la façade de la Coupole, il y a un peu plus de vingt ans. “J’avais pu faire aussi des petits pupitres dans les ronds-points, mais celui de la Cigale a été volé !” La Barutel a servi également à la construction des églises de Saint-Baudile, Sainte-Perpétue, Saint-Paul, Saint-Charles et pour une partie de la cathédrale.

Au temps des Romains, chacune des pierres, de part leurs caractéristiques, avaient été choisies pour un usage bien défini. Ainsi, la pierre de Barutel, plus dure, plus grasse, a été taillée pour construire des voûtes, colonnes et soubassements.

Ainsi, si on se fie aux travaux sur les matériaux de construction du Gard de Théodore Picard en 1882 (à voir sur le site www.nemausensis.com), il est précisé que l’amphithéâtre nîmois a emprunté à ce calcaire dur ses décorations extérieures et une partie des gradins. On trouve de la Barutel aussi au Temple de Diane et à la Maison carrée.

La pierre de Lens, moins dure, était, pour sa part, utilisée pour sculpter des statues et embellir. Les colonnes, bases et chapiteaux de la Maison carrée, les décorations intérieures du Temple de Diane, ont été exécutés avec ce matériau. La Roquemaillère, dure et compacte, a servi aux trois quarts des gradins des arènes, aux pièces à grande portée formant linteaux au-dessus des vomitoires de la galerie supérieure, aux grands escaliers de communication.

Les Romains l’ont exploitée aussi pour édifier la Porte Auguste et une partie de la Porte-de-France, mais aussi pour la construction primitive du Temple de Diane, les voies romaines et les bornes milliaires.

Et deux mille ans après, si ces pierres extraites n’ont plus la même destination, elles font encore une belle… carrière, évidemment.

Neptune à Nimes

https://www.passesimple.net/restauration-statue-neptune

La statue-fontaine de Neptune a été découverte en 2006 lors des fouilles des allées Jean Jaur!s de Nîmes. La restauration s’est déroulée de 2011 à 2014 et a été dirigée par Benoit et Sandrine Coignard. La statue, ayant subi plusieurs phases de traitements et de remontage sur différents sites, sera exposée dans le futur musée de la romanité de la ville.

Cette statue – aujourd’hui isolé- aujourd’hui exposée au musée de la Romanité faisiat partie à l’origine d’une fontaine.

Restauration Neptune

pour Winthrop University souvenirs d’excursions avec leurs étudiants!

Journée à Nimes, au Pont du GARD et Avignon in English, of course!

le Pont du Gard

“Carol (my French sister):
Thank you for again providing me and our Winthrop group a wonderful two days of learning and fun.
You are a very talented guide and host. Your ability to interact with others and meet their needs is impressive. I am sure that you go home each night exhausted from your days work. “

dans le Gard, un Patrimoine romain d’exception!

Je vous accompagne à la découverte de cet héritage antique hors du commun…si,si, je pèse mes mots! Venez et vous verrez (Veni, Vidi!)

Découvrons : la maison Carrée pas si carrée tout de meme! Un des temples les mieux conservés de l’époque Romaine (entrée non incluse) ou encore la porte Auguste, vestige des remparts romains et le Jardin de la Fontaine jadis Augusteum, sans oublier l‘amphitheatre communément appelé les Arènes…bref il y a de quoi s’occuper!

le Pont du Gard

Continuation vers le fameux site du Pont du Gard ! Classé au Patrimoine Mondial de l’UNESCO, il est la partie la mieux conservée de l’aqueduc romain qui alimentait en eau potable la ville de Nîmes.Visite guidée sur le site et Temps libre pour découvrir le musée consacrée à la construction du Pont.

