le Pont du gard by night!

LES BELLES NUITS D’ETE
Retrouvez tous les soirs du 4 juillet au 30 août de 22h30 à 23h00, le spectacle son et lumière “A la belle étoile”. Profitez d’un moment de magie et de contemplation entre amis ou en famille à la nuit tombée.
INFOS PRATIQUES :
Pour assister à ces nuits « à la Belle Etoile», les meilleures places sont sur la plage. Vous pourrez aussi assister au spectacle depuis la terrasse du restaurant, rive droite.
DATES & HORAIRES : Du 4 juillet au 30 août 2020 à 22h30
DUREE : 30 minutes
Tarifs nocturne à partir de 20h00 l’été : 5€ / adulte 3€ / tarif réduit (étudiant, demandeur d’emplois, PMR, famille nombreuse, RSA – spectacle compris dans le tarif d’entrée jour)

Patrimoine mondial de l’humanité par l’Unesco dans le Gard

C’est au sens propre la classe internationale. Déjà doté de plus de 500 édifices classés ou protégés, le Gard abrite 3 lieux d’exception, élevés au rang de Patrimoine mondial de l’humanité par l’Unesco : le Pont du Gard, l’Abbaye de Saint-Gilles et les grands espaces des Causses et Cévennes. Sans oublier les gorges du Gardon qui ont intégré en 2015 le Club des Réserves mondiales de Biosphère de l’Unesco. À voir absolument ! À tout seigneur tout honneur, le Pont du Gard est le joyau du département, la pièce maîtresse qui ne cesse de surprendre. Le monument antique, inscrit au Patrimoine mondial de l’humanité par l’Unesco depuis 1985, vous donnera tout simplement une idée du génie créateur humain. Construit il y a 2000 ans, le Pont du Gard est le plus important vestige de l’aqueduc romain de 52 km qui transportait l’eau aux 20000 Nîmois de l’époque, depuis la source d’Eure, près d’Uzès. Au-dessus du Gardon et en pleine garrigue, il vous étonnera par ses proportions et sa légèreté malgré un volume équivalent à celui de la Tour Eiffel. Le Pont du Gard, qui accueille aussi de nombreux événements, s’inscrit de plus dans un site culturel très complet avec musées sur 2500 m2, espace interactif pour les enfants et parcours découverte de l’environnement.

L’abbaye de Saint-Gilles est classée depuis 1998 au Patrimoine mondial de l’humanité par l’Unesco, au titre d’étape sur les chemins de Saint Jacques de Compostelle. Cette église du XIIème siècle était au Moyen-Âge un des principaux lieux de pèlerinage chrétiens. Vous serez tout d’abord frappés par les multiples saynètes de la façade romane sculptée et soulignée par d’étonnantes portes rouges. À l’intérieur, la nef de 50 mètres de long et la crypte monumentale s’imposeront à vous. Enfin, vous observerez avec émotion la prousse des courbes de l’escalier hélicoïdal qui émerge des vestiges de l’ancien chœur, aujourd’hui devenu une sorte de jardin romantique à ciel ouvert.

Les Causses et les Cévennes, inscrits en 2011 au Patrimoine mondial de l’humanité par l’Unesco au titre de “paysage culturel de l’agro-pastoralisme méditerranéen”, s’étendent sur plus de 300 000 hectares. Sur ce territoire fascinant, fait de plateaux battus par les vents, de vallées escarpées et de sommets émoussés, c’est tout l’apport des élevages ovins, caprins et bovins qui est désormais reconnu. Cet agro-pastoralisme millénaire et toujours préservé a en effet profondément modifié le paysage, le traçant de drailles, ces sentiers de transhumance, ou le parsemant d’un patrimoine bâti unique. Où que vous y soyez, vous serez inévitablement plongés dans un monde hors du commun, connectés avec la magie profonde du Gard.

Enfin c’est officiel depuis le mardi 9 juin 2015 : les gorges du Gardon ont intégré le Club des Réserves mondiales de biosphère de l’Unesco. Une reconnaissance internationale de la valeur et de la biodiversité du paysage méditerranéen. Il appartient désormais au Syndicat mixte des gorges du Gardon (SMGG), et à l’ensemble des acteurs locaux de mener à bien des actions de préservation, d’éducation et de recherche afin que la connaissance de la zone cœur du territoire soit améliorée et que les choix effectués dans les zones tampon et de transition, en matière d’activités humaines, soient respectueuses de la biodiversité de la zone cœur.

