Aujourd’hui je vous parle de vin et de viticulture. Belle écoute!
Catégorie : les Alpilles
Visite guidée en tout petit groupe à Saint Guilhem le Désert
Cet été, venez visiter Saint-Guilhem-le-Désert ! Étape incontournable pour les pèlerins sur le chemin de Saint-Jacques-de-Compostelle en provenance d’Arles, le village de Saint-Guilhem-le-Désert niché dans le val de Gellone a tant à vous raconter. Venez arpenter les ruelles du village et laissez-vous guider dans l’église et le cloître de l’ancienne abbaye de Gellone pour découvrir l’histoire et les légendes de ce lieu d’exception. Une étape hors du temps!
Et parce qu’on est sur un terroir viticole exceptionnel, un arret est prévu pour une dégustation de vins!
Au départ de Montpellier/Nimes/Sète – avec ou sans transport-
Excursion en 1/2 journée
(re) voir le portail de Saint Trophime d’Arles
EXTRAIT
Un magnifique ouvrage collectif propose une lecture artistique et théologique du tympan de la cathédrale Saint-Trophime d’Arles. Un guide idéal pour redécouvrir ces sculptures romanes d’exception à l’occasion des Journées du patrimoine.
Les restaurations sont de belles occasions pour mieux connaître les monuments. À Arles, l’intervention de grande ampleur autour de la cathédrale Saint-Trophime – qui s’est échelonnée du milieu des années 1980 à 1996 – a fourni aux historiens d’art l’occasion d’étudier de manière exhaustive le programme iconographique exceptionnel de sa superbe façade romane du XIIe siècle
Un Christ « un, immobile, inaccessible »
L’ensemble dégage une impression de grande stabilité. « Parmi les nombreuses représentations romanes du Seigneur, le Christ d’Arles est un de ceux qui agissent le moins. Il est le Dieu qui est, éternellement, maître du monde et de la création, concentrant en sa personne tous les signes de la royauté : la couronne, le manteau, l’élévation du marchepied, le globe », indique l’historienne de l’art Dominique Rigaux.
« Tout concourt à magnifier celui qui trône depuis l’origine, « un, immobile, inaccessible » », insiste l’historienne. « L’image du Fils s’efface devant celle du Père, le Sauveur devant le Créateur ».
Si ce Christ dégage un sentiment d’intemporalité, il n’en est pas moins un vivant. Les tailleurs de pierre virtuoses lui ont insufflé vie en travaillant avec délicatesse sa longue tunique. Un souffle frémissant anime les plis de son manteau, soyeux et ondulants.
Une méditation sur la béatitude éternelle
L’ensemble de la composition converge vers ce Christ en gloire, entouré des symboles des quatre évangélistes. Le registre inférieur du tympan est consacré au destin des élus et des damnés. Les premiers s’avancent calmement en procession régulière, unis par un geste fraternel : chacun pose la main sur l’épaule de celui qui le précède. De l’autre côté, les damnés sont soudés par une lourde chaîne. Leurs jambes se confondent avec les flammes de l’enfer.
À Arles, l’essentiel ne réside pas dans le jugement, mais dans la Révélation. « Le portail de Saint-Trophime nous donne à voir l’actualité de l’éternité. Ce qui importe, ce n’est pas tant le moment du jugement que son résultat : la contemplation de Dieu » par les élus, note Dominique Devaux
Une vision paisible du jugement
Dans ce tympan, l’enfer se fait d’ailleurs très discret ! Il se réduit même à sa plus simple expression : Satan et un lac de feu sur lequel flotte la barque des réprouvés, conduite par un démon. La faute d’Adam et Ève n’est évoquée qu’en marge. L’expulsion du paradis terrestre n’est pas représentée.
De plus, élus et damnés ne sont pas franchement séparés : il suffirait à Ève de se retourner pour se retrouver dans la file des sauvés. Un détail qui rappelle l’appel, toujours renouvelé, à la conversion…
Pour traiter de l’avenir des justes, les médiévaux ont choisi de miser sur la délicatesse et la tendresse. Conduits par les anges, les élus sont accueillis, deux par deux, sur les genoux des trois patriarches (Abraham, Isaac et Jacob) qui les entourent de leurs bras avec douceur et affection.
