Je vous accompagne à la découverte de cet héritage antique hors du commun…si,si, je pèse mes mots! Venez et vous verrez (Veni, Vidi!)
Découvrons : la maison Carrée pas si carrée tout de meme! Un des temples les mieux conservés de l’époque Romaine (entrée non incluse) ou encore la porte Auguste, vestige des remparts romains et le Jardin de la Fontaine jadis Augusteum, sans oublier l‘amphitheatre communément appelé les Arènes…bref il y a de quoi s’occuper!
Continuation vers le fameux site du Pont du Gard ! Classé au Patrimoine Mondial de l’UNESCO, il est la partie la mieux conservée de l’aqueduc romain qui alimentait en eau potable la ville de Nîmes.Visite guidée sur le site et Temps libre pour découvrir le musée consacrée à la construction du Pont.
il n’y a pas que Notre-Dame de Paris qui a ému la France et le monde : le sort de l’abbaye de Sénanque, qui menaçait de tomber en ruine, a largement frappé les esprits au point de permettre son sauvetage en moins d’un an…« Tout va mieux, tout va bien, nous confirme frère Jean-Marie, prieur de l’abbaye. On fera un bilan définitif des dons en septembre, mais on devrait parvenir à couvrir l’ensemble des besoins. L’abbaye de Sénanque est normalement sauvée… Les premiers travaux devraient commencer à l’automne 2019. »
L’abbaye, située près de Gordes, dans le Vaucluse, revient de loin. Fin octobre 2018, un appel aux dons était officiellement lancé par les moines de la communauté : la nef de l’église du XIIe siècle menaçait de s’effondrer, tout le collatéral est s’affaissait, il fallait fermer l’édifice d’urgence, mettre en place un échafaudage de soutien – loué 7 000 euros par mois – avant d’entamer de lourds travaux de consolidation et de rénovation, estimés au total à 2,2 millions d’euros.
Bern et Semoun en croisade
Stupeur chez les moines, qui comprennent que l’État et les collectivités ne pourront pas tout assumer, il faut au moins trouver 800 000 euros de dons. Ils sortent alors de leur retraite pour battre la campagne en faisant jouer leur réseau… Les catholiques relaient naturellement leur demande, le journal La Croix se fend d’un papier, le quotidien régional La Provence s’émeut du sort de ce joyau local de l’art cistercien…
Mais le coup de pouce médiatique viendra surtout de certaines célébrités qui vont se mobiliser pour la cause, notamment l’humoriste Élie Semoun, qui relaie l’appel aux dons sur son compte Instagram, avec un gros buzz à la clé. Les moines s’étaient souvenus de ses séjours, quand il venait en retraite dans leurs murs, et décident de le contacter, comme on jette une bouteille à la mer…
Stéphane Bern prendra ensuite le relais, au nom de la défense du patrimoine, multipliant dès qu’il le peut les allusions à Sénanque dans ses interviews, conseillant et soutenant les moines dans leur combat. D’autres leur emboîtèrent le pas, à l’image de Mireille Mathieu, Dave ou Michel Drucker…
Loto du patrimoine
Le message passe et les dons affluent rapidement : en février 2019, les moines ont communiqué sur leur site pour annoncer qu’il restait environ 400 000 euros à trouver, la moitié du chemin était donc fait… Quelques grands groupes ont répondu présent, dont Le Crédit agricole et Engie, mais les fondations d’entreprises ont montré moins d’enthousiasme que les particuliers – un point très précis sur les donations sera établi en septembre prochain, en toute transparence.
Après un généreux coup de pouce du conseil départemental, c’est au tour, ce mois-ci, de la région Sud d’accorder une aide de 150 000 euros. Et la sélection de l’abbaye dans le cadre du Loto du patrimoine, parmi 18 sites français emblématiques, a définitivement rassuré les moines sur l’avenir de l’édifice. En principe, dès l’automne prochain, les premiers travaux commenceront avec la mise en place de contreforts sur le collatéral est pour contrebuter l’église, le cintrage de la coupole du clocher, la pose de micropieux pour renforcer les fondations…
Ou pourrait presque parler de miracle, mais le prieur Jean-Marie préfère citer la phrase de saint Jean Chrysostome : « Le Seigneur n’a pas d’autres pieds et de mains que les vôtres aujourd’hui… » Les moines savaient que les prières ne suffiraient pas, qu’il fallait sonner le tocsin et appeler toutes les bonnes volontés à agir. Ils remercient sincèrement chacun pour son geste et son soutien et attendent les dernières oboles pour sauver leur église.
