Quelques (beaux) lieux à visiter en Provence cet été!

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Provence ou Provences ? Il existe bien une Provence de la terre et une Provence de la mer. Aux rives de Mare nostrum, Marseille, ouverte sur le monde, est née de cet amour avec les lointains depuis Protis et Gyptis. Côté Méditerranée, cheminez des calanques, aux vertigineuses aiguilles minérales se mirant dans les eaux émeraude, au delta du Rhône, où s’épanouissent, entre sansouïres et étangs, troupeaux de taureaux et de chevaux sauvages. Côté arrière-pays, à la beauté parfois inquiétante de la Sainte-Victoire s’opposent les villages d’un Luberon gorgé de chaudes lumières ou les « chemins d’eau » de la méconnue Provence Verte.

Les hôtels particuliers d’Aix-en-Provence

Aix-en-Provence rassemble plus de 150 hôtels particuliers d’inspiration Florentine. Certains sont classés comme l’hôtel de Maurel Pontèves, l’hôtel de Chateaurenard, l’hôtel d’Estienne de Saint-Jean, l’hôtel de Boyer d’Eguilles, l’hôtel de Caumont, l’hôtel de Maynier d’Oppède, l’hôtel d’Albertas ou encore l’hôtel de ville. Pensez aussi à voir aussi les nombreuses fontaines qui présentent aussi une élegante architecture.

Le Vieux-Port de Marseille

Centre historique et culturel de la ville, le Vieux-Port de Marseille a joué différents rôles en fonction des époques. En 600 avant notre ère, c’était une simple calanque nommée calanque du Lacydon, colonisée par les phocéens qui s’installèrent progressivement sur la rive Nord et plus tard sur la rive Sud. Au Moyen-Âge et jusqu’au XIXe siècle, le Vieux-Port de Marseille joue un rôle dans le commerce des marchandises et des colonies françaises, c’est le grand port historique de la France méditerranéenne. Par la suite les activités portuaires sont déplacées et le Vieux-Port de Marseille a aujourd’hui une fonction de plaisance, même si quelques bateaux de pêche rapportent du poisson frais pour alimenter les marchés locaux

Le centre historique d’Avignon

 Classé patrimoine mondial de l’humanité par l’Unesco en 1995, le centre historique d’Avignon se compose du Palais des papes, de l’ensemble épiscopal et du pont d’Avignon, celui de la fameuse chanson, officiellement appelé pont Saint-Bénézet. Si vous venez à Avignon en Juillet, profitez de l’ambiance théâtrale avec la pleine saison du festival. Mais rassurez-vous, Avignon reste la capitale mondiale du théâtre, donc des animations toute l’année.

Le pont du Gard

Une vingtaine de ponts méritent d’être traversés ou vus en France. Célèbres pour leur histoire, leur architecte ou le rôle qu’ils ont joué, le pont du Gard en fait partie. C’est le pont le plus visité de France avec 1,5 millions de visiteurs. Classé au patrimoine de l’UNESCO, il s’impose comme l’un des vestiges romains les plus emblématiques de France. Pour les plus passionnés de randonnée et biodiversité, sachez qu’il existe un parcours en plein air appelé « Mémoires de Garrigue » qui se trouve juste au pied du Pont du Gard.

Arles

Capitale de la Camargue, point de départ du chemin de Compostelle Via Tolosana, Arles est une ville installée sur les bords du Rhône dans laquelle vous vous laisserez gagner par son charme méridional. C’est une cité romaine où petites places et petites ruelles sont regroupées autour des fameuses arènes (un amphithéâtre qui n’est pas sans rappeler le Colisée de Rome), du théâtre, des termes de Constantin ou encore de la nécropole des Alyscamps. Immersion romaine garantie !

