les Vitraux de l’Eglise Saint Augustin de la Grande Motte

source : https://www.ateliers-loire.fr/fr/jacques-loire-la-grande-motte-eglise-saint-augustin.php

Jacques Loire – La Grande Motte – église Saint Augustin

France

La Grande-Motte

Créateur : Jacques Loire

Type d’édifice : Edifice religieux

Date : 1995 – 1997

Technique : Verres antiques sertis de plomb mis en double vitrage

Verres antique sertis de plomb mis en double vitrage, 1995 – 1996 – 1997, 4

baies, 62 m², Jean Balladur architecte

22 juillet 1209 Le sac de Béziers

Le 22 juillet 1209, la population de Béziers est massacrée suite à la prise de la ville par une armée de croisés venus du nord.

C’est le premier des nombreux drames qui émailleront la croisade contre les Albigeois, destinée à éradiquer l’hérésie cathare dans le Midi

Un massacre, dites-vous ?

Avant qu’ils ne pénètrent dans la ville de Béziers, les croisés auraient demandé au légat Arnaud-Amalric comment distinguer les hérétiques des autres habitants et le représentant du pape aurait répondu par un mot resté fameux : « Tuez-les tous et Dieu reconnaîtra les siens ! ». À vrai dire, ce mot est apocryphe et n’a jamais été prononcé. Il vient du récit du siège par le moine allemand Césaire de Heisterbach, qui ne portait pas les Français dans son coeur.

Les croisés s’en prennent aux seigneurs du Midi

Le roi de France Philippe Auguste étant en guerre avec ses voisins du nord et indisponible, la direction de la croisade a été confiée au légat du pape, Arnaud-Amalric (ou Arnaud-Amaury), abbé de Cîteaux, chef du puissant ordre des moines cisterciens.

Son objectif est d’attaquer les seigneuries et les communautés urbaines qui, bien que catholiques, sont supposées soutenir l’hérésie.

Le légat, qui bénéficie du ralliement forcé et contraint du comte de Toulouse Raimon VI, décide de briser d’abord le maillon le plus faible, à savoir Raimon-Roger de Trencavel, vicomte de Béziers et Carcassonne…

Les croisés font un exemple

Le malheureux vicomte échoue à convaincre les croisés de sa bonne foi. Ipso facto, les croisés marchent sur Béziers, sa capitale. La ville a des greniers pleins de provisions et possède maintes sources à l’intérieur de ses murailles. Elle ne craint pas le siège. À l’opposé, les assiégeants manquent de vivres et doivent affronter une paysannerie hostile. Le siège se présente d’autant plus mal que les croisés ont toute latitude de rentrer chez eux au terme de quarante jours de campagne, selon la coutume féodale.

Pour tenter d’arranger les choses, l’évêque catholique de la ville demande à ses fidèles de livrer 222 bonshommes cathares auxquels ils auraient accordé l’hospitalité. Bien que bons catholiques, les Biterrois refusent la transaction. Ils refusent également de se rendre aux croisés à la suite de leur évêque.

C’est alors qu’une poignée de Biterrois commettent une erreur qui leur sera fatale : ils opèrent une sortie en vue de défier les croisés en rase campagne. Ces derniers profitent de l’occasion pour pénétrer dans la ville, laquelle tombe bientôt entre leurs mains. La population, terrorisée, se réfugie dans l’église Sainte-Madeleine, mais les croisés n’en ont cure et la massacrent à qui mieux mieux…

Avec la prise de Béziers, les chefs de la croisade veulent dissuader les autres villes du Midi de leur résister. Ils ont hâte d’en finir avant que leurs propres hommes ne regagnent leurs seigneuries du nord. Dès le 1er août suivant, les croisés investissent la place forte de Carcassonne, entre Béziers et Toulouse. La cité tombe le 15 août.

source : https://www.herodote.net/22_juillet_1209-evenement-12090722.php

Van Gogh en Provence

Avignon

– Visite du Musée Angladon où vous pourrez admirer le seul tableau de Van Gogh en Provence : Wagons de chemin de fer – août 1888.

Itinéraire touristique : Van Gogh en Provence

Puis direction Saint Rémy de Provence

A voir / à faire :

-Visite du monastère de Saint Paul de Mausole, transformé au XIXe siècle en asile et où Van Gogh trouvera refuge au cours de l’année 1889/1890 juste avant de se suicider. Dans l’allée du monastère, un buste en bronze rappelle le séjour du peintre.