Visiter Avignon : quelles sont les meilleures choses à faire et voir lors d’un séjour dans la Cité des Papes ?
Avignon est une ville du sud de la France située au confluent du Rhône et de la Durance. C’est la plus grande ville et la préfecture du département du Vaucluse. Sa situation privilégiée aux portes de la Provence et son climat méditerranéen ne sont pas ses seuls attraits. En effet, elle possède un riche patrimoine historique qui lui a permis d’être classée au Patrimoine Mondial de l’Unesco en 1995. Surnommée la “Cité des Papes”, en raison de la présence des représentants de l’Eglise de 1309 à 1423, elle offre à ses visiteurs de nombreux témoignages du passé mais aussi une richesse culturelle, à travers notamment le Festival d’Avignon.
Alors que faire à Avignon ? Que ce soit le temps d’un weekend ou pour quelques jours, suivez le guide pour visiter Avignon sans rien manquer de ses incontournables !
Lieu emblématique par excellence de la ville, le Palais des Papes est un lieu incontournable à découvrir lors d’une visite d’Avignon !
Édifiée en 1315, la Résidence pontificale, à la fois forteresse et Palais, fut pendant le 14ème siècle, le siège de la chrétienté d’Occident. Six conclaves se sont tenus dans le Palais d’Avignon. Ils aboutirent à l’élection de 6 papes dont Benoit 12 en 1335.
Le Palais des Papes est la plus grande des constructions gothiques du Moyen-Age. Il est classé depuis 1995, au Patrimoine Mondial de l’Unesco. Plus de 650 000 visiteurs se pressent chaque année pour découvrir cet édifice, faisant ainsi partie des 10 monuments les plus visités en France. Vous pourrez y découvrir plus de 20 espaces différents, dont les appartements privés du Pape, décorés de fresques de l’artiste italien Matteo Giovanetti. Cerise sur le gâteau, les terrasses et remparts offrent des vues exceptionnelles sur la ville.
Le Pont Saint Bénezet, plus connu sous le nom de “Pont d’Avignon” à travers une célèbre chanson, fait lui aussi partie des choses à faire à Avignon. La petite histoire remonte au 19ème siècle, lorsque les Avignonnais avaient pour habitude de se rendre dans des guinguettes au bord du Rhône et formaient alors de joyeuses rondes sous le pont.
Édifié de 1177 à 1185, par un berger ardéchois nommé Bénezet, il ne reste aujourd’hui que 4 arches sur les 22 d’origine. En effet, après de nombreuses reconstructions suite aux guerres et aux inondations, les caprices du Rhône eurent finalement raison de l’édifice en 1669. Il est de nos jours classé Patrimoine Mondial de l’Unesco et quelques 400 000 visiteurs viennent y “danser” chaque année. Il se visite à pied et offre un magnifique panorama sur le Palais des Papes.
3. Visiter un des nombreux musées d’Avignon
Il n’y a pas que le Palais des papes à visiter à Avignon ! La ville possède en effet plusieurs musées de grand intérêt qui raviront les goûts et envies de chacun.
Le Musée Calvet, principal musée de la ville, se situe au sein d’un hôtel particulier du 18ème siècle. Il réunit de nombreuses collections de peintures, sculptures, dessins, arts décoratifs et ethnologie d’Asie, Océanie et Afrique.
Le Musée du Petit Palais, se trouve lui, au bout de la Place du Palais des Papes. Il propose une belle collection de primitifs italiens avec 325 peintures de plus de 130 artistes. Vous trouverez notamment la Vierge à l’enfant de Botticelli ou l’Ange de l’Annonciation de San di Pietro.
La Collection Lambert présente des expositions temporaires d’art contemporain. La galerie porte le nom du collectionneur et se situe dans une riche demeure du 18ème siècle (Hôtel Caumont).