Les villages de peintres

Entre Collioure et Aix-en-Provence, les paysages ont inspiré plus d’un peintre. Évidemment, Paul Cézanne et la campagne aixoise, prisée à toutes les époques par la bourgeoisie locale. L’atelier du maître se visite et rassemble des reproductions. Les originaux se trouvant au Petit Palais et au Musée d’Orsay à Paris. Du côté de Collioure se trouve le petit port de pêche, ainsi qu’une balade pour admirer une vingtaine de reproductions de Henri Matisse et André Derain : « Le chemin du fauvisme ».

Les châteaux du Luberon

Les villages perchés dans le Luberon ont autrefois abrité donjons et forteresses. Aujourd’hui il n’en reste plus que quatre facilement repérables dans le paysage. Le château d’Ansouis, le château de Lourmarin, le château de Lacoste et le château de la Tour d’Aigues. Au milieu des vignes, des oliviers ou des villages dont certains labellisés « Plus Beaux Villages de France », Lourmarin et Cucuron entre autres, c’est tout un itinéraire pour découvrir la région sur environ 70 kilomètres, en voiture ou en vélo !

Le théâtre antique d’Orange

Le mieux conservé d’Europe et inscrit au patrimoine mondial de l’Unesco, le théâtre antique d’Orange a été conçu pour étendre la culture romaine. Il comporte plus de 9 500 places assises construites à flanc de colline, mesure 103 mètres de long, 37 mètres de haut et 1,80 mètres d’épaisseur. Le décor au fond de la scène se nomme « scaenae frons », c’est là que se trouve la statue qui représente Auguste. D’autre part, ce mur est très important car il contribue à la qualité du son lors des représentations. Alors convaincu ?

FRUITS CONFITS EN PROVENCE Lilamand, le confisage depuis 153 ans

Des fruits, souvent, des légumes, parfois, confits… Dans cette famille les secrets de fabrication se transmettent de génération en génération. Pierre Lilamand en est le dernier dépositaire.

Pierre Lilamand

Vos gestes et techniques ont-ils évolué en 153 ans ?

Pierre Lilamand : Très peu. Les seules évolutions notables ce sont les nouveaux fruits exotiques comme les kumquats, les ananas victoria ou les kiwis inconnus au XIXe siècle. La vapeur aussi a remplacé le charbon. Autrefois, le feu nu léchait les bassines de cuivre, désormais, c’est un flux constant de vapeur, plus douce.

Quelles sont les grandes étapes et les principes du confisage ?

Pierre Lilamand : L’essentiel réside dans la sélection. Certains doivent être pelés (poires, melons, ananas). On les blanchit, c’est-à-dire qu’on les plonge plus ou moins longtemps dans de l’eau plus ou moins bouillante afin de les ramollir et favoriser la pénétration de sucre. On plonge enfin le fruit dans un sirop de sucre. Le confisage, c’est une succession de 6 à 7 bouillons et de temps de repos de 3 semaines à 1 mois.

Où faites-vous votre marché ?

Pierre Lilamand : On travaille les variétés anciennes avec des producteurs d’ici dont certains vendaient déjà à mon père et à mon grand-père ! On achète surtout en Provence afin de décider avec le paysan du moment parfait de récolte. La maturité parfaite offre un gain gustatif irremplaçable. Nous avons aussi planté 200 abricotiers dans les Alpilles et 2150 amandiers à Maillanne pour garantir les approvisionnements.

SOURCE https://www.myprovence.fr/article/pierre-lilamand-specialiste-fruits-confits-en-provence

La ville entourée d’eau, Port Saint-Louis du Rhône

Entrée récemment dans le Parc naturel régional de Camargue, idéalement située à l’embouchure du grand Rhône, entre terre et mer, la ville de Port Saint Louis est une des trois portes d’entée de la Camargue sauvage. Ouverte sur la Méditerranée, frappée par les vents, Port Saint Louis du Rhône affirme sa tradition maritime avec pécheurs et marins de tous horizons. Depuis de nombreuses années, la plaisance et la nautisme sont en plein essor et accueillent des navigateurs de tous pays. Par ailleurs, les aménagements du littoral et notamment sur la plage Napoléon lui permettent de se faire un nom au niveau des sports de glisse et d’eau. Site idéal pour les sports nautiques, la ville propose une large gamme d’activités comme le kite-surf, le fun-board, la planche à voile ou le catamaran. Port Louis s’illustre aussi à travers d’autres richesses comme sa tour Saint Louis et sa collection ornithologique où vous pourrez admirer la plus grande collection d’oiseaux naturalisés de Camargue.