Tout autour du tympan, les anges, mains largement ouvertes, appellent à la résurrection. La jubilation du salut est particulièrement visible dans le traitement des visible dans le traitement des trois anges musiciens, figures dynamiques et gracieuses avec leurs mèches tressées et leurs larges ailes déployées. Ils font le grand écart au sommet de l’archivolte, sonnant avec ardeur les trompettes de la résurrection.
en savoir un peu plus : (1) Le portail Saint-Trophime d’Arles, Actes Sud/Ville d’Arles/World Monument Fund, 166 p., 32 €. Un autre ouvrage, toujours chez Actes Sud, est consacré au cloître de l’église.
pas très loin…. https://lesudmakesmehappy.com/wp-admin/post.php?post=2585&action=edit
Terre de vignes autour D’Uzès
source : https://www.uzes.fr/decouvrir-uzes/a-voir-a-faire/terroir/terre-de-vignes
Les vins du Duché d’Uzès ont une riche histoire qui remonte à l’époque des Grecs et des Phéniciens, voilà plus de 2000 ans. Implanté au cœur des garrigues sur les coteaux les mieux ensoleillés du département du Gard, le petit vignoble bénéficie depuis 2013 d’une AOC spécifique.
Des vins rouges colorés et puissants aux arômes épicés et fruités, des blancs mordorés très aromatiques aux accents d’agrumes et de fruits secs, des rosés frais et vifs couleur rose clair teinté de violine… grâce à un terroir jouissant d’un climat méditerranéen subtilement atténué par les contreforts des Cévennes, le Duché d’Uzès est un vignoble qui offre des vins haut de gamme, généreux et divers.
Les vignes sont présentes autour d’Uzès depuis l’Antiquité. Au Moyen Age, le vin servait pour le culte mais l’évêque d’Uzès l’utilisait également en vin d’honneur pour ses hôtes de marque. Jean Racine en séjour chez son oncle, disait même qu’Uzès produisait « le meilleur vin du royaume ».
Depuis 2013, le vin du Duché d’Uzès est reconnu en appellation d’origine contrôlée (AOC) sur une superficie de 282 hectares. Un peu plus de 10 000 hectolitres sont ainsi produits chaque année par une quarantaine de vignerons indépendants et une dizaine de caves coopératives sur 77 communes aux alentours d’Uzès et qui disposent de leur propre bouteille frappée de l’écusson du duché. Parmi toutes les AOC de la Vallée du Rhône, l’AOC Duché d’Uzès est la première productrice de vin blanc. Le vignoble repose essentiellement sur des sols argilo-calcaires et l’aire de l’appellation s’étend des plaines collinaires de l’Uzège jusque dans les premiers contreforts des Cévennes. Sur des côteaux magnifiquement exposés, et parsemés de capitelles (cabanes de pierre sèche), la vigne cohabite avec les oliviers, les pêchers, les abricotiers et les chênes truffiers.
Je rajoute : les cépages qui composent ces vins en AOP Duché d’Uzès sont : Grenache/Syrah/Mourvèdre/Cinsault/Viognier/Carignan/Marsanne
en Arles, rendez vous avec la biodiversité!
LES JOURNÉES MONDIALES DES ZONES HUMIDES AUX MARAIS DU VIGUEIRAT
Les 1er et 2 février
Comme chaque année, les Marais du Vigueirat participent aux Journées mondiales des zones humides (JMZH), manifestation internationale
destinée à commémorer la signature de la Convention sur les zones humides, le 2 février 1971, dans la ville iranienne de Ramsar.
En 2020, le thème de la manifestation sera “Zones humides et biodiversité”.
Au programme :
– Portes ouvertes sur les sentiers de l’Etourneau
– visite guidée ” découvrir un marais en hiver sur le sentie de la Palunette ”
– Randonnée nature au coeur de la Réserve naturelle
– Exposition photographique : concours photo 2019 des Rencontres photographiques animalières et de nature
https://www.arlestourisme.com/fr/manifestation-detail.html&evt=_x0031_3EVT112258
Il y a toujours de bonnes raisons pour aller à Arles cet hiver!