Dans l'édition 2019 du Guide Vert Michelin, le site du Pont du Gard se voit décerner 3 étoiles!
Mais que veulent bien dire cette attribution d'étoiles? le nombre d'étoiles décernées qualifie l'interet de la visite.
Verdict pour le PONT : vaut le voyage! Ah oui, quand meme, 2000 ans d'histoire ça fait toute la différence!
Donc pour tous ceux qui veulent se rafraichir la memoire, rdv au Pont du Gard pour une visite guidée. Je vous y attends!
Voic les 9 critères de visite sur lesquels ces lieux sont évalués
– Ressenti lors de la découverte du site
– Notoriété
– Richesse patrimoniale et richesse de la visite
– Présence de labels
– Valeur patrimoniale ou historique
– Beauté et esthétique
– Authenticité et charme
– Agrément de la visite (aménagement, accessibilité, entretien)
– Qualité de l’accueil
petit bémol : le cout du parking est lui aussi 3 étoiles !
Et Saint Rémy garde la mémoire de l’artiste. Je vous propose un circuit guidé dans la ville pour évoquer son passage, les lieux qu’il a peints et les paysages qui l’ont inspirés.
Une étape à l’hôpital psychiatrique Saint-Paul-de-Mausole on peut visiter la chambre reconstituée que l’artiste occupa pendant son hospitalisation de mai 1889 à mai 1890
Durant l’année où il est hospitalisé à Saint-Rémy-de-Provence Vincent va créer près de 150 peintures qui comptent parmi ses plus grands chefs-d’œuvre.
Partons donc à la découverte des paysages inchangés depuis un siècle
« … vous admirerez La Nuit étoilée de Saint-Rémy, point culminant de cette série frémissante de fièvre, qui inaugure une nouvelle manière de peindre et constitue un sommet inégalé dans l’art du paysage occidental ». (Jean-René Soubiran).
L’artiste français JR investit le J1 pour y mettre en scène l’amour porté par Marseille à la mer et aux voyages. Marseille, terre d’accueil, point de passage ou lieu de départ…
Dans ce géant de verre et de béton armé, paquebot éternellement à quai face à la digue du large, l’artiste imagine une installation monumentale. Prenez part à l’œuvre en fabriquant vous-même la trace de votre passage et laissez-vous surprendre par votre propre déambulation sur d’étonnants passages à emprunter.
Avec ce cheminement sur des parcours démultipliés, nous seront les visiteurs -voyageurs de nos propres histoires, de nos propres routes. Et au fur et à mesure de notre progression, nous serons rappelés à l’existence d’une destination devenue commune à tous….
Vous le sentez ? Mais oui, ce petit air de printemps qui commence à pointer le bout de son nez ! Il est partout : dans les champs avec les amandiers en fleurs, dans les collines avec les asperges sauvages qui n’attendent qu’une bonne omelette pour diffuser toutes leurs saveurs et dans les villes avec le retour des hirondelles ? Bref, il est grand temps de prendre l’air.
Un petit tete à tete avec les cigales, ca vous dit?
Au même titre que le mimosa, la lavande ou les cyprès, les cigales sont de véritables symboles de la Provence; son chant nous ravit et il est synonyme de chaleur. Cet insecte, dans l’Antiquité, symbolisait le poète dans toute son insouciance (« Je suis l’insecte aimé du poète et des dieux », écrira bien plus tard Jean Aicard, dans « Poèmes de la Provence »).
De fin juin à mi-septembre, son chant célèbre l’été, la chaleur, la douceur de vivre et le bien-être des hommes. Et, sa présence, en a fait le porte-bonheur de la maison.
Rappelons nous les vers de la fable de Jean de la Fontaine ”
«Que faisiez-vous au temps chaud ?
Dit-elle à cette emprunteuse.
Nuit et jour à tout venant
Je chantais, ne vous déplaise.”
Nous nous aimerions que les cigales chantent toute l’année! Vivement l’été!
Si La Fontaine la tenait pour une paresseuse, les méditerranéens, eux, la considèrent comme une déesse !