5 chiffres à retenir sur le Pont du Gard

source : https://www.france.fr/fr/occitanie-sud-de-france/liste/5-chiffres-a-retenir-sur-le-pont-du-gard

Monument antique le plus visité de France, aqueduc classé par l’Unesco, le Pont du Gard est l’un des vestiges romains les mieux conservés au monde.

Situé en Occitanie, entre Nîmes, Uzès et Avignon, cette merveille de l’Antiquité est une prouesse technique avec ses dimensions hors normes mais aussi un site magique redevenu naturel depuis son réaménagement dans les années 2000.

49 metres

C’est la hauteur de ce pont-aqueduc construit par les Romains au 1er siècle de notre ère, un record pour l’époque ! Il reste aujourd’hui le seul exemple de pont antique à 3 étages encore debout avec une triple rangée d’arcades superposées : 6 arches au niveau inférieur, 11 au deuxième et 35 au troisième.

50 kilomètres

Le pont faisait partie de l’aqueduc romain qui conduisait l’eau d’Uzès à Nîmes : 50 kilomètres de canalisations traversant la garrigue ou enfouies sous la terre sauf au passage du Gardon. Il fallut enjamber la rivière en construisant cet ouvrage long de 273 mètres aujourd’hui dans sa partie supérieure (360 à l’origine avec 12 arches supplémentaires).

2 000

L’an 2000 marque le début d’une autre histoire pour le Pont du Gard. Utilisé jusqu’au VIe siècle, puis péage au Moyen Âge, il fut pont routier du XVIIIe au XXe siècle. Une Opération Grand Site engagée en 2000 lui a rendu son cadre primitif, sans circulation automobile ni les constructions qui avaient proliféré alentours.

4500 m2 de musée

Un superbe espace muséographique enterré, sur la rive gauche du Pont, retrace de manière ludique et pédagogique l’histoire passionnante de la construction de l’aqueduc et sa fonction dans le mode de vie à l’époque romaine. Au total, 4 500 m2 pour se cultiver, à grand renfort de films, expos, reconstitutions virtuelles…

J.J.Rousseau au PONT DU GARD

Au Pont du Gard
par Jean-Jacques Rousseau

“Après un déjeuner d’excellentes figues, je pris un guide et j’allai voir le Pont du Gard. C’était le premier ouvrage des Romains que j’eusse vu. Je m’attendais à voir un monument digne des mains qui l’avaient construit. Pour le coup, l’objet passa mon attente et ce fut la seule fois de ma vie. Il n’appartenait qu’aux Romains de produire cet effet. L’art de ce simple et noble ouvrage me frappa d’autant plus qu’il est au milieu d’un désert où le silence et la solitude rendent l’objet plus frappant et l’admiration plus vive, car ce prétendu pont n’était qu’un aqueduc. On se demande quelle force a transporté ces pierres énormes si loin de toute carrière et a réuni les bras de tant de milliers d’hommes en un lieu où il n’en habite aucun. Je parcourus les trois étages de ce superbe édifice que le respect m’empêchait presque d’oser fouler sous mes pieds… Le retentissement de mes pas sous ces immenses voûtes me faisait croire entendre la voix de ceux qui les avaient bâties. Je me perdais comme un insecte dans cette immensité. Je sentais, tout en me faisant petit, je ne sais quoi qui m’élevait l’âme et je me disais : “Que ne suis-je Romain !”
Jean-Jacques Rousseau, Les Confessions, I ère partie, Livre VI.

vue du Pont du Gard en 1851 par Edouard Baldus.

Nîmes et le Pont du Gard (Gard)

Nîmes et le Pont du Gard (Gard)

La présence romaine a laissé des traces remarquables à Nîmes : des arènes, un temple nommé Maison Carrée, un vestige de remparts appelé tour Magne… Non loin de la ville, on est saisi par la vue qu’offre le Pont du Gard, qui enjambe la rivière Gardon et est environné de garrigue et de bois de chênes verts. Cet aqueduc, comme nombre d’autres sites antiques de la région, est très bien conservé.