Moi et Van Gogh à Arles

La nuit étoilée sur le Rhône – Musée d’Orsay

« J’ai un besoin terrible de, dirai-je le mot – de religion – alors je vais la nuit dehors pour peindre les étoiles ». Vincent à Théo.

Il peint Vincent, un peu comme un sacerdoce, il peint comme s’il était rentré en religion, alors, oui il l’a été dans ses jeunes années, sans grand succès…

Vincent s’installe à Arles en février 1888 avec l’idée fort honorable (mais d’où lui vient cette idée?) de créer une résidence d’artistes comme on dirait aujourd’hui. Noble idée qui ne sera jamais couronnée de succès, je vous en reparlerai lorsque j’évoquerai la maison Jaune.

Alors qu’il écrit au peintre Emile Bernard : « Mais quand donc ferai-je le Ciel étoilé, ce tableau qui, toujours, me préoccupe ? ». il finit par se lancer et ce sera La terrasse d’un café sur la place du forum à Arles (Otterlo, Rijksmuseum Kröller-Muller) puis ce tableau intitulé Nuit étoilée (musée d’Orsay) avant Nuit étoilée (1889, New York, MoMA), plus tourmenté et vraiment incandescent.

Mais revenons à ce tableau La Nuit étoilée sur le Rhône: il y a tout d’abord ce fleuve- source d’inspiration de Vincent- (il vit d’ailleurs à deux pas de là) dont on ne distingue pas tout à fait les berges, une masse mouvante bleutée – un bleu franc, couleur encre à certains endroits striée de jaunes. Dans ce tableau, ce n’est pas la nuit qui est noire mais bel et bien le fleuve!

Puis il y a les lumières des lampadaires à gaz de la ville sortent de boules de feu-qui se reflètent dans les eaux sombres du fleuve striant l’eau de traînées jaune-orangées formant une sorte de continuité, un fil conducteur entre la terre et l’eau.  

Enfin, le ciel de nuit, quel ciel! Vincent le décrit sous les termes d’un “ciel est bleu-vert“,percé dans sa partie centrale d’une trouée bleue claire, complètement hypnotisant qui me fait penser à une voie lactée! Et il y a ces étoiles aux formes florales d’un jaune pale pareilles à un feu d’artifices. Oui, c’est cela l’oeuvre de Van Gogh, un feu d’artifices des sens visuels!

Dans une lettre à sa sœur Vincent écrit : « Souvent, il me semble que la nuit est encore plus richement colorée que le jour ». Oui, comme le disait Vincent, c’est une nuit où il a peint les étoiles!

Visite Guidée à Arles sur demande

Tete à tete au PALAIS des PAPES

C’est cette année ou jamais pour profiter du PALAIS des PAPES en toute tranquillité et sécurité!

En tout petit groupe, seul, en couple, le Palais s’offre à vous. Laissez vous porter par la beauté de ce batiment, les petites et grandes histoires de la papauté et imaginer le faste de la cour papale.

Je vous propose une visite guidée d’1h 30 environ avec ensuite la possibilité de déambuler librement et vous impregner des lieux . Le billet donne aussi accès au Jardin du Palais.

le Port du masque est obligatoire et le circuit est aménagé

Budget : droit d’entrée 12 euro/personne (plein tarif adulte) + mise à disposition d’une guide durant 01h30 (100 euro)

réservation obligatoire

Gigondas – coté vin

Gigondas

Un site hors du commun, naturel et protégé

Des coteaux façonnés par la main de l’Homme pour accueillir la vigne. Lové au pied des Dentelles de Montmirail dont les « racines » nourrissent celles des vignes du sommet de l’appellation, Gigondas recèle des merveilles. Les sols de calcaire gris qui en découlent constituent des terroirs structurés et uniques. Ils produisent ainsi des vins rouges aux arômes de fruits kirschés évoluant vers des notes de sous-bois et de truffe avec l’âge. Et des rosés chatoyants et complexes aux notes de fruits rouges, d’amande et d’épices.

Cépages & saveurs

Les Gigondas offrent un bouquet riche, aux arômes fins, fruités et épicés et une couleur ensoleillée, qui va du rubis au grenat foncé. Le nez dévoile un bouquet de fruits rouges et de fruits noirs très mûrs. En bouche, le Gigondas est corsé avec une attaque charnue. 

Pour les rouges : le Grenache Noir (50% maximum), libérant toute l’expression de sa puissance dans des vins rouges chatoyants aux tanins marqués, au corps charpenté et doté d’une grande aptitude au vieillissement. La Syrah et le Mourvèdre (15% minimum) renforcent leur couleur grenat et épicent leurs arômes. Tous les autres cépages de l’AOC Côtes du Rhône sont autorisés à hauteur de 10% maximum, à l’exception du Carignan. 

Pour les rosés : les cépages autorisés sont le Grenache noir à hauteur de 50% maximum et Tous les autres cépages de l’AOC Côtes du Rhône sont autorisés à hauteur de 10% maximum, à l’exception du Carignan.

autre article du blog : https://lesudmakesmehappy.com/wp-admin/post.php?post=2629&action=edit

Quelques (beaux) lieux à visiter en Provence cet été!

https://www.detoursenfrance.fr/patrimoine/destinations/15-lieux-a-visiter-en-provence-cet-ete-7737

Provence ou Provences ? Il existe bien une Provence de la terre et une Provence de la mer. Aux rives de Mare nostrum, Marseille, ouverte sur le monde, est née de cet amour avec les lointains depuis Protis et Gyptis. Côté Méditerranée, cheminez des calanques, aux vertigineuses aiguilles minérales se mirant dans les eaux émeraude, au delta du Rhône, où s’épanouissent, entre sansouïres et étangs, troupeaux de taureaux et de chevaux sauvages. Côté arrière-pays, à la beauté parfois inquiétante de la Sainte-Victoire s’opposent les villages d’un Luberon gorgé de chaudes lumières ou les « chemins d’eau » de la méconnue Provence Verte.

Les hôtels particuliers d’Aix-en-Provence

Aix-en-Provence rassemble plus de 150 hôtels particuliers d’inspiration Florentine. Certains sont classés comme l’hôtel de Maurel Pontèves, l’hôtel de Chateaurenard, l’hôtel d’Estienne de Saint-Jean, l’hôtel de Boyer d’Eguilles, l’hôtel de Caumont, l’hôtel de Maynier d’Oppède, l’hôtel d’Albertas ou encore l’hôtel de ville. Pensez aussi à voir aussi les nombreuses fontaines qui présentent aussi une élegante architecture.