Traversée des Alpilles par l’impressionnant Val d’Enfer.

Rejoindre Arles

A voir / à faire :

-Passage devant l’Abbaye de Montmajour qui inspira le peintre (possibilité de visite).

-Visite de la ville d’Arles. Son patrimoine romain et roman, Ville de Van Gogh, capitale de la Camargue et chaque année le rendez-vous de la photographie, de la musique, de la tauromachie… Arles est une ville d’art et d’histoire, classée par l’UNESCO comme Patrimoine mondial de l’Humanité. – www.arlestourisme.com

-Évocation de la vie de l’artiste sur les lieux où il vécut et qui lui inspirèrent ses plus belles toiles (L’Hôpital Van Gogh, le Pont Langlois, les Alyscamps, la Place Lamartine…).


Forteresse de Salses 2/2

Architecture du château

D’un point de vue général l’architecture du château de Salses est relativement simple. Il s’agit d’un fort de forme rectangulaire (115 mètres de long sur 90 de large) possédant une tour cylindrique à chaque angle. Les murs ont une épaisseur de 10 à 12 mètres de maçonnerie pleine et sont entourés d’une galerie d’escarpe qui joue à la fois le rôle de galerie d’écoute et de galerie de contre-mine, comme expliqué ci-dessous. L’intérieur est divisé en deux parties. La plus grande est à l’Est, elle est centrée autour d’une vaste place d’armes. La seconde, à l’Ouest, est dominée par la tour-donjon.

La partie Est représente la vie quotidienne du fort. La grande place, qui permettait les regroupements militaires mais surtout les activités variées, possédait (et possède toujours) un puits, au centre. Si ça semble être un détail, il faut savoir que c’était la première fois que l’on pensait à la problématique de l’eau dans la construction d’une forteresse, auparavant c’était considéré comme un problème annexe. Plusieurs salles entourent la place. Les plus grandes salles étaient des écuries. 300 chevaux vivaient à Salses, ils étaient répartis dans 3 écuries, une au Sud, l’autre à l’Est, la dernière au Nord. Au-dessus de l’écurie Nord se trouvent les logements de la garnison, pour 1000 à 1200 soldats. Une chapelle était installée à l’angle Nord-Est. Côté Ouest un large fossé traversé par un pont-levis et des hauts bâtiments séparent la partie Est de l’Ouest.

Château de Salses

Château de Salses

La partie Ouest est dominée par la tour-donjon que l’on appelle “tour de l’hommage”. Cette appelation se retrouve dans divers monuments de cette époque, il y a par exemple une tour de l’hommage au Palais des rois de Majorque, au centre-ville de Perpignan. Elle contient aussi une cour intérieure dite “cour du réduit”, on y trouve aussi divers autres salles : une boulangerie (un endroit stratégique à l’époque), une infirmerie, la chambre des vannes, la laiterie et l’étable. Le donjon accueillait les logements des officiers et des bureaux administratifs et disposait d’une petite cour intérieure. La cour du réduit, qui se trouve devant le donjon, est dominé par plusieurs plates-formes desquels les défenseurs pouvaient faire feu sur l’ennemi.

Une des principales curiosités du château est la présence de nombreux couloirs construits dans l’épaisseur des murailles. En fait ces murailles sont un vrai gruyère, de longs couloirs, étroits et bassement voûtés, serpentent à l’intérieur jusqu’à la galerie d’escarpe, dernière galerie juste de l’autre côté du fossé. Toutes ces galeries sont percées de meurtrières donnant la visibilité d’un couloir sur l’autre et permettant de faire feu sur un ennemi qui aurait réussi à pénétrer dans ce dédale. Il est à noter que les meurtrières qui donnaient sur l’extérieur, vers le fossé, sont désormais condamnées : Suite à l’attaque de 1503 un talus a été monté au fond du fossé, contre le mur d’escarpe, pour empêcher les dégâts des mines. Du coup ce talus bouche les meurtrières, comme il bouche aussi les poternes des tours d’angle. Pour en finir avec la galerie d’escarpe, il faut savoir qu’elle suit toutes la longueur du château, de ces 4 murs et des 4 tours d’angle, sans discontinuer.