Minuscule est une série d’animation 3D dans des décors naturels ainsi qu’un film tourné dans les parcs des Écrins et du Mercantour. www.minuscule.tv
Je vous propose de passer l’apres midi à la découverte des Baux de Provence et de Saint Rémy de Provence en attendant sagement 23h30.
En effet, depuis plus de 4 siècles, la messe de minuit est célébrée dans l’eglise Saint Vincent selon un rite immuable que je vous invite à venir découvrir. Les habitants des Baux animent la creche vivante mais surtout ce qui vaut le coup d’oeil c’est cette tradition provencale du “pastrage”: le cortège des bergers vient offrir l’agneau dernier-né, le tout au son des tambourins et galoubets. L’agneau est couché sur de la paille dans une petite charette toute illuminée de chandelles multicolores. Puis chacun se retrouve à l’exterieur de l’église pour quelques chants provençaux.
Cette année, à Noel, vous allez vous en mettre plein les yeux!
Et pour faire le lien avec Noel et les Mages, ci -dessous quelques courts extraits de Calendal de F.Mistral qui met à l’hooneur les Seigneurs de Baux et leur celèbre lignée.
Li Prince di Baus, de Frédéric Mistral (courts extraits tirés de “Calendal”)
“[…], tu dois, sur la porte du château, avoir vu l’Astre qui est gravé…[…] Ce sont les armes traditionnelles des princes des Baux, la première, par son antique nom comme par sa splendeur, des grandes familles de Provence : race d’aiglons, jamais vassale qui, de la pointe de ses ailes, effleura la crête de toutes les hauteurs. Selon leur dire et leur croyance, ils comptaient parmi leurs aïeux le mage Balthazar, duquel un descendant était venu d’Ethiopie planter bourdon sur les Alpilles et semer dans leurs flancs pierreux les herbes aromatiques et le sang ardent. De là venait la Belle-Étoile irradiée en seize rais dans leur blason ; […] de là leur cri de guerre : Au hasard, Balthazar !”
« La lavande est l’âme de la Provence ». Jean Giono qualifiait
Fermez les yeux, respirez… Vous êtes en Provence….RESPIREZ
C’est au coeur de l’été, de la mi juin à la mi juillet environ , qu’on voit onduler ces champs de lavandes comme une prairie bleue. Alors soyez prêt ! et surtout n’oubliez pas votre appareil photo!
Attention : La saison est assez courte, donc l’idéal serait de visiter la Provence la dernière semaine de juin et les deux premières de Juillet, ceci pour les champs situés vers Valensole et dans la région du Luberon, Sault.
Visite de Gordes, village perché du Luberon classé parmi les « plus beaux villages de France ». Nous nous arrêterons à l’Abbaye Notre Dame de Sénanque pour un arrêt photos au milieu des champs de lavande.
La route de la lavande nous conduira à Sault, la capitale de la lavande. C’est un petit village situé à 776 mètres d’altitude, surplombant un plateau de lavandes fines. Vous pourrez admirer de sublimes paysages composés de céréales, lavandes, lavandins et autres plantes aromatiques depuis le belvédère.
Plusieurs arrêts photos seront effectués durant le tour.
Bleu, bleu, le ciel de Provence
Blanc, blanc, blanc, le goéland Le bateau blanc qui danse
Blond, blond, le soleil de plomb
Et dans tes yeux
Mon rêve en bleu – bleu – bleu
Certains reconnaissent ils cette chanson?…oui elle date un peu mais le Bleu sera véritablement la couleur de notre journée!
Tout d’abord, commençons par Marseille fondée il y a 26 siècles : une halte s’impose au vieux port et son incontournable marché aux poissons, ambiance marseillaise garantie!
Puis direction Notre dame de la GARDE, véritable emblème de la ville, la bonne Mère nous offre un panorama à 360°.
Mais il est déjà l’heure de partir pour Cassis par le col de la Gineste pour un déjeuner sur le port bordé de maisons colorées qui caractérisent les petits villages de pêche de Provence et je vous rappelle le dicton “Qui a vu Paris et pas Cassis, n’a rien vu »!
Mais le spectacle est bel et bien en mer; donc embarquement immédiat pour découvrir ces merveilles naturelles : les Calanques (une Calanque est une ancienne vallée glaciaire immergée par la mer).