Le Vieux-Port de Marseille

Centre historique et culturel de la ville, le Vieux-Port de Marseille a joué différents rôles en fonction des époques. En 600 avant notre ère, c’était une simple calanque nommée calanque du Lacydon, colonisée par les phocéens qui s’installèrent progressivement sur la rive Nord et plus tard sur la rive Sud. Au Moyen-Âge et jusqu’au XIXe siècle, le Vieux-Port de Marseille joue un rôle dans le commerce des marchandises et des colonies françaises, c’est le grand port historique de la France méditerranéenne. Par la suite les activités portuaires sont déplacées et le Vieux-Port de Marseille a aujourd’hui une fonction de plaisance, même si quelques bateaux de pêche rapportent du poisson frais pour alimenter les marchés locaux

Le centre historique d’Avignon

 Classé patrimoine mondial de l’humanité par l’Unesco en 1995, le centre historique d’Avignon se compose du Palais des papes, de l’ensemble épiscopal et du pont d’Avignon, celui de la fameuse chanson, officiellement appelé pont Saint-Bénézet. Si vous venez à Avignon en Juillet, profitez de l’ambiance théâtrale avec la pleine saison du festival. Mais rassurez-vous, Avignon reste la capitale mondiale du théâtre, donc des animations toute l’année.

Le pont du Gard

Une vingtaine de ponts méritent d’être traversés ou vus en France. Célèbres pour leur histoire, leur architecte ou le rôle qu’ils ont joué, le pont du Gard en fait partie. C’est le pont le plus visité de France avec 1,5 millions de visiteurs. Classé au patrimoine de l’UNESCO, il s’impose comme l’un des vestiges romains les plus emblématiques de France. Pour les plus passionnés de randonnée et biodiversité, sachez qu’il existe un parcours en plein air appelé « Mémoires de Garrigue » qui se trouve juste au pied du Pont du Gard.

Arles

Capitale de la Camargue, point de départ du chemin de Compostelle Via Tolosana, Arles est une ville installée sur les bords du Rhône dans laquelle vous vous laisserez gagner par son charme méridional. C’est une cité romaine où petites places et petites ruelles sont regroupées autour des fameuses arènes (un amphithéâtre qui n’est pas sans rappeler le Colisée de Rome), du théâtre, des termes de Constantin ou encore de la nécropole des Alyscamps. Immersion romaine garantie !

Les villages de peintres

Entre Collioure et Aix-en-Provence, les paysages ont inspiré plus d’un peintre. Évidemment, Paul Cézanne et la campagne aixoise, prisée à toutes les époques par la bourgeoisie locale. L’atelier du maître se visite et rassemble des reproductions. Les originaux se trouvant au Petit Palais et au Musée d’Orsay à Paris. Du côté de Collioure se trouve le petit port de pêche, ainsi qu’une balade pour admirer une vingtaine de reproductions de Henri Matisse et André Derain : « Le chemin du fauvisme ».

Les châteaux du Luberon

Les villages perchés dans le Luberon ont autrefois abrité donjons et forteresses. Aujourd’hui il n’en reste plus que quatre facilement repérables dans le paysage. Le château d’Ansouis, le château de Lourmarin, le château de Lacoste et le château de la Tour d’Aigues. Au milieu des vignes, des oliviers ou des villages dont certains labellisés « Plus Beaux Villages de France », Lourmarin et Cucuron entre autres, c’est tout un itinéraire pour découvrir la région sur environ 70 kilomètres, en voiture ou en vélo !

Le théâtre antique d’Orange

Le mieux conservé d’Europe et inscrit au patrimoine mondial de l’Unesco, le théâtre antique d’Orange a été conçu pour étendre la culture romaine. Il comporte plus de 9 500 places assises construites à flanc de colline, mesure 103 mètres de long, 37 mètres de haut et 1,80 mètres d’épaisseur. Le décor au fond de la scène se nomme « scaenae frons », c’est là que se trouve la statue qui représente Auguste. D’autre part, ce mur est très important car il contribue à la qualité du son lors des représentations. Alors convaincu ?

(re) voir le portail de Saint Trophime d’Arles

Cathédrale Saint-Trophime d'Arles — Wikipédia

https://www.la-croix.com/Culture/Expositions/Journees-Patrimoine-revisiter-tympan-Saint-Trophime-dArles-2017-09-14-1200876776

EXTRAIT

Un magnifique ouvrage collectif propose une lecture artistique et théologique du tympan de la cathédrale Saint-Trophime d’Arles. Un guide idéal pour redécouvrir ces sculptures romanes d’exception à l’occasion des Journées du patrimoine.

Les restaurations sont de belles occasions pour mieux connaître les monuments. À Arles, l’intervention de grande ampleur autour de la cathédrale Saint-Trophime – qui s’est échelonnée du milieu des années 1980 à 1996 – a fourni aux historiens d’art l’occasion d’étudier de manière exhaustive le programme iconographique exceptionnel de sa superbe façade romane du XIIe siècle

Un Christ « un, immobile, inaccessible »

L’ensemble dégage une impression de grande stabilité. « Parmi les nombreuses représentations romanes du Seigneur, le Christ d’Arles est un de ceux qui agissent le moins. Il est le Dieu qui est, éternellement, maître du monde et de la création, concentrant en sa personne tous les signes de la royauté : la couronne, le manteau, l’élévation du marchepied, le globe », indique l’historienne de l’art Dominique Rigaux.

« Tout concourt à magnifier celui qui trône depuis l’origine, « un, immobile, inaccessible » », insiste l’historienne. « L’image du Fils s’efface devant celle du Père, le Sauveur devant le Créateur ».

Si ce Christ dégage un sentiment d’intemporalité, il n’en est pas moins un vivant. Les tailleurs de pierre virtuoses lui ont insufflé vie en travaillant avec délicatesse sa longue tunique. Un souffle frémissant anime les plis de son manteau, soyeux et ondulants.

Une méditation sur la béatitude éternelle

L’ensemble de la composition converge vers ce Christ en gloire, entouré des symboles des quatre évangélistes. Le registre inférieur du tympan est consacré au destin des élus et des damnés. Les premiers s’avancent calmement en procession régulière, unis par un geste fraternel : chacun pose la main sur l’épaule de celui qui le précède. De l’autre côté, les damnés sont soudés par une lourde chaîne. Leurs jambes se confondent avec les flammes de l’enfer.

À Arles, l’essentiel ne réside pas dans le jugement, mais dans la Révélation. « Le portail de Saint-Trophime nous donne à voir l’actualité de l’éternité. Ce qui importe, ce n’est pas tant le moment du jugement que son résultat : la contemplation de Dieu » par les élus, note Dominique Devaux

Une vision paisible du jugement

Dans ce tympan, l’enfer se fait d’ailleurs très discret ! Il se réduit même à sa plus simple expression : Satan et un lac de feu sur lequel flotte la barque des réprouvés, conduite par un démon. La faute d’Adam et Ève n’est évoquée qu’en marge. L’expulsion du paradis terrestre n’est pas représentée.