Plan du château de Salses


Légende

1 : Premier pont-levis2 : Première barbacane3 : Seconde barbacane4 : Barbacane Nord-Ouest

5 : Barbacane Est6 : Second pont-levis et entrée7 : Place d’armes8 : Logement de la garnison

9 : Magasin10 : Ecuries11 : Tour circulaire d’artillerie (une par angle)

12 : Caponnières13 : Fossé Sud14 : Fossé Ouest15 : Fossé Nord16 : Fossé Est

17 : Galerie de contre-escarpe Ouest18 : Galerie de contre-escarpe Nord

19 : Donjon

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Forteresse de Salses 1/2

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source : https://www.les-pyrenees-orientales.com/Patrimoine/ChateauDeSalses.php

De quoi s’agit-il ?

La forteresse de Salses est un magnifique château des XVe et XVIe siècle du Sud de la France, au Nord de Perpignan. Seul exemple de l’architecture espagnole sur le territoire français, il a une architecture spécifique de son époque, une période de l’histoire qui venait de voir l’apparition de l’artillerie à base de boulets métalliques, ce qui modifiait considérablement les techniques de guerre. Parfaitement conservé, il est un très bel exemple du patrimoine militaire roussillonnais.

Les raisons de la construction

Si un château a été construit en ce lieu c’était pour une raison historique évidente. A la fin du XVe le Roussillon appartenait au comté de Catalogne, un comté aux allures d’Empire tellement la mainmise des Catalans était grande sur la Méditerranée, ses côtes et ses îles.

Château de Salses

Divers royaumes furent créés de toutes pièces (Le royaume de Sicile par exemple), mais ils étaient tous aux ordres de Barcelone. Sur la frontière Nord du comté se trouvait la France, rival ayant déjà pris le Roussillon quelques siècles avant. Or c’est à la fin du XVe siècle justement qu’eut lieu la fusion entre le royaume d’Aragon (le royaume officiel du comté de Catalogne) et la Castille, formant la base de la future Espagne. La frontière Nord devenait donc franco-espagnole et revêtait alors un intérêt encore plus grande.

Il fut donc décidé de la protéger en construisant une forteresse moderne, capable de résister aux nouvelles armes que l’Europe découvrait alors : le boulet métallique.

Une position stratégique évidente

Le choix de l’emplacement de la forteresse de Salses fut évident. Géographiquement le Nord du Roussillon est fait de moyenne collines calcaires, les Corbières. Elles forment une barrière infranchissable pour une armée lourdement équipée, car si les fantassins et même les cavaliers arrivent à les passer sans trop de problèmes, les canons, les chariots qui fournissent l’intendance ne peut pas grimper sur ces étroits sentiers. Le chemin normal, c’était donc de suivre la côte. C’est d’ailleurs par là que passent tous les axes de communication modernes, du TGV à l’autoroute. Construire une forteresse à la sortie de ce passage était idéal, en une place-forte on pouvait défendre la totalité de la plaine du Roussillon. Et c’est ce qui fut fait.

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Terre de vignes autour D’Uzès

source : https://www.uzes.fr/decouvrir-uzes/a-voir-a-faire/terroir/terre-de-vignes

Les vins du Duché d’Uzès ont une riche histoire qui remonte à l’époque des Grecs et des Phéniciens, voilà plus de 2000 ans. Implanté au cœur des garrigues sur les coteaux les mieux ensoleillés du département du Gard, le petit vignoble bénéficie depuis 2013 d’une AOC spécifique.

Des vins rouges colorés et puissants aux arômes épicés et fruités, des blancs mordorés très aromatiques aux accents d’agrumes et de fruits secs, des rosés frais et vifs couleur rose clair teinté de violine… grâce à un terroir jouissant d’un climat méditerranéen subtilement atténué par les contreforts des Cévennes, le Duché d’Uzès est un vignoble qui offre des vins haut de gamme, généreux et divers.
 

Les vignes sont présentes autour d’Uzès depuis l’Antiquité. Au Moyen Age, le vin servait pour le culte mais l’évêque d’Uzès l’utilisait également en vin d’honneur pour ses hôtes de marque. Jean Racine en séjour chez son oncle, disait même qu’Uzès produisait « le meilleur vin du royaume ». 