Paysages uniques, majestueux et d’une grande diversité : des crêtes aux falaises tombant à pic dans la mer, des garrigues aux pinèdes, des « calanques » (avancées de mer dans la terre) aux petites anses offrant des plages étroites et parfois inaccessibles, du littoral aux îles de Marseille et de La Ciotat, c’est une mosaïque de paysages remarquables!
Même si quelques cabanons se blottissent dans la pinède de certaines calanques (Callelongue, Marseilleveyre, Sormiou, Morgiou), témoignant de la présence humaine et de la proximité des villes, l’ensemble du massif reste avant tout un espace sauvage.
Enfin quittons le bleu pour le blanc, couleur du vin dominant ici à Cassis pour découvrir cette appellation confidentielle aux vins secs et fruités.
Retour par la route des Crêtes pour y admirer la vue à couper le souffle sur la baie de Cassis.
«Je sais avec certitude que j’ai le sens des couleurs, la peinture dans la peau», écrivait-il de La Haye à son frère Théo en 1882. «Toutefois, renchérissait-il un an plus tard, je m’efforce de ne pas donner trop de détails, car ils effacent la rêverie».
Bien évidemment on associe Van Gogh et une partie de son œuvre picturale au Sud de la France, aux villes d’Arles et de Saint Rémy de Provence.
On le sait moins, Van Gogh est bien venu aux Saintes Maries de la mer; il a traversé durant cinq heures, en diligence: “des vignes, des landes, des terrains plats comme la Hollande”dira t-il.
Vincent découvre le village : « Je ne crois pas qu’il y ait 100 maisons dans ce village ou dans cette ville. Et encore quelles maisons, comme dans nos bruyères et tourbières de Drenthe. Le principal édifice après la vieille église, forteresse antique, est la caserne ».
Il prend pension dans une petite auberge et se met vite au travail. Comme à son habitude, il se promène, cherche les motifs à peindre ou dessiner…
Dans une lettre à Théo, il disait sa crainte que le vent ne l’empêche de travailler dehors, mais en fait il peindra rapidement les trois toiles qu’il a amenées avec lui et réalisera plus d’une dizaine de dessins
En 1888, des Saintes Maries de la Mer, Van Gogh «cherche à exagérer l’essentiel, à laisser exprès le banal dans le vague».
Il avait hâte de voir la mer, la plage le ravit : « Sur la plage toute plate, sablonneuse, de petits bateaux verts, rouges, bleus, tellement jolis comme forme et couleur qu’on pensait à des fleurs ».
Le Midi l’amène à intensifier les tons de sa palette. Vincent écrit dans une lettre à sa sœur Willemien le 30 Mars 1888 : ” Je ne regrette pas moi-même d’être venu ici, car je trouve que la nature y est incroyablement belle, …Tu comprendras que la nature du midi ne peut pas être peinte précisément avec la palette par exemple de Mauve, qui appartient au Nord, et qui est du reste un maître du gris. Mais la palette d’aujourd’hui est absolument riche en couleurs – bleu ciel, rose, orangé, vermillon, jaune vif, vert clair, violet. Mais en intensifiant toutes les couleurs, on retrouve le calme et l’harmonie. ” A regarder ce dernier tableau, c’est déjà presque du Fauvisme!
« L’art oblige l’artiste à ne pas s’isoler ; il le soumet à la vérité la plus humble et la plus universelle. C’est pourquoi les vrais artistes ne méprisent rien ». Albert Camus. Discours de Suède. Discours de réception de Prix Nobel de littératureDu 27 avril 2016 au 29 août 2016, le Mucem accueille Picasso pour une exposition sur la thématique “PICASSO ET LES ARTS ET TRADITIONS POPULAIRES” : 270 œuvres présentées qui s’attache à montrer comment Picasso, tout à la fois inscrit dans son époque et attaché à ses racines, a nourri son travail d’influences issues des arts et traditions populaires
Cette exposition explore l’œuvre de Picasso dans toute sa richesse et réserve son lot de surprises ! D’ailleurs, la scénographie proposée par Jacques Sbriglio et son équipe nous aide à cet émerveillement!