De plus, élus et damnés ne sont pas franchement séparés : il suffirait à Ève de se retourner pour se retrouver dans la file des sauvés. Un détail qui rappelle l’appel, toujours renouvelé, à la conversion…

Pour traiter de l’avenir des justes, les médiévaux ont choisi de miser sur la délicatesse et la tendresse. Conduits par les anges, les élus sont accueillis, deux par deux, sur les genoux des trois patriarches (Abraham, Isaac et Jacob) qui les entourent de leurs bras avec douceur et affection.

Tout autour du tympan, les anges, mains largement ouvertes, appellent à la résurrection. La jubilation du salut est particulièrement visible dans le traitement des visible dans le traitement des trois anges musiciens, figures dynamiques et gracieuses avec leurs mèches tressées et leurs larges ailes déployées. Ils font le grand écart au sommet de l’archivolte, sonnant avec ardeur les trompettes de la résurrection.

en savoir un peu plus : (1) Le portail Saint-Trophime d’Arles, Actes Sud/Ville d’Arles/World Monument Fund, 166 p., 32 €. Un autre ouvrage, toujours chez Actes Sud, est consacré au cloître de l’église.

pas très loin…. https://lesudmakesmehappy.com/wp-admin/post.php?post=2585&action=edit

Gui de CHAULIAC 1298-1368 Chirurgien, docteur en médecine français

SOURCE http://www.medarus.org/Medecins/MedecinsTextes/chauliac.html

Le XIIe siècle est le grand siècle des universités, communautés juridiques de maîtres et d’étudiants.
A Montpellier il reste du passage de célèbres étudiants des traces précieuses comme les signatures de Guy de Chauliac, Arnaud de Villeneuve, Pétrarque, Nostradamus et même Rabelais !

Gui de Chauliac 

Chirurgica Magna

Il publie en 1363 son œuvre maîtresse La Grande Chirurgie “Chirurgica Magna” qui est une adaptation de “Inventorium sive Collectorium artis chirurgicalis medicinae” déjà publié en 1340. Elle était également appelé Guydon (allusion populaire au prénom de Guy, Guydo en italien): “Guydonis de Caulia” ou “Guydo de Cauliaco”

Gui de Chauliac

Guy de Chauliac naquit dans une modeste famille paysanne des Monts de la Margeride vers 1298 à Chaulhac, commune du canton de Malzieu en Lozère, sur la bordure sud-ouest du Massif Central. Il apprend le latin auprès du curé de la paroisse qui décèle en lui une intelligence et une capacité d’observation hors du commun.

C’est par reconnaissance que la châtelaine de Mercœur l’envoie étudier la médecine dans les facultés du Languedoc à Toulouse puis à Montpellier où il devint Magister en Médecine en 1325. A partir de cette date, on le voit fréquentant les différentes “Universités” européennes : Toulouse, Bologne, Paris.

A Bologne et Paris il apprend la médecine et non la chirurgie alors dévolue aux barbiers, mais il y découvre les travaux d’anatomie des médecins grecs et judéo-arabes.

Chauliac/Bologne

“Entre Montpellier et Bologne” L’itinéraire intellectuel de Mondino di Luzzi (1276-1328) et Guy de Chauliac (1298-1368), deux importants médecins du XIVe siècle, illustre l’existence de liens doctrinaux et académiques entre la faculté de médecine de Montpellier et le Studium médical de l’université de Bologne.
C’est dès 1315 que Mondino di Luzzi décrivit les protocoles qu’il utilisait pour les autopsies des corps humains. Il rassembla ses remarques méthodiques dans un traité “Anatomia” qui fit autorité pendant deux siècles sur le sujet. Un an plus tard, les dissections furent pratiquées à Bologne dans un but didactique.
Niccolo Bertuccio, héritier et continuateur des idées et de la méthode anatomique de Mondino, fut le maître bolognais de Guy de Chauliac et représente le point de contact entre la tradition anatomique bolognaise et les écoles françaises de médecine. Guy de Chauliac propose dans sa “Chirurgia Magna” le modèle bolognais de la bipartition de la médecine en theorica et practica et place comme fondement théorique de l’acte chirurgical l’étude de l’anatomie, appris à Bologne selon la nouvelle méthode introduite par Mondino.

En 1340 le pape Clément VI prit pour l’époque une mesure révolutionnaire : il autorisa les autopsies publiques des pestiférés à Montpellier, afin de tenter de découvrir l’origine de leur mal. Cette mesure marque le début des dissections à but médical. Guy de Chauliac participe à des dissections de cadavres qui l’éclairent sur le corps de l’homme.

C’est aussi dans les années 1340 que Guy de Chauliac écrivit “Inventorius sive Collectorium Partis Chirurgicalis Medicinae”. Son ouvrage est une compilation des auteurs grecs et arabes, des maîtres de Salerne et des chirurgiens de Bologne. Il sera repris dans une édition datée de 1363.

Guy de chauliac exerça son art au long du Rhône, à Lyon et en Avignon :

La peste
Elle est apparue dès le haut moyen-âge (entre 400 et 900) en Europe et dans les principautés belges, et disparaît de manière inexpliquée au VIIIme siècle. Après une absence de quatre siècles la planète toute entière va connaître quasiment 400 années d’épidémies de peste qui se renouvelleront de 1348 à 1721 avec une cadence plus ou moins constante de 3 à 4 épidémies par siècle écoulé.
Tout les hommes de ce temps vont être confrontés au terrible fléau, dont on ne sait pas se protéger, car à l’époque on ne sait rien de sa cause et de sa propagation.
Réapparue en Asie centrale en 1337, la peste laisse treize millions de morts après son passage en Chine.
Dans les villes insalubres, les populations sous-alimentées résistent mal aux épidémies de peste, qu’une médecine balbutiante se révèle incapable d’enrayer.
En 1347, suivant les grands axes commerciaux, la peste détruit l’armée de la Horde d’Or qui assiégeait les génois dans Caffa en Crimée. De là, l’épidémie se propage en Sicile pour atteindre en 1348 la France et l’Espagne ; en 1349 elle se répand en Allemagne, en Europe centrale, en Angleterre, puis l’Ecosse et les pays scandinaves en 1350.
Appelée couramment peste noire ou bubonique, à défaut d’être transmise par contacts directs avec le malade contaminé, elle est transmise et transportée par les puces des rats qui logeaient dans les cales des navires. C’est pourquoi les villes portuaires furent les premières atteintes par la maladie.
Nul n’est épargné par le fléau.