Nîmes et le Pont du Gard (Gard)

Nîmes et le Pont du Gard (Gard)

La présence romaine a laissé des traces remarquables à Nîmes : des arènes, un temple nommé Maison Carrée, un vestige de remparts appelé tour Magne… Non loin de la ville, on est saisi par la vue qu’offre le Pont du Gard, qui enjambe la rivière Gardon et est environné de garrigue et de bois de chênes verts. Cet aqueduc, comme nombre d’autres sites antiques de la région, est très bien conservé.

Musée de la Romanité à Nimes – On plante le décor!

” Un écrin pour les exceptionnelles collections de la ville, témoins de l’influence romaine”

Avant d’entamer notre déambulation dans ce musée où fourmille pas moins de 5000 pièces exposées, il faut prendre un peu de temps pour découvrir ce musée de l’extérieur. La première réaction quand on regarde ce batiment c’est tout d’abord la surprise : quand meme faire cohabiter 2000 ans d’histoire sur quelques mètres, il faut oser!

Et celle qui a osé c’est Elisabeth de Portzamparc qui remporte le concours en 2011. « Face aux arènes, masse de pierre au dessin magnifique des arcs que Rome a laissé, le nouveau projet rayonne en une présence claire, lumineuse, une architecture presque fluide et diaphane qui semble en lévitation sur le site et sur le jardin archéologique ». Elizabeth de Portzamparc

Alors, ce batiment il ressemble à quoi?

C’est un parallélépipède élégant, lumineux fait de transparence et de légéreté. Habillé d’une “peau”  constituée de 7000 lames de verre qui évoquent la mosaique romaine – une des richesse du musée – cette façade ondulée aux reflets changeants au cours de la journée fait écho aux Arènes. Vous l’aurez compris l’objectif de cette façade n’est pas de venir en concurrence de l’amphitheatre romain mais c’est de jouer la carte de la complémentarité et de créer un fil “imaginaire” entre ces 2 batiments. Bien vu Elisabeth!

D’ailleurs Nimes est une “habituée” dans le mélange des genres architecturaux : en 93, c’est l’inauguration du Carré d’Art – l’architecte, une pointure! Sir Norman Foster. Son batiment fait face à la Maison Carrée, c’est dire la difficulté!

Vous voilà initiez aux subtilités de la façade, prochain rendez-vous la déambulation muséographique. Le rendez-vous est pris!

 

http://www.elizabethdeportzamparc.com/fr/projet/musee-de-la-romanite/

https://museedelaromanite.fr/

 

le Pont du Gard : 3 étoiles Michelin!

Dans l'édition 2019 du Guide Vert Michelin, le site du Pont du Gard se voit décerner 3 étoiles!
Mais que veulent bien dire cette attribution d'étoiles? le nombre d'étoiles décernées qualifie l'interet de la visite.
Verdict pour le PONT : vaut le voyage! Ah oui, quand meme, 2000 ans d'histoire ça fait toute la différence!
Donc pour tous ceux qui veulent se rafraichir la memoire, rdv au Pont du Gard pour une visite guidée. Je vous y attends!

Voic les 9 critères de visite sur lesquels ces lieux sont évalués
– Ressenti lors de la découverte du site
– Notoriété
– Richesse patrimoniale et richesse de la visite
– Présence de labels
– Valeur patrimoniale ou historique
– Beauté et esthétique
– Authenticité et charme
– Agrément de la visite (aménagement, accessibilité, entretien)
– Qualité de l’accueil

 petit bémol : le cout du parking est lui aussi 3 étoiles ! 

un p’tit air de printemps!

Vous le sentez ? Mais oui, ce petit air de printemps qui commence à pointer le bout de son nez ! Il est partout : dans les champs avec les amandiers en fleurs, dans les collines avec les asperges sauvages qui n’attendent qu’une bonne omelette pour diffuser toutes leurs saveurs et dans les villes avec le retour des hirondelles ? Bref, il est grand temps de prendre l’air.

Demandez nous le programme!

