Nîmes. Les Arènes seraient construites sur un ancien amphithéâtre

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Démarrées en octobre 2019, les nouvelles fouilles au sous-sol du centre des Arènes ont révélé plusieurs indices portant à croire à un amphithéâtre antérieur à l’actuel. Il pourrait s’agir du plus ancien édifice de ce genre en Gaule datant début du 1er siècle, peut être vers 25 après J.C.

Commandées par la ville à hauteur de 400 000 €, dont 20 % de la Région, ces recherches menées par l’INRAP et son responsable scientifique Richard Pellé ont permis de découvrir des reliquat de murs, des puisards, des lambeaux de sols et une grande fosse d’environ 26 m de long sur 3 m de large avec la présence de bois. 

Deux monnaies datant du début du 1er siècle, le “Demi as de Nîmes” et le “Drachme de Marseille”, ont été retrouvées ainsi que 140 artéfacts en plomb et en fer. 

Cette fosse en cruciforme suggère la très probable hypothèse d’un amphithéâtre destiné au spectacle construit bien avant l’actuel au même endroit. Des éléments de machineries permettraient de croire à l’utilisation de cette imposante fosse comme coulisses et espaces de stockage.

Un archéologue suisse spécialisé sur les amphithéâtres s’est rend sur place. Des études post-fouilles permettront d’enrichir ces données. Le rapport devrait être rendu en 2021. De nouvelles fouilles seront envisagées pour en savoir davantage. 

Colin Delprat
https://www.youtube.com/watch?v=Zp1TH9inyw8&feature=youtu.be

Une nouvelle exposition au Musée de la Romanité à Nimes

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À Nîmes, le Musée de la Romanité propose, à partir de ce vendredi 20 décembre 2019 et jusqu’au 8 mars 2020, une exploration virtuelle de l’Empire romain. Cette exposition est le fruit des nouvelles technologies de numérisation. Au cours de la visite, nous sommes invités à “voyager dans l’histoire, au fil de projections spectaculaires des sites archéologiques de Palmyre, Aphrodisias, Leptis Magna ou Pompéi… Alliant monuments méconnus et symboles du patrimoine mondial, l’exposition invite à découvrir les modèles urbains et architecturaux des cités romaines, si différents et à la fois si semblables”.

Le travail de relevés numériques 3D de tous ces sites patrimoniaux a été réalisé par la société Iconem qui a déjà conçu des expositions immersives numériques : “Sites éternels” au Grand Palais en 2016 et “Cités millénaires” à l’Institut du monde arabe en 2018. “Entièrement numérique, ce voyage didactique et émotionnel sera le prolongement logique d’une visite de la ville de Nîmes et de ses monuments antiques, remis dans leur contexte, à l’échelle d’un empire, dans une expérience sensorielle à la frontière du virtuel et du réel”, promet le communiqué.

Le Musée de la Romanité est ouvert depuis juin 2018. Il a déjà accueilli plus de 370.000 visiteurs.

Qui était Agrippa?

https://www.louvre.fr/oeuvre-notices/agrippa

On reconnaît dans ce visage empreint de rigueur un portrait d’Agrippa, général et gendre d’Octave-Auguste. Le buste, d’une grande qualité plastique, est une copie d’époque romaine d’un original aujourd’hui perdu. D’après les textes antiques, plusieurs statues ont été érigées en l’honneur d’Agrippa et peuvent donc être à l’origine de ce portrait. Parmi toutes ces possibilités, on retiendra l’hypothèse du grand bronze érigé au Panthéon, aux environs de 25 avant J.-C.

Un portrait de qualité

Le buste représente un homme d’âge mûr, la tête tournée vers la gauche. La chevelure est organisée en mèches courtes et plates ramenées vers l’avant. Le visage, dont le modelé très souple prend en compte les marques de l’âge, est animé d’une grande détermination. Cette autorité qui émane de la figure est particulièrement sensible dans le regard, sur lequel l’arcade sourcilière proéminente vient projeter une ombre. Le sentiment ne s’exprime toutefois pas au travers d’un pathétisme outré ; la réalisation reste en effet d’une grande sobriété.

Un proche d’Octave-Auguste

Ce portrait a été découvert en 1792 dans l’une des propriétés du prince Camille Borghèse à Gabies. Il a été exposé dans la villa du prince à Rome, avant d’être acquis par Napoléon en 1807, avec le reste de la collection Borghèse.L’identification de l’effigie a pu être déterminée avec certitude grâce à la comparaison avec les monnaies : ce visage énergique au regard sombre est celui de Marcus Vipsanius Agrippa (63-12 avant J.-C.), ami et gendre d’Auguste dont il fut aussi le général le plus illustre. Principal artisan des victoires contre Sextus Pompée et Marc Antoine, il a en effet permis d’asseoir le pouvoir du prince. Homme d’Etat et protecteur des arts, son rôle fut déterminant dans la vie politique de Rome puisqu’il assuma les charges de préteur, de gouverneur, de consul et d’édile. Il fut également à l’origine d’une politique urbaine d’envergure, qui vit la rénovation et la construction d’aqueducs (tel le pont du Gard en Gaule), de bains publics, de portiques, d’égouts.

Une copie grecque d’un original romain ?

On conserve plusieurs exemplaire de ce type de portrait. Celui du Louvre se distingue par la grande qualité de son modelé, qui rend sensible la présence des chairs sur la structure osseuse. Aussi a-t-on voulu voir dans ce portrait le travail d’un artiste grec travaillant à Rome, voire une oeuvre originale. En réalité, il s’agit bien d’une copie dérivant d’un modèle romain. Le traitement particulier de la chevelure laisse à penser que ce modèle original était un bronze. Or, si l’on se réfère aux textes antiques, l’une des plus fameuses statues en bronze d’Agrippa est celle érigée au Panthéon. L’édifice, construit sous la direction d’Agrippa, a été achevé en 25 avant J.-C. ; on situe cette copie en marbre quelques années après, aux environs de 25-24 avant J.-C. Cependant, le raisonnement demeure hypothétique : les portraits d’Agrippa ont été retrouvés sans leur base, si bien qu’il est impossible de les rattacher avec certitude aux mentions littéraires.

Agrippa figure sur les As de Nimes associé à Auguste!

dans le Gard, un Patrimoine romain d’exception!

Je vous accompagne à la découverte de cet héritage antique hors du commun…si,si, je pèse mes mots! Venez et vous verrez (Veni, Vidi!)

Découvrons : la maison Carrée pas si carrée tout de meme! Un des temples les mieux conservés de l’époque Romaine (entrée non incluse) ou encore la porte Auguste, vestige des remparts romains et le Jardin de la Fontaine jadis Augusteum, sans oublier l‘amphitheatre communément appelé les Arènes…bref il y a de quoi s’occuper!

le Pont du Gard

Continuation vers le fameux site du Pont du Gard ! Classé au Patrimoine Mondial de l’UNESCO, il est la partie la mieux conservée de l’aqueduc romain qui alimentait en eau potable la ville de Nîmes.Visite guidée sur le site et Temps libre pour découvrir le musée consacrée à la construction du Pont.