• En 1348 Guy de Chauliac rejoint Avignon où il devient chapelain et médecin des papes Clément VI (1342-1352) – sur lequel il aurait procédé à une trépanation – Innocent VI (1352-1362) – qui le nommera chanoine de Reims – et Urbain V (1362-1370) – lozérien comme lui dont il fut aussi un ami très proche.
Guy de Chaulhiac arrive en Avignon en 1348, l’année où commence à sévir l’épouvantable épidémie de peste noire à laquelle il faillit succomber, mais dont il se guérit lui-même. Il étudia scientifiquement la maladie dont nous connaissons les manifestations cliniques grâce à ses écrits:
” L’importante mortalité de la maladie pouvait survenir de deux façons:
La première, sévit pendant les deux premiers mois de l’épidémie, elle se manifeste par une fièvre continue qui s’accompagne d’hémoptysie, le malade meurt en trois jours; c’est la peste pulmonaire.
La deuxième, pendant la suite de l’épidémie, se manifeste également par une fièvre continue et élevée puis apparaissent des hématomes, des abcès noirâtres (le sang infecté se répandait sous la peau ) et des tuméfactions ganglionnaires dans les aines et les aisselles sur les parties externes du corps et la mort survient en cinq jours; c’est la peste bubonique. On note des cas où des patients survivent et réussissent à surmonter cette forme pathologique de la peste.
On constate une grande cantagiosité spécialemnt en cas d’hémoptysies non seulement en rendant visite aux malades mais également en les observant de loin, cela pouvaut suffire pour passer d’une personne à une autre.”
La peste septicémique est une troisième forme que Guy de Chauliac n’a pas pu reconnaître car la septicémie était si rapide que les malades décédaient en quelques heures avec des symptômes cérébraux importants et hémorragiques diffus.
Un tiers environ, sinon la moitié de la population disparut emportée par le fléau.

Guy de Chauliac est le chirurgien le plus éminent du XIVème siècle, il a révolutionné l’esprit médical de son temps et mérite le nom de
“Père de la Chirurgie Moderne.”

les 9 Papes d’Avignon

SEPT PAPES ET DEUX PAPES SCHISMATIQUES

Au XIVème siècle pour des raisons essentiellement politiques, neuf papes résident à Avignon et font de cette ville la capitale de la Chrétienté.

CLÉMENT V : (1305 – 1314)

La violente querelle qui opposa, au début du siècle, le roi de France Philippe IV le Bel au Pape Boniface VIII entraîna en 1305 l’élection au trône de Saint Pierre d’un prélat français, Bertrand de Got, archevêque de Bordeaux, qui prit le nom de Clément V. Différentes raisons, dont l’affaire des Templiers, l’amenèrent en 1309 à Avignon, ville vassale du Saint-Siège et voisine du Comtat Venaissin, propriété effective de l’Eglise depuis 1274. Il ne séjourna à Avignon que par intermittence et logea au couvent des Dominicains.

JEAN XXII : (1316 – 1334)

La nette prépondérance des cardinaux français, rapidement établie au sein du Sacré-Collège, assura ensuite l’élection d’un ancien évêque d’Avignon, Jacques Duèse, qui régna de 1316 à 1334 sous le nom de Jean XXII. L’agitation violente de l’Italie, la turbulence des grandes familles et du peuple romains engagèrent le nouveau Pape à s’installer à Avignon. Il fit alors adapter le palais épiscopal, situé au voisinage de la cathédrale, pour  en faire un premier palais pontifical capable d’abriter le gouvernement de l’église.

BENOÎT XII : (1334 – 1342)

Porté par une carrière ecclésiastique brillante, Jaques Fournier accède au pontificat sous le nom de Benoit XII dans un climat relativement apaisé. Les débuts de la Guerre de Cent Ans conjugués au discours persuasif de ses cardinaux, l’incitent à demeurer à Avignon. Il poursuit la réorganisation de la cour pontificale engagée par Jean XXII et accroît les revenus de l’Eglise. Grâce à cette manne financière, il fait ériger, par Pierre Poisson, un palais pontifical richement décoré et plus adapté aux besoins du gouvernement centralisé de l’Eglise.

CLÉMENT VI : (1342 – 1352)

Pierre Roger homme d’exception, reconnu pour ses qualités intellectuelles, son éloquence, son sens de la diplomatie et sa culture théologique est élu à l’unanimité sous le nom de Clément VI. Grand seigneur, homme d’Etat, amateur d’art, ses largesses le distinguent de ses prédécesseurs dont il dit qu’ils « n’ont pas su être pape ». Après un couronnement fastueux, en présence des princes de sang, ce grand mécène fait d’Avignon un creuset culturel et un foyer d’échanges européens. Il embellit le palais de Benoit XII et l’agrandit par l’adjonction de l’opus novum (palais neuf). En 1348, afin d’être définitivement maître des lieux, il achète la ville à la Reine Jeanne de Naples, comtesse de Provence.

INNOCENT VI : (1352 – 1362)

Etienne Aubert, éminent juriste, va fortement affaiblir le trésor par ses activités de diplomate et de bâtisseur. Il affecte d’importantes sommes à des guerres infructueuses en Italie et à la construction de nouveaux remparts autour d’Avignon pour protéger la ville des routiers de la guerre de cent ans. Il renforce la défense et la solidité de son palais et facilite les circulations dans l’édifice.

On lui doit enfin la Chartreuse de Villeneuve construite à l‘emplacement de son ancien palais cardinalice. Il y est inhumé dans un splendide tombeau.

URBAIN V : (1362 – 1370)

Guillaume Grimoard se distingue par sa modestie qui l’incite à limiter les excès de la curie. Il consacre son temps à la prière et manifeste une certaine défiance à l’égard de ses cardinaux. C’est d’ailleurs contre leur avis qu’en avril 1367, il retourne à Rome. Il y demeure cependant menacé par les troubles politiques. En 1370, la reprise des hostilités entre la France et l’Angleterre, le convainc de regagner Avignon où il meurt peu après son retour.

Dans les jardins du palais, subsistent les vestiges de la Roma, galerie d’apparat qu’il avait fait construire.

GRÉGOIRE XI : (1370 – 1378)

Pierre Roger de Beaufort est le neveu du pape Clément VI. Cultivé et habile diplomate, il redonne toute leur importance aux cardinaux en nommant de nombreux membres de sa famille. Il retourne à Rome au début de l’année 1377. Son règne y est complexe et de courte durée. A sa mort s’ouvre une grave crise de succession qui donne naissance au grand schisme d’occident.

LE GRAND SCHISME D’OCCIDENT (1378-1417) ET LES PAPES AVIGNONNAIS DU SCHISME

Durant 39 ans, l’Eglise est déchirée en deux obédiences, avec un pape régnant à Rome et un autre à Avignon. Malgré des tentatives de compromis et des menaces de déposition, sept papes se succèdent en Italie et deux à Avignon.