 

Bazille à Aigues-Mortes

On le sait peu mais en mai 1867, Frédéric Bazille se rend à Aigues-Mortes. Le jeune peintre est l’étoile montante d’un mouvement en train d’éclore, l’impressionnisme. C’est un séjour décisif pour cet artiste montpelliérain. Fasciné par ce haut lieu historique, il va y peindre 3 oeuvres majeures une se trouve au Musée Fabre de Montpellier, les deux autres toiles dans des musées americains.

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bazillePar plans successifs, on trouve l’eau, la terre, les reflets dans l’eau, les fortifications, le ciel… et tous les jeux qu’ils permettent.

Frédéric Bazille est né il y a 175 ans tout juste à Montpellier. Etudiant en médecine issu d’un milieu protestant fortuné, il monte à Paris dans les années 1860 mais change vite de voie. Il commence à peindre et côtoie dans différents ateliers Claude Monet, Auguste Renoir ou encore Alfred Sisley. Autant « de jeunes lions qui veulent changer le monde » selon l’expression de Kimberley Jones.

« Bazille est né au bon moment dans ces années 1860 qui furent sans doute parmi les plus décisives de l’histoire de l’art. Mais il est mort trop tôt!  En août 1870, Bazille s’engage au 3e régiment de zouaves. Il est tué trois mois plus tard, le 28 novembre, lors de la Bataille franco-prussienne de Beaune-la-Rolande dans le Loiret, en essayant de protéger héroïquement un groupe de femmes et d’enfants.

A découvrir ou re-découvrir au musée Fabre et en balade à Aigues mortes!

Uzès, confidentielle et élégante

 

Mais Inimitable les jours de marché !
Située à quelques kilomètres du Pont du Gard, Uzès se love dans un vallon verdoyant, c’est en effet à ses pieds que coule le source d’Eure qui ira alimenter le Pont du Gard .
Venir à Uzès, c’est renouer avec le charme d’une petite ville provinciale qui s’anime les jours de marché, le samedi matin et qui nous invite à la flânerie dont la réputation a depuis longtemps franchi les limites de la région. Il se tient de la Place aux Herbes et sous les arcades
Ceinturée par le boulevard Gambetta, la ville médiévale est un dédale de ruelles et de places ombragées bordées d’Hôtels particuliers classiques, c’est auss l’un des plus vastes secteurs sauvegardés de la région. Profitons en…laissez vous bercer par le charme de cette ville secrète!

Musée du Pont du Gard- mode d’emploi

« Le Pont du Gard n’est qu’un maillon. Dans ce musée nous avons voulu restituer le viaduc sur ses 50 kilomètres et raconter le pourquoi du Pont », explique Sonia Sabatier, médiatrice culturelle et responsable du musée.

Nîmes est en bonne place avec ses riches notables romains qui à l’époque de chauffe-eau, baignoire.

« L’eau c’est un fil conducteur, c’est la raison pour laquelle le bruit de l’eau qui coule accompagne le visiteur ».

Et cette semi-pénombre qui surprend ? « Dans les tuyaux qui amenaient l’eau, explique Sonia Sabatier, il faisait sombre. C’est cette ambiance qui a été reconstituée ».

Durant la visite qui dure plus d’une heure, il y a du spectaculaire. Avec la reconstitution grandeur réelle d’une carrière et de deux arches du dernier étage du pont. On s’y croirait !

« Ce qui me frappe, insiste la responsable du musée, c’est la technique surprenante et la fabuleuse organisation mise en place par les gallo-romains pour faire aboutir ce chantier. Tout cela a pu se faire car ils avaient une formidable connaissance de la pierre et de la topographie du terrain. »

Maquettes, dessins, reconstitution d’habitats… l’épopée du Viaduc, dans le musée, s’étale sur 2 500 m2. Une visite ludique et pédagogique. Pourquoi le pont est toujours là. C’est aussi expliqué !

« Simplement parce qu’il a eu, résume Sonia Sabatier, une nouvelle jeunesse. Sa réutilisation en pont routier pour franchir la rivière l’a sauvé. »