L’As de Nîmes a circulé pendant plus de 60 ans, à l’époque christique, au sein du vaste Empire Romain. Bien que connu des amateurs de pièces anciennes, l’As est aussi connu pour donner à la ville son emblème à travers les millénaires.
L’As est certainement le premier emblème reconnu de Nîmes mais nous faisons erreur en le nommant ainsi! Il s’agit en réalité d’un Dupondius, une pièce qui a deux fois la valeur de l’As. Mais bon… Passons! Il y a 2044 ans, le premier As était frappé à Nîmes, une curiosité appelée à connaître une notoriété.

Commençons par le commencement. La République Romaine est déchirée, César vient d’être assassiné et deux camps se forment pour diriger “le monde connu”. A l’ouest, Octave, petit neveu et fils adoptif de César. A l’est, Marc Antoine, fidèle général et Cléopâtre, ancienne conquête du dictateur. L’ultime bataille entre les deux parties aura lieu sur la Méditerranée, à Actium en 31 avant JC. Et avec elle, c’est la République qui fait place à l’Empire.
A l’aide D’Agrippa, Octave remporte la bataille. Une fois Antoine et Cléopâtre suicidés, Octave devient Auguste, l’égal des dieux, et règne seul sur le nouvel Empire Romain. Le premier des empereurs veut notifier sa gloire et celle de ses généraux et demande en 27 avant notre ère qu’une monnaie soit frappée en souvenir de cette instant mémorable et historique.

C’est maintenant que Nîmes devient importante. On connaît l’attachement d’Auguste à cette ville car on devra à l’empereur bon nombre de travaux pharaoniques… Mais celui qui reste aussi éphémère qu’immortel demeure l’emblème de la cité, le fameux As de Nîmes qui fera de la ville un des plus importants centres de monnaie de toutes les provinces de l’Empire.
Une belle pièce composée de cuivre et de zinc (rare), lourde de sens, voilà ce qu’est le Dupondius frappé à Nemausus. L’As au crocodile, comme on dit. Car sur cette pièce, on y trouve un crocodile enchaîné à une palme. C’est la soumission de la grande Egypte à l’immense Rome. On peut y lire COL NEM, Colonia Nemausus autrement dit colonie de Nîmes. En retournant le Dupondius, on voit une chose rare pour l’époque, deux bustes (peut-être pour la valeur du Dupondius que l’on divise en 2 pour avoir un As), celui d’Octave orné d’une couronne de lauriers et celui d’Agrippa (l’orfèvre de la victoire d’Actium), portant fièrement une couronne rostrale que seuls les vainqueurs d’une bataille navale peuvent porter. On peut lire, IMP DIVIF, Empereur, fils du divin César.
Pendant plus de 60 ans et grâce à 3 tirages différents, cette monnaie nîmoise sera largement répandue aux 4 coins de l’Empire Romain. Avec tous ces voyages, c’est Nîmes qui récolte les lauriers de la reconnaissance! Mais ces lauriers seront bien tardifs… Ils ne viendront que sous François 1er, en 1536, quand Nîmes, après des Consuls ou un taureau d’or, prend officiellement le crocodile enchaîné à la palme comme emblème

Bien plus tard, Philippe Starck, designer, retravaille la chose, épure les lignes et poursuit l’histoire. Aujourd’hui, la Place du Marché a un joli crocodile et un grand palmier, tous les monuments connus rappellent cet emblème historique, les joueurs du Nîmes Olympique sont communément appelés “les Crocos” et arborent un maillot floqué de l’emblème romain, la Mairie enchaîne 4 crocodiles flottants dans son grand escalier… Mais ça, c’est une autre histoire!
 
	 
	

 
	
 
	 
	
 
	
 
	 
	 
	 
	


 
	

 
	 
	 
	 
	 
	

 
	
 
	
 La ville de Sète fut fondée en 1666 par Louis XIV pour offrir un débouché maritime au canal du Midi : ainsi naquirent le port de Sète et les joutes nautiques. Quiconque vient visiter Sète se trouve charmé par l’atmosphère de la ville, entre les canaux, les petites placettes et les ruelles du centre-ville. En arrivant dans la ville, on profitera du canal royal, des quais Charles Lemaresquier, ou de la Promenade Jean-Baptise Mary, où l’on peut d’ailleurs manger dans des restaurants de fruits de mer en humant les effluves du port et de la criée. Au menu, tielles, macaronade, bourride de baudroie, rouille de seiche, moules et encornets farcis, soupe de poisson, daurade royale, coquillages de l’étang de Thau, zezettes, frescati… Une balade le long du Quai du Mistral à la Pointe Courte vaut le détour.
La ville de Sète fut fondée en 1666 par Louis XIV pour offrir un débouché maritime au canal du Midi : ainsi naquirent le port de Sète et les joutes nautiques. Quiconque vient visiter Sète se trouve charmé par l’atmosphère de la ville, entre les canaux, les petites placettes et les ruelles du centre-ville. En arrivant dans la ville, on profitera du canal royal, des quais Charles Lemaresquier, ou de la Promenade Jean-Baptise Mary, où l’on peut d’ailleurs manger dans des restaurants de fruits de mer en humant les effluves du port et de la criée. Au menu, tielles, macaronade, bourride de baudroie, rouille de seiche, moules et encornets farcis, soupe de poisson, daurade royale, coquillages de l’étang de Thau, zezettes, frescati… Une balade le long du Quai du Mistral à la Pointe Courte vaut le détour. Pourquoi ne pas visiter Sète en prenant de la hauteur ? Le belvédère du Mont Saint Clair offre un panorama splendide sur la mer, l’étang de Thau et sur la ville quadrillée par ses canaux. Une petite randonnée urbaine – facile, mais cela monte bien quand-même – permet de monter à 175 mètres d’altitude. Il s’agit en fait d’une ancienne île méditerranéenne, avant que ne soit formé le cordon de terre la reliant à ce qui est aujourd’hui la commune de Marseillan. Une forte densité de zones boisées se trouve à l’ouest de l’îlot, dont la forêt domaniale de Sète. A l’est, on trouve le cimetière marin – où sont inhumés Paul Valéry et Jean Vilar – et le phare de Sète. En redescendant, au sud, on ne manquera pas de faire le musée Paul Valéry et le musée de la mer. En redescendant par l’ouest, se dévoilent la plage de la Corniche et la plage des Quilles.
Pourquoi ne pas visiter Sète en prenant de la hauteur ? Le belvédère du Mont Saint Clair offre un panorama splendide sur la mer, l’étang de Thau et sur la ville quadrillée par ses canaux. Une petite randonnée urbaine – facile, mais cela monte bien quand-même – permet de monter à 175 mètres d’altitude. Il s’agit en fait d’une ancienne île méditerranéenne, avant que ne soit formé le cordon de terre la reliant à ce qui est aujourd’hui la commune de Marseillan. Une forte densité de zones boisées se trouve à l’ouest de l’îlot, dont la forêt domaniale de Sète. A l’est, on trouve le cimetière marin – où sont inhumés Paul Valéry et Jean Vilar – et le phare de Sète. En redescendant, au sud, on ne manquera pas de faire le musée Paul Valéry et le musée de la mer. En redescendant par l’ouest, se dévoilent la plage de la Corniche et la plage des Quilles.