CLÉMENT VII (1378-1394)

Pour contrer l’élection de l’italien Urbain VI, une frange de cardinaux dissidents retirés à Fondi élit un nouveau pape, Robert de Genève, qui prend le nom de Clément VII. Ce dernier revient s’installer à Avignon où il renoue avec le faste et les arts et fonde le Couvent des Célestins.

BENOIT XIII  (1394-1429)

Pedro de Luna élu sous le nom de Benoit XIII se retrouve à la tête d’une Eglise déchirée. Déposé à deux reprises, il s’acharne cependant à conserver la tiare. Enfermé dans le Palais des Papes, il résiste à deux sièges. Il réussit à s’enfuir en mars 1403 et se réfugie, après des années d’errance, chez le roi d’Aragon, son dernier partisan.

source : http://www.palais-des-papes.com/fr/content/9-papes-a-avignon

envie d’en savoir plus : https://books.openedition.org/psorbonne/3553?lang=fr

un peu de lecture sur le catharisme

http://www.gallimard.fr/Catalogue/GALLIMARD/Bibliotheque-des-Histoires/Montaillou-village-occitan-de-1294-a-1324

Montaillou : petit village de montagnards et de bergers en haute Ariège, à 1 300 mètres d’altitude. En 1320, Jacques Fournier, évêque de Pamiers, plus tard pape d’Avignon, y déploie ses talents d’inquisiteur. Maigret avant la lettre, Jacques Fournier finit par déterrer tous les secrets du village. Rien n’échappe à cet évêque fureteur, ni les vies intimes, ni les drames de l’existence quotidienne. En s’appuyant sur cet extraordinaire document de Jacques Fournier, sorte de roman vrai du petit peuple du XIVe siècle, Emmanuel Le Roy Ladurie ressuscite, en utilisant les méthodes historiques et ethnographiques les plus actuelles, la réalité occitane et cathare d’il y a six cent cinquante ans.

voir mon article sur Jacques Fournier :

https://lesudmakesmehappy.com/wp-admin/post.php?post=1742&action=edit

Oeno tour dans le Luberon

source https://www.provence-mag.fr/10-caves-10-raisons-de-decouvrir-vins-luberon/

Souvent méconnue, cette AOC recèle des perles (caves et vins). 10 étapes pour que les vins AOC Luberon n’aient plus de secrets pour vous!

Une AOC, un territoire

L’AOC, créée en 1988,  s’étend sur 36 communes pour 52 caves particulières, 10 caves coopératives (pas mal, non ?). Les vignes s’étalent sur les coteaux du massif du Luberon. Si rouges (aux arômes de fruits rouges ou avec des notes épicées), rosés (aux arômes de groseille et fraise marqués, parfois plus exotiques) et blancs (aux arômes de pêche et pamplemousse, de miel ou de pain grillé) sont produits, c’est le rosé qui représente la majorité de la production (47%), devant le rouge (29%) et le blanc (24%).

Notre découverte sera donc fortement parfumée de fruits rouges !

c’est parti pour un périple vigneron de Robion à Gargas

1 – le Domaine des Peyre – Robion

Quand on aperçoit le domaine, on n’a pas l’impression d’arriver dans une cave, mais plutôt une galerie d’art à ciel ouvert. Car ici, vin et art contemporain sont subtilement mariés. Un lieu atypique !

7 vins sont produits, dont 3 en AOP Luberon : Le Domaine des Peyre (rouge) aux arômes de sabayon de fruits rouges, le Scoop (blanc) aux arômes de chèvrefeuille, Le Paparazzi (rosé médaille d’or 2016 guide Gilbert et Gaillard, cité dans le guide des vins Hachette) aux arômes de pamplemousse.

Des visites guidées sont proposées pour découvrir le domaine et les vins. La meilleure façon de visiter !

2 – Château la Verrerie – Puget s/ Durance

Une superbe demeure, entre pins, oliviers et des vignobles en agriculture biologique.

Ici, nous sommes chez les pionniers de l’AOP, puisque le domaine est exploité depuis plus de 35 ans par la même famille, après que le grand-père, Jean-Louis, fût tombé amoureux de cette terre

3 cuvées Luberon naissent dans ces terres :

  • « Bastide de la Verrerie », en blanc (avec des notes fleuries) et rouge (avec des notes de réglisse et violette fraîche)
  • « Château La Verrerie » en rouge (en arômes de fruits noirs confiturés et des notes balsamique), rosé (sur des arômes floraux et d’agrumes)
  • « Grand Deffand », en rosé (aux notes de fleurs séchées, fenouil et fruits rouges) et rouge (aux arômes d’épices, d’herbes aromatiques).

Bien évidemment, des initiations à la dégustation et visites du domaine sont proposées. A ne pas manquer.

3 – Domaine de Fontenille – Lauris

Ce domaine, c’est un lieu extraordinaire dans une ancienne demeure du XVIIIème siècle restaurée avec luxe et raffinement : une cave, un hôtel, 2 restaurants (dont le Champ des Lunes, 1* au Michelin), une galerie d’art. Majesté, beauté… On est ébloui.

En ces lieux, la vigne est présente depuis 1638 avec un domaine de 12 hectares, agrandi à 35 hectares en 1748. La famille Savornin restera aux commandes de ce domaine jusqu’avant la guerre.

En 2013, la rénovation de ce domaine commence sous la houlette de Laurence Berlemont (œnologue, ingénieur agronome et spécialiste des vins de Provence), avec pour objectif de redonner ses lettres de noblesse au lieu et lui redonner sa taille de 35 hectares. En agriculture raisonnée et en conversion bio depuis 2014, le vignoble produit 2 cuvées (Alphonse et Fontenille) en rouge, rosé et blanc, déjà récompensés par des médailles.

4 – Château Val Joanis – Pertuis

La première image de ce domaine, c’est le sublime jardin, composé de terrasses rassemblant potager, verger et fleurs, une oliveraie, un bassin central et une très belle cour carrée, labellisé Jardin remarquable depuis 2005 et élu « Jardin de l’année en 2008 ».

Un lieu de charme et d’émerveillement.

C’est en ces terres que sont produits 2 rouges, 2 blancs.

En rouge… La cuvée « Les Griottes », aux arômes de réglisse, poivre et fruits rouges ; la Cuvée « Château Val Joanis » Tradition aux arômes de réglisse, fruits rouges et épices

En rosé… La Cuvée Joséphine, un vin très fruité et élégant ; La Cuvée « Château Val Joanis » Tradition, légèrement épicé, avec des notes d’agrumes, de fruits rouges

En blanc…La Cuvée les Aubépines, avec sa robe jaune pâle, des arômes d’aubépine et d’acacia ; la Cuvée « Château Val Joanis » Tradition aux notes de fleurs blanches et de fruit

5 – Domaine Marrenon – La Tour d’Aigues

Ce domaine, c’est l’histoire d’amour d’une Brésilienne, Pétula Garcia, qui, en héritant en 1966 d’une maison forestière, en a fait un lieu de fête et de vins, grâce aux vignerons locaux qui ont créé la première Cuvée Marrenon.  Aujourd’hui, 50 ans plus tard, c’est une coopérative de vignerons dont les maîtres-mots sont respect du terroir et savoir-faire vigneron.