Il y a des villes qui se livrent l’hiver…Arles en fait partie.
C’est le moment révé pour flaner dans les rues et partir à la découverte de cette belle cité que j’affectionne. C’est le moment de venir apprécier les vestiges gallo-romains : l’amphithéatre, le theatre antique, les thermes de Constantin et les impressionnantes cryptoportiques.
Mais ce n’est pas tout : direction l’Hotel Dieu, un havre de paix et une première rencontre avec un hote illustre : Van Gogh dont j’aurai l’occasion de vous reparler; le fameux autoportrait de ” l’homme à l’oreille bandée”, ca vous parle?
Vous n’etes pas encore rassasié…. il y a ce magnifique portail de la Cathedrale Saint Trophime : un regal pour nos yeux, l’élégante façade de l’hotel de ville et la charmante place aux hommes sur laquelle trone la statue de F.Mistral. On termine par une balade atypique le long des quais du Rhone, ca vous dit? pour avoir une autre vision de la ville et on comprend que ce fleuve, le Rhone a façonné le developpement urbain et économique de la ville
http://www.patrimoine.ville-arles.fr/index.php?action=edifice&id=37
Van Gogh à Saint Rémy de Provence
Van Gogh séjourna à Saint-Rémy-de-Provence.
Et Saint Rémy garde la mémoire de l’artiste. Je vous propose un circuit guidé dans la ville pour évoquer son passage, les lieux qu’il a peints et les paysages qui l’ont inspirés.
Une étape à l’hôpital psychiatrique Saint-Paul-de-Mausole on peut visiter la chambre reconstituée que l’artiste occupa pendant son hospitalisation de mai 1889 à mai 1890
Durant l’année où il est hospitalisé à Saint-Rémy-de-Provence Vincent va créer près de 150 peintures qui comptent parmi ses plus grands chefs-d’œuvre.
Partons donc à la découverte des paysages inchangés depuis un siècle
« … vous admirerez La Nuit étoilée de Saint-Rémy, point culminant de cette série frémissante de fièvre, qui inaugure une nouvelle manière de peindre et constitue un sommet inégalé dans l’art du paysage occidental ». (Jean-René Soubiran).
un p’tit air de printemps!
Vous le sentez ? Mais oui, ce petit air de printemps qui commence à pointer le bout de son nez ! Il est partout : dans les champs avec les amandiers en fleurs, dans les collines avec les asperges sauvages qui n’attendent qu’une bonne omelette pour diffuser toutes leurs saveurs et dans les villes avec le retour des hirondelles ? Bref, il est grand temps de prendre l’air.
Demandez nous le programme!
Noel en PROVENCE
Que faites vous cette année pour le 24 décembre?
Je vous propose de passer l’apres midi à la découverte des Baux de Provence et de Saint Rémy de Provence en attendant sagement 23h30.
En effet, depuis plus de 4 siècles, la messe de minuit est célébrée dans l’eglise Saint Vincent selon un rite immuable que je vous invite à venir découvrir. Les habitants des Baux animent la creche vivante mais surtout ce qui vaut le coup d’oeil c’est cette tradition provencale du “pastrage”: le cortège des bergers vient offrir l’agneau dernier-né, le tout au son des tambourins et galoubets. L’agneau est couché sur de la paille dans une petite charette toute illuminée de chandelles multicolores. Puis chacun se retrouve à l’exterieur de l’église pour quelques chants provençaux.
Cette année, à Noel, vous allez vous en mettre plein les yeux!
Et pour faire le lien avec Noel et les Mages, ci -dessous quelques courts extraits de Calendal de F.Mistral qui met à l’hooneur les Seigneurs de Baux et leur celèbre lignée.
Li Prince di Baus, de Frédéric Mistral (courts extraits tirés de “Calendal”)
“[…], tu dois, sur la porte du château, avoir vu l’Astre qui est gravé…[…]
Ce sont les armes traditionnelles des princes des Baux,
la première, par son antique nom comme par sa splendeur, des grandes familles de Provence :
race d’aiglons, jamais vassale qui, de la pointe de ses ailes,
effleura la crête de toutes les hauteurs.