Depuis 2013, le vin du Duché d’Uzès est reconnu en appellation d’origine contrôlée (AOC) sur une superficie de 282 hectares. Un peu plus de 10 000 hectolitres sont ainsi produits chaque année par une quarantaine de vignerons indépendants et une dizaine de caves coopératives sur 77 communes aux alentours d’Uzès et qui disposent de leur propre bouteille frappée de l’écusson du duché. Parmi toutes les AOC de la Vallée du Rhône, l’AOC Duché d’Uzès est la première productrice de vin blanc. Le vignoble repose essentiellement sur des sols argilo-calcaires et l’aire de l’appellation s’étend des plaines collinaires de l’Uzège jusque dans les premiers contreforts des Cévennes. Sur des côteaux magnifiquement exposés, et parsemés de capitelles (cabanes de pierre sèche), la vigne cohabite avec les oliviers, les pêchers, les abricotiers et les chênes truffiers.

Je rajoute : les cépages qui composent ces vins en AOP Duché d’Uzès sont : Grenache/Syrah/Mourvèdre/Cinsault/Viognier/Carignan/Marsanne

12 septembre 1213 : La bataille de Muret

Le 12 septembre 1213, les Français du nord et du sud, en conflit sous le prétexte d’une croisade contre les Cathares, se livrent bataille sous les murailles de Muret, au sud de Toulouse. Le roi Pierre II d’Aragon, qui s’est rangé aux côtés des méridionaux, va y perdre la vie

https://www.bing.com/videos/search?q=bataille+de+muret&&view=detail&mid=041AB49FDE2CD05555D6041AB49FDE2CD05555D6&&FORM=VRDGAR&ru=%2Fvideos%2Fsearch%3Fq%3Dbataille%2Bde%2Bmuret%26FORM%3DHDents

catholiques

Les Français du nord sont guidés par un seigneur d’Ile-de-France, Simon de Montfort. Ils portent la croix sur la poitrine et veulent extirper l’hérésie cathare des terres languedociennes. Les méridionaux, autour du comte de Toulouse Raimon VI et de son beau-frère, le roi Pierre II d’Aragon, sont d’aussi fervents catholiques que les premiers. Mais ils craignent non sans raison que les croisés leur enlèvent leurs droits, leurs terres et leurs coutumes sous prétexte de religion. Le comte Raimon VI et le roi Pierre II d’Aragon vont assiéger ensemble le petit château de Muret, au confluent de la Garonne et de la Louge. Situé à vingt-cinq kilomètres au sud de Toulouse, il appartient au comte du Comminges. Il est occupé par tout juste trente chevaliers et quelques fantassins. Quittant Fanjeaux, dans le Lauragais, Simon de Montfort accourt à leur rescousse avec le gros de ses troupes, soit neuf cents hommes. Sur le chemin, il prend le temps de faire ses dévotions à l’abbaye de Boulbonne. Enfin, il entre dans le château de Muret avec le risque d’y être assiégé à son tour.

Royale imprudence

Pierre II d’Aragon veut tirer la victoire d’une vraie bataille et non d’un siège sans gloire, ce qui, après sa victoire de Las Navas de Tolosa sur les musulmans, lui permettrait de jouer un rôle d’arbitre au nord des Pyrénées comme dans la péninsule ibérique. Au lieu d’attendre que la famine fasse son oeuvre dans le château, il encourage les assiégés à sortir et à se battre en terrain ouvert. Simon de Montfort, habile stratège, répond à son attente en sortant avec ses hommes. Mais il prend la direction du sud, donnant l’impression de la fuite, puis se rabat à l’ouest, traverse la Louge, et fonce sur le camp toulousain, qui compte plus d’un millier d’hommes. En première ligne, face à la cavalerie des croisés, combattent les comtes de Foix et de Comminges ; en deuxième ligne, les troupes d’Aragon ; en troisième ligne, au milieu des archers et des hommes à pied, le comte Raimon VI de Toulouse, qui désapprouve la tactique par trop téméraire du roi d’Aragon. De façon quelque peu inattendue, les croisés, moins nombreux mais plus disciplinés, percent la première ligne et atteignent la deuxième. Là-dessus, Simon de Montfort et ses troupes se lancent dans la mêlée sur le flanc. Pierre II, le héros de Las Navas de Tolosa, est frappé à mort. Les soldats à pied d’Aragon se débandent dès qu’ils apprennent la mort de leur souverain. Les croisés les poursuivent et les massacrent. Le fils et héritier du roi, Jacques (six ans), est quant à lui capturé et plus tard renvoyé dans son royaume au-delà des Pyrénées. Les fantassins de Toulouse sont à leur tour assaillis et tentent d’échapper au massacre en rejoignant les bateaux au mouillage sur la Garonne. Leur comte, qui n’a pas lui-même eu le temps de participer aux combats, se trouve une nouvelle fois isolé. Il n’a d’autre solution que de s’enfuir en Angleterre, chez le roi Jean sans Terre, en attendant l’heure de la revanche.