Fort de cette richesse, Marrenon offre une gamme de vins rouges, rosés et blancs à son image : éclectique et savoureuse. « Classiques »« Terroirs d’Altitude »« Sélections percellaires » et  ô jolie surprise, une « Cuvée M Brut rosé » aux bulles fines et notes de petits fruits rouges, pêches blanches et agrumes.

Initiations à la dégustation en accords mets&vins, visite et pique-nique en compagnie d’un vigneron (en été), découverte du domaine… Toute l’année, Marrenon s’ouvre aux épicuriens.

Une halte incontournable !

6 – Domaine La Cavale – Cucuron

La famille Dubrule a depuis 1986, métamorphosé une bergerie en domaine d’exception sur 40 ha autour de Cucuron, Cadenet, Lourmarin et Vaugines.

En mai 2017, les nouveaux chais signés Jean-Michel Wilmotte ont été inaugurés, après 7 ans de travaux.  Une longue façade en pierre sèche s’harmonisant avec les courbes du vignoble annonce la métamorphose. Dès l’entrée, le visiteur est projeté au cœur du processus de vinification.

Dans un espace aéré, design, élégant, les rangées de cuves sont rendues visibles grâce à des parois vitrées, et un espace de réception, de vente et d’accueil touristique qui termine le parcours.

Un ouvrage sublime, écrin idéal pour les vins produits avec une exigence particulière.

7 – Domaine les Eydins – Bonnieux

Un domaine de 20 hectares sous le sillage du village, en agriculture biologique avec, à sa tête, Serge seignon, 4ème génération de vignerons sur ces terres.

6 cuvées en rouge (aux notes de fruits rouges, épices, chocolat, sous-bois), 1 en rosé (aux arômes de groseilles, violettes et fruits blancs), 4 en blanc (aux notes de fruits secs, agrumes, pêche, abricot, coing, miel) : une jolie dégustation en perspective.

Cette visite prendra des allures de rencontre avec ce vigneron fier de son aventure familiale et personnelle, de son vin, mais toujours humble, malgré les nombreuses récompenses et mentions obtenues par ses vins.

8 – Domaine la Garelle – Oppède

Voici 25 hectares (répartis entre Ménerbes et Oppède) sur le versant nord du Luberon, qui produisent, depuis 1995 des vins rouges, rosés et blancs de qualité, récompensés dès 1998. Puis, en 2008, à la suite de la vente du domaine, une ère de restructuration s’ouvre pour le domaine : bouteilles, étiquettes, chais, caveau… Tout change, pour créer des vins de qualité issus de vignes âgées de 25 ans pour les millésimes en AOC.

On retrouve, en dégustation, les arômes caractéristiques de l’appellation, notamment les Cuvées du Solstice (en rouge, rosé et blanc), Réserve et Grande Réserve (en rouge) : acacia, fruits blancs, vanille, agrumes, fruits rouges, lait de caramel ( !), menthe poivrée, épices, violette. Une explosion de saveurs pour les palais.

Une belle adresse avec une ambiance sympathique.

9 – Domaine la Citadelle – Ménerbes

Ici, on part à la découverte d’un domaineEt d’un musée. Car oui, la Citadelle, c’est aussi le musée du tire-bouchon, connus par les hélixophiles ou pomelkophiles (l’instant culture !) avec 1200 pièces exposées, dont la plus ancienne française date du XVIIème siècle.

En T, combiné, avec des décorations parfois insolites, en mode « précieux », en format de poche… Et de toutes tailles… On plonge dans l’art de déboucher les bouteilles. Et quel art !

La Citadelle, c’est une référence de l’appellation, mais aussi et surtout l’aventure d’un homme, Yves Rousset-Rouard (connu aussi au cinéma pour avoir notamment produit Les Bronzés puisqu’il n’est autre que l’oncle de Christian clavier), qui, en 1989, rachète un vieux mas avec 8 hectares de terres.

Aujourd’hui, c’est un domaine de 39 ha reconnu, en cours de conversion biologique, une cave posée sur une colline et donc le musée

domaine_citadelle_menerbes_bouteille

10 – Le Domaine Aureto – Gargas

Le domaine Aureto est posé sur une petite colline, avec un panorama sur le Luberon et le Ventoux.

C’est la concrétisation de M&Mme Wunderli, Suisses amoureux de la Provence et Andrea Rhis, patron de l’équipe cycliste BMC qui ont créé, sur une terre de viticulture depuis le XIIIème siècle, un lieu hors des sentiers battus, prolongement oenotouristique de Coquillade Village*****.

Un domaine de 8 hectares en AOC Luberon (et 22 en AOC Ventoux) en culture raisonnée, avec l’exigence de permettre à la vigne de donner les meilleurs grains pour des vins uniques.

On ne peut qu’approuver et louer la démarché écologique d’Aureto, qui utilise des énergies renouvelables : électricité, gaz naturel, solaire, géothermie, pour une cave aux 2/3 construite sous terre (ce qui réduit les besoins en climatisation).

Une seule cuvée est produite en AOC Luberon : la Cuvée « Petit Miracle », un vin rouge aux notes de fruits rouges mûrs, récompensée en concours et par le guide Decanter en 2016.

FRUITS CONFITS EN PROVENCE Lilamand, le confisage depuis 153 ans

Des fruits, souvent, des légumes, parfois, confits… Dans cette famille les secrets de fabrication se transmettent de génération en génération. Pierre Lilamand en est le dernier dépositaire.

Pierre Lilamand

Vos gestes et techniques ont-ils évolué en 153 ans ?

Pierre Lilamand : Très peu. Les seules évolutions notables ce sont les nouveaux fruits exotiques comme les kumquats, les ananas victoria ou les kiwis inconnus au XIXe siècle. La vapeur aussi a remplacé le charbon. Autrefois, le feu nu léchait les bassines de cuivre, désormais, c’est un flux constant de vapeur, plus douce.

Quelles sont les grandes étapes et les principes du confisage ?

Pierre Lilamand : L’essentiel réside dans la sélection. Certains doivent être pelés (poires, melons, ananas). On les blanchit, c’est-à-dire qu’on les plonge plus ou moins longtemps dans de l’eau plus ou moins bouillante afin de les ramollir et favoriser la pénétration de sucre. On plonge enfin le fruit dans un sirop de sucre. Le confisage, c’est une succession de 6 à 7 bouillons et de temps de repos de 3 semaines à 1 mois.