Quatre sections rythment la visite de cette exposition :
Envie de vivre une expérience unique ce 1er mai? Alors, rendez vous en Arles.
Tous les 1er mai, tous les gardians de Camargue ont rendez-vous à Arles C’est la tradition, les Gardians défilent en ville. À 9h30 sur la place du Forum, ils saluent la statue de Frédéric Mistral, puis rejoignent l’église de la Major où ils rendent hommage à leur patron Saint-Georges et se rassemblent enfin sur la place de la Mairie à midi pour la remise des pains bénits. Le spectacle organisé l’après-midi aux arènes rassemble chaque année un large public conquis par l’élégance, la dextérité et la fierté de ces cavaliers.
Profitons de cette belle fête qui n’est pas que folklorique, mais avant tout identitaire, pour re-découvrir le patrimoine arlésien et ses traditions populaires…..La matinée est aussi le rendez vous idéal pour découvrir la Reine d’Arles, tradition née en 1930, en souvenir de Mistral et de son cercle littéraire, le Félibrige
D’ailleurs, le talentueux CHRISTIAN LACROIX, enfant du pays précise que ces Reines sont pour lui une éternelle source d’inspiration! Le costume fait partie du mythe de l’arlésienne. Dans la littérature comme dans la peinture, le costume d’arlésienne a toujours été reconnu pour son charme.
En attendant la réouverture du Musée Arlaten (2018), véritable institution en hommage aux traditions provençales, régalons-nous de ce spectacle en plein-air pour notre plus grande joie!
Voici ma dernière balade guidée, originale et conviviale et qui nous en met plein les yeux. Démarrage de notre journée à La Ciotat, le vieux port garde le charme des petits ports de pêche tout comme celui de Cassis et si vous ne le saviez-pas, c’est à la Ciotat, en 1910 , qu’ est née la pétanque. Donc, tous au boulodrome pour l’organisation d’un tournoi de pétanque, venez vous initier au sport national en Provence. Beau moment d’échanges en perspective!
Puis, balade guidée au cœur du charmant port de pêche avant d’embarquer pour une sortie en bateau de 02h30 pour découvrir ce patrimoine naturel exceptionnel : les Calanques! Falaise du Cap Canaille, Port Miou, En-Vau, La baie de CASSIS que Frédéric Mistral évoquait dans son poème Calendal, « Qui a vist Paris, se noun a vist Cassis, a ren vist » (Qui a vu Paris, s’il n’a pas vu Cassis, n’a rien vu)!
Puis de retour sur la terre ferme, un arrêt s’impose pour une dégustation d’un vin de l’A.O.P Cassis, protégée par le Cap Canaille, la plus haute falaise maritime de France, plongeant d’une hauteur de presque 400 mètres dans la Méditerranée.
Depuis la création de l’appellation, Cassis a bâti sa réputation sur les vins blancs (représentant 80 % de la production). Ces derniers sont connus pour être parmi les meilleurs blancs de Provence. Un dernier regard sur cette magnifique baie, on a qu’une envie….revenir!
“Le soleil n’est jamais si beau qu’un jour où l’on se met en route” Jean Giono, Les Grands Chemins.
Découvrir les paysages sauvages de la Haute-Provence et du Dauphiné, pénétrer la sensibilité et l’œuvre d’un écrivain nourri du pays natal, tels sont les objectifs de ces balades littéraires.
Les itinéraires choisis sont l’occasion de parcourir les sites qui ont marqué Jean Giono, où il a séjourné et fréquenté paysans et bergers. Au cours des balades, des pauses sont mises à profit pour lire des textes de l’auteur et évoquer sa vie et son œuvre. On découvre en serpentant au milieu des oliviers et des amandiers en fleurs actuellement, les paysages que Giono découvrait chaque dimanche, comme s’il était à Delphes : le Luberon, la Durance, les Alpes, les olives dont il était fou et gourmand, qu’il aimait ramasser (pas cueillir) à la main, avec joie; et les martinets qui quittaient les génoises de la ville, telles « des poussières d’avoine sur les bassins » venant les frôler, son père et lui, alors qu’ils se repaissaient de ce spectacle fantastique. […]