Vers une guerre nationale

L’année suivante a lieu à Bouvines, au nord, une autre bataille décisive pour le destin de la France. Elle se solde par la victoire du roi Philippe II Auguste, qui s’affirme comme le principal souverain d’Europe. Rassuré sur la solidité de son trône, le roi de France tourne ses yeux vers le drame qui se joue dans le Midi. Il obtient le concours du pape Innocent III, lequel se résigne à déchoir le comte de Toulouse Raimon VI de ses titres par le décret du 14 décembre 1215. Philippe II Auguste assure ses arrières en obtenant l’hommage-lige de Simon de Montfort pour toutes les terres qu’il a conquises dans le Midi, à l’exception du marquisat de Provence (cette ancienne possession des comtes de Toulouse, au nord de la Durance, ne dépend pas des rois capétiens). La guerre, dès lors, de religieuse devient « nationale ».

https://www.herodote.net/12_septembre_1213-evenement-12130912.php

En visite au Palais des Rois de Majorque à Perpignan

Un palais dans la ville Situé au cœur de Perpignan, ce palais médiéval a été pendant près d’un siècle le centre de l’éphémère royaume de Majorque. Achevée après 1300 dans le style gothique, sa construction rappelle le statut de Perpignan comme centre économique, politique et culturel de la Méditerranée médiévale. A partir du XVIè siècle, les ingénieurs français et espagnols l’entourent de murailles pour le transformer en citadelle. Depuis 1958, le Palais des Rois de Majorque est la propriété du Département des Pyrénées-Orientales qui assure sa conservation en l’entretenant, en l’animant et en le valorisant. De nos jours, des visites commentées, des concerts et des manifestations culturelles se déroulent dans son jardin et dans les salles

Peinture à Montpellier : Jean Ranc au Musée Fabre

JEAN RANC - UN MONTPELLIÉRAIN À LA COUR DES ROIS

JEAN RANC (1674-1735), UN MONTPELLIÉRAIN À LA COUR DES ROIS

26 janvier 2020-26 avril 2020

Cet hiver, le musée Fabre présente la première exposition consacrée à Jean Ranc, peintre né à Montpellier en 1674 et qui accomplit une carrière internationale, entre Paris et Madrid. Spécialisé dans le portrait d’apparat, Jean Ranc développa un langage pictural fait d’élégance et de raffinement, pour servir le prestige de ses commanditaires.

D’abord formé dans l’atelier montpelliérain de son père Antoine, Jean gagne Paris en 1696 pour devenir collaborateur de Hyacinthe Rigaud. Reçu à l’Académie royale de peinture et de sculpture en 1703,  il expose un ensemble de onze tableaux au Salon de 1704. Ses clients apprécient la beauté de ses tissus, la brillance de ses moirures et le charme de ses couleurs. Sa renommée lui permet d’exécuter le portrait de grands seigneurs tels que Joseph Bonnier de la Mosson, et même des personnages de rang royal, comme le jeune Louis XV ou le Régent Philippe d’Orléans.

Sa carrière devient internationale lorsqu’en 1722, il est appelé par le roi d’Espagne Philippe V, petit fils de Louis XIV, pour devenir le portraitiste officiel de la cour. L’artiste exécute ainsi les effigies du roi, de la reine, des infants et infantes de la cour d’Espagne, et devient le témoin des échanges matrimoniaux et diplomatiques entre la monarchie française et espagnole.

Grâce aux prêts d’institutions prestigieuses telles que le Musée du Prado, le Patrimonio Nacional, le Musée national de Stockholm ou le Musée du château de Versailles, l’exposition permet de révéler le talent de l’auteur du très célèbre Vertumne et Pomone du musée Fabre. Avec le concours de nombreux collectionneurs particuliers, l’exposition révèle un très bel ensemble d’œuvres inédites.

Nîmes et le Pont du Gard (Gard)

Nîmes et le Pont du Gard (Gard)

La présence romaine a laissé des traces remarquables à Nîmes : des arènes, un temple nommé Maison Carrée, un vestige de remparts appelé tour Magne… Non loin de la ville, on est saisi par la vue qu’offre le Pont du Gard, qui enjambe la rivière Gardon et est environné de garrigue et de bois de chênes verts. Cet aqueduc, comme nombre d’autres sites antiques de la région, est très bien conservé.