Où faites-vous votre marché ?

Pierre Lilamand : On travaille les variétés anciennes avec des producteurs d’ici dont certains vendaient déjà à mon père et à mon grand-père ! On achète surtout en Provence afin de décider avec le paysan du moment parfait de récolte. La maturité parfaite offre un gain gustatif irremplaçable. Nous avons aussi planté 200 abricotiers dans les Alpilles et 2150 amandiers à Maillanne pour garantir les approvisionnements.

SOURCE https://www.myprovence.fr/article/pierre-lilamand-specialiste-fruits-confits-en-provence

Van Gogh en Provence

Avignon

– Visite du Musée Angladon où vous pourrez admirer le seul tableau de Van Gogh en Provence : Wagons de chemin de fer – août 1888.

Itinéraire touristique : Van Gogh en Provence

Puis direction Saint Rémy de Provence

A voir / à faire :

-Visite du monastère de Saint Paul de Mausole, transformé au XIXe siècle en asile et où Van Gogh trouvera refuge au cours de l’année 1889/1890 juste avant de se suicider. Dans l’allée du monastère, un buste en bronze rappelle le séjour du peintre.

Traversée des Alpilles par l’impressionnant Val d’Enfer.

Rejoindre Arles

A voir / à faire :

-Passage devant l’Abbaye de Montmajour qui inspira le peintre (possibilité de visite).

-Visite de la ville d’Arles. Son patrimoine romain et roman, Ville de Van Gogh, capitale de la Camargue et chaque année le rendez-vous de la photographie, de la musique, de la tauromachie… Arles est une ville d’art et d’histoire, classée par l’UNESCO comme Patrimoine mondial de l’Humanité. – www.arlestourisme.com

-Évocation de la vie de l’artiste sur les lieux où il vécut et qui lui inspirèrent ses plus belles toiles (L’Hôpital Van Gogh, le Pont Langlois, les Alyscamps, la Place Lamartine…).


Terre de vignes autour D’Uzès

source : https://www.uzes.fr/decouvrir-uzes/a-voir-a-faire/terroir/terre-de-vignes

Les vins du Duché d’Uzès ont une riche histoire qui remonte à l’époque des Grecs et des Phéniciens, voilà plus de 2000 ans. Implanté au cœur des garrigues sur les coteaux les mieux ensoleillés du département du Gard, le petit vignoble bénéficie depuis 2013 d’une AOC spécifique.

Des vins rouges colorés et puissants aux arômes épicés et fruités, des blancs mordorés très aromatiques aux accents d’agrumes et de fruits secs, des rosés frais et vifs couleur rose clair teinté de violine… grâce à un terroir jouissant d’un climat méditerranéen subtilement atténué par les contreforts des Cévennes, le Duché d’Uzès est un vignoble qui offre des vins haut de gamme, généreux et divers.
 

Les vignes sont présentes autour d’Uzès depuis l’Antiquité. Au Moyen Age, le vin servait pour le culte mais l’évêque d’Uzès l’utilisait également en vin d’honneur pour ses hôtes de marque. Jean Racine en séjour chez son oncle, disait même qu’Uzès produisait « le meilleur vin du royaume ». 

Depuis 2013, le vin du Duché d’Uzès est reconnu en appellation d’origine contrôlée (AOC) sur une superficie de 282 hectares. Un peu plus de 10 000 hectolitres sont ainsi produits chaque année par une quarantaine de vignerons indépendants et une dizaine de caves coopératives sur 77 communes aux alentours d’Uzès et qui disposent de leur propre bouteille frappée de l’écusson du duché. Parmi toutes les AOC de la Vallée du Rhône, l’AOC Duché d’Uzès est la première productrice de vin blanc. Le vignoble repose essentiellement sur des sols argilo-calcaires et l’aire de l’appellation s’étend des plaines collinaires de l’Uzège jusque dans les premiers contreforts des Cévennes. Sur des côteaux magnifiquement exposés, et parsemés de capitelles (cabanes de pierre sèche), la vigne cohabite avec les oliviers, les pêchers, les abricotiers et les chênes truffiers.

Je rajoute : les cépages qui composent ces vins en AOP Duché d’Uzès sont : Grenache/Syrah/Mourvèdre/Cinsault/Viognier/Carignan/Marsanne

Qui etait Jacques Fournier futur PAPE en Avignon sous le nom de Benoit XII?

Jacques Fournier, évêque de Mirepoix, est élu pape le 20 décembre 1334, quelques jours seulement après la mort de son prédecesseur. Le nouveau pape Benoît XII est fils de boulanger, originaire de Saverdun, un village du Comté de Foix. Moine cistercien, sa personnalité est imprégnée des valeurs de l’ordre monastique. Humilité et rigueur caractérisent son pontificat, ce qui n’est pas dans les habitudes de la curie. Rarement un pape sera aussi impopulaire de son temps parmi la cour pontificale. Mais railleries, moqueries et sarcasmes s’éteindront lorsqu’il faudra faire le bilan de son passage à la tête de l’Eglise.
Le pape Benoît XII entreprend la construction du Palais des papes quelques semaines seulement après son élection. Il marque l’enracinement de la cour pontificale en Avignon, décevant les partisans d’un retour à Rome remis aux calendes grecques. Rome est toujours peu sure, l’Italie morcelée entre états rivaux est un véritable guépier politique. Avignon est aux portes du royaume de France, première puissance de l’époque, dont le pape cherche le soutien dans ses entreprises, de même que le roi de France a intérêt à avoir un pape à portée de main.Benoit 12 pape en Avignon

Le premier Palais des papes, appelé “Palais vieux” est érigé en quelques années. Plutôt qu’un palais, c’est une forteresse imprenable aux façades austère, aux murs épais, et dont les tours immenses imposent le respect. Le Palais vieux, articulé autour d’un cloître, est à l’image de Benoît XII, sobre voire austère. La forteresse pontificale dressée au dessus de la ville marque la volonté d’indépendance de la Papauté face au roi de France.

Durant son pontificat, Benoît XII lutte activement contre les hérésies et reprend avec vigueur les ordres mendiants tentés par les déviances et le relâchement des moeurs. Rigoureux, il ne cède pas au népotisme pratiqué par ses prédecesseurs. Son oeuvre politique est moins brillante. Benoît XII ne peut pas s’opposer au conflit entre les royaumes de France et d’Angleterre qui mène vers la Guerre de cent ans.
source https://www.horizon-provence.com/papes-avignon/pape_avignon_benoit_12.htm

en savoir un peu plus?

un peu de lecture sur le catharisme

les Trésors du Vaucluse

Demandez moi le programme!