Selon leur dire et leur croyance,
ils comptaient parmi leurs aïeux le mage Balthazar,
duquel un descendant était venu d’Ethiopie planter bourdon sur les Alpilles
et semer dans leurs flancs pierreux les herbes aromatiques et le sang ardent.
De là venait la Belle-Étoile irradiée en seize rais dans leur blason ; […]
de là leur cri de guerre : Au hasard, Balthazar !”
Vous faites quoi le 1er mai? Venez rencontrer une Reine!
Envie de vivre une expérience unique ce 1er mai? Alors, rendez vous en Arles.
Tous les 1er mai, tous les gardians de Camargue ont rendez-vous à Arles C’est la tradition, les Gardians défilent en ville. À 9h30 sur la place du Forum, ils saluent la statue de Frédéric Mistral, puis rejoignent l’église de la Major où ils rendent hommage à leur patron Saint-Georges et se rassemblent enfin sur la place de la Mairie à midi pour la remise des pains bénits. Le spectacle organisé l’après-midi aux arènes rassemble chaque année un large public conquis par l’élégance, la dextérité et la fierté de ces cavaliers.
Profitons de cette belle fête qui n’est pas que folklorique, mais avant tout identitaire, pour re-découvrir le patrimoine arlésien et ses traditions populaires…..La matinée est aussi le rendez vous idéal pour découvrir la Reine d’Arles, tradition née en 1930, en souvenir de Mistral et de son cercle littéraire, le Félibrige
D’ailleurs, le talentueux CHRISTIAN LACROIX, enfant du pays précise que ces Reines sont pour lui une éternelle source d’inspiration! Le costume fait partie du mythe de l’arlésienne. Dans la littérature comme dans la peinture, le costume d’arlésienne a toujours été reconnu pour son charme.
En attendant la réouverture du Musée Arlaten (2018), véritable institution en hommage aux traditions provençales, régalons-nous de ce spectacle en plein-air pour notre plus grande joie!
Tête à tête avec César!
Direction, Arles et le musée de l’Arles Antique.
J’aime ce musée, tout d’abord pour sa localisation qui correspond à l’ancien port romain et situé face à l’ancien cirque.
“ Telle est la situation de cette ville… qu’il n’y a pas au monde d’endroit mieux désigné pour répandre en tous sens les produits de la terre.” (Edit de l’empereur Honorius, mai 418 à Arles)
J’aime ce bâtiment contemporain bleuté aux couleurs de la méditerranée qui abrite les collections archéologiques d’Arles et de son territoire, depuis le Néolithique jusqu’à la fin de l’Antiquité tardive .
enfin, Je ne me lasse pas d’observer ce buste de Jules César sous toutes les coutures, il s’en dégage un magnétisme que je ne peux expliquer
Notre parcours permet de découvrir l’évolution de la ville grace à de superbes maquettes, de comprendre la position stratégique de la ville et de son port, éternelle rivale de Marseille, de son plonger au coeur de la vie quotidienne romaine.
Visite commentée du musée d’une durée de 2 heures : 8 euro/personne adulte + l’entrée au musée
Sur le toit du Luberon
Une randonnée qui vous fera grimper jusqu’au Mourre-Nègre, à 1125 m d’altitude pour une vue panoramique à 360° : à l’est, le plateau de Valensole, les gorges du Verdon, au sud, la Sainte-Victoire, les Monts Auréliens, la Sainte-Baume, le massif de l’étoile, à l’ouest, le Petit Luberon, les Alpilles, la vallée du Rhône, au nord, le mont Ventoux, les monts de Vaucluse, la montagne de Lure. Pique-nique au sommet avant de redescendre à votre rythme sur le village.
Au départ de Cucuron ou de Vaugines, vous découvrirez la végétation de ce massif. Au départ, des pins parasols typiques du climat méditerranéen vous encadreront pour laisser place au sommet, à des pins noirs et des pins des Landes d’altitude.
Pour un souvenir inoubliable, en été , préférez la montée en soirée pour admirer du sommet le coucher du soleil et redescendre à la tombée de la nuit.