  • La maison et les entrepôts Bonnardel

Construits par la Compagnie générale de navigation dans les années 1880, les entrepôts accueillent une maison d’habitation, des ateliers de réparation navale, des ateliers de ferronnerie, des bureaux pour les compagnies fluviales et des magasins. Aujourd’hui privés, les bâtiments appartiennent à l’inventaire général du patrimoine culturel et sont la preuve concrète de l’essor qu’a connu la ville avec la construction du Canal Saint-Louis.

  • La conserverie Ferrigno

Entreprise familiale de pêche en Méditerranée depuis 3 générations, c’est la seule conserverie française de poissons de la façade méditerranéenne. (Visites guidées organisées en juillet et août, voir l’Office de Tourisme).

  • Les ports à sec Navy Services et Napoléon

La ville de Port-Saint-Louis-du-Rhône compte 6 ports. Les 2 ports à sec offrent un total de 3200 places à sec en fonction de la taille des bateaux et plus de 200 anneaux de mouillage pour les visiteurs. Port-Saint-Louis-du-Rhône est située entre la Corse et les Baléares, c’est un point de départ idéal. L’embouchure du Rhône est une véritable porte vers l’Europe du Nord

petite histoire du savon de Marseille

LA NAISSANCE DU SAVON DE MARSEILLE

L’histoire du savon de Marseille, de la ville de Marseille et de la savonnerie Fer à Cheval sont étroitement liées et ont évolué ensemble.

Les origines du savon remonte aux égyptiens. Ils décrivaient des recettes de savon sur leurs fameux papyrus. En Europe, les Gaulois étaient apparemment les premiers à fabriquer intentionnellement du savon partant du suif de chèvre et de la potasse de cendres de hêtre. Mais le concept du savon était déjà présent 2000 ans av.JC sur des tablettes d’argile écrites en Sumérien qui mentionnaient l’utilisation d’une sorte de « pâte de savon » pour préparer la laine avant teinture en Mésopotamie.

Les premiers savons remontent certainement aux égyptiens et l’invention du savon dur est attribuée aux gaulois. Cependant c’est dans le bassin méditerranéen que va très rapidement se développer la fabrication du savon. En effet, la Syrie voit naître le fameux savon d’Alep composé d’huile d’olive et d’huile de baies de laurier, de sel, de soude et d’eau. Lors des croisades, le savon d’Alep, l’ancêtre du savon de Marseille, arrive sur les côtes marseillaises : le savon de Marseille est né.

EDIT DE COLBERT DE 1688

C’est à partir du XIIème siècle que les premières savonneries apparaissent tout d’abord sur Toulon puis sur Marseille. Au XVIe et XVIIe siècle, l’industrie se développe et s’organise grâce notamment à l’Edit de Colbert qui en 1688, réglemente la fabrication du savon de Marseille et protège les savonneries Marseillaises au détriment des Toulonnaises. L’édit de Colbert portait également sur les matières premières à utiliser. Il met en avant les matières premières locales : l’huile d’olive pure provenant de Provence ainsi que le sel et la soude directement acheminés de Camargue. Colbert interdit formellement l’utilisation de suif (graisse animale).

En effet, l’utilisation du suif compromet la qualité du savon et abîme le linge. Or le savon de Marseille était essentiellement utilisé par les blanchisseuses et lavandières de métier pour la blanchisserie.

Avec les premières colonies, et la rareté préoccupante de l’huile d’olive, les savonneries se tournent vers le commerce d’autres huiles et notamment l’huile de palme et l’huile de coco. Ces huiles produisent un savon de Marseille de couleur blanche ou beige.  Ce savon, de meilleure qualité, permet le lavage d’étoffes fragiles.