Nouveauté : Avignon secrète!

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Avignon, vous connaissez….mais la ville ne se résume pas au palais de Papes – aussi beau soit il! et au pont d’Avignon. La preuve avec ces lieux d’exception, insolites et méconnus que je vous propose de découvrir.

Le parcours prend place dans le vieil Avignon : nous déambulerons dans la célèbre rue des Teinturiers, la rue des Trois Faucons toute rénovée, l’ancien quartier des Corps Saints, la rue des Lices…et bien d’autres choses. La fin du parcours se fera aux Halles.

Durée 2 heures environ

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Le saviez-vous?Ou trouve t-on, en Provence, le seul tableau de VAN GOGH peint durant son sejour en Provence?

Itinéraire touristique : Van Gogh en Provence
Van Gogh en Provence © Droits gérés Musée Angladon – Avignon

https://www.lexpress.fr/diaporama/diapo-photo/tendances/voyage/avignon-en-six-endroits-secrets_911905.html#photo-0

Vous avez trouvé la réponse?…

C’est à Avignon et on le sait peu voire pas du tout donc la prochaine fois arretez vous au musée ANGLADON pour y admirer en autre le tableau “Wagons de chemin de fer à Arles” peint en 1888

La reconstitution du pont d’Avignon en 3 D époustouflant!

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La reconstitution du pont d’Avignon en 3 D a permis de faire de nombreuses découvertes historiques et scientifiques. Une enquête qui a duré quatre ans menée par des historiens, des chercheurs, des archéologues, des géomorphologues et des architectes. Une aventure scientifique unique qui a permis de découvrir la réalité de l’édifice.Pour mener à bien ce projet, une quinzaine de personnes (CNRS, Centre d’archéologie médiévale, universités d’Avignon, Aix-Marseille et Lyon) ont mis leurs compétences en synergie pour aboutir à ce résultat unique, à savoir, découvrir pour la première fois à quoi ressemblait ce site de 920 m de long composé de vingt-deux arches qui reliait d’une part, le Palais des papes et Avignon et d’autre part, la tour Philippe Le Bel à Villeneuve.

Attirer encore plus de touristes

“Il s’agit de deux rives, deux régions et deux départements et un projet interdisciplinaire pour le bonheur de tous”, a souligné Jean-Marc Roubaud, maire de Villeneuve et président du Grand Avignon. “Le résultat nous a bluffés, s’est exclamé pour sa part Cécile Helle, maire d’Avignon. Il magnifie, valorise notre pont qui fait partie de notre patrimoine culturel. Chacun va pouvoir se l’approprier. En complément, ce sentier numérique avec une halte sur la Barthelasse sera un moyen d’attirer encore plus de touristes. Il y en a eu 380 000 l’an dernier sur le pont Saint-Bénezet.”

Photos aériennes avec des drones

Pour ce travail, scientifiques et techniciens ont réalisé des photos aériennes par drones, et des carottages des piles du pont pour savoir de combien de mètres elles étaient réellement espacées. Une opération qui a, au total, coûté 2,4 millions d’euros, co-financée par Le Grand Avignon, les Villes d’Avignon et de Villeneuve, le CNRS, la Compagnie nationale du Rhône, l’Union européenne, la Région Provence-Alpes-Côte-d’Azur.

Six milliards de prise de vue

En tout, six milliards de prises de vues ont été faites, scannées des points les plus hauts, à 360°, permettant de survoler des paysages inédits depuis les tours, les belvédères, les clochers. Grâce aux tablettes et aux smartphones, on pourra par une simple application aller de Saze à Caumont au moyen d’une balade numérique.

Période de glaciation

Ils apprendront ainsi que les travaux du Pont le plus célèbre du monde ont débuté en 1177, qu’il fut détruit en 1226, que la tour Philippe le Bel fut édifiée en 1293, que Louis XIV traversa le pont en 1660 ou encore qu’en 1670, à la suite d’une période de glaciation du Rhône, les phénomènes de crûes ont été violents fragilisant les arches emportées par les eaux.

Le pont d’Avignon, le seul entre Provence et Languedoc

Ils découvriront aussi que l’Ile de la Barthelasse n’existait pas. Quant à la tour Philippe Le Bel, elle contrôlait l’un des carrefours les plus importants du Midi médiéval au cœur d’un système géopolitique complexe né de la Croisade des Albigeois.

Si Le Languedoc est la propriété de Philippe Le Bel, la Provence, elle appartient au roi de Naples, Charles d’Anjou. De fait, à l’époque, le pont d’Avignon est le seul pont entre la Provence et Le Languedoc.

Une chapelle sur le pont

Autre curiosité, enfin, la présence d’une chapelle sur le pont d’Avignon. Selon l’historien Andreas Hartmann-Virnich, “c’est une construction tout à fait originale, sans équivalent en 1770”. Certains pensent naturellement à la protection spirituelle de saint Bénezet ou à l’impact de la présence des papes à Avignon. D’autres encore imaginent un péage. Grâce aux travaux qui vont se poursuivre, la 3D devrait bientôt émettre l’hypothèse la plus plausible.

Belle saison pour Avignon

https://www.laprovence.com/article/edition-vaucluse/5645092/tourisme-au-palais-et-au-pont-une-frequentation-historique.html

Tourisme : au Palais et au Pont, une fréquentation… historique à Avignon

Les deux monuments emblématiques d’Avignon n’avaient pas accueilli autant de visiteurs depuis l’an 2000

Le plus grand palais gothique d’Europe et le pont aux quatre arches, célèbre dans le monde grâce à sa chanson-hymne, sont actuellement lancés dans une dynamique sans précédent en ce qui concerne leur fréquentation respective. Pour preuve, le palais des papes et le pont Saint-Benezet battent depuis le début de l’été leur record historique. L’ancienne demeure des papes, au XIVe siècle, a accueilli 104 656 visiteurs (+16% par rapport à 2018) tandis que 72 432 personnes sont allées vérifier si l’on dansait bien sur le pont d’Avignon (+11 %).

Ce sont les meilleurs résultats jamais enregistrés depuis 2000, qui surpassent le record de fréquentation déjà enregistré au palais des papes en juillet 2015 (98 775 visiteurs) et au pont en 2018 (72 229)” explique-t-on du côté d’Avignon Tourisme, l’organisme gestionnaire des deux monuments.

pour Winthrop University souvenirs d’excursions avec leurs étudiants!

Journée à Nimes, au Pont du GARD et Avignon in English, of course!

le Pont du Gard

“Carol (my French sister):
Thank you for again providing me and our Winthrop group a wonderful two days of learning and fun.
You are a very talented guide and host. Your ability to interact with others and meet their needs is impressive. I am sure that you go home each night exhausted from your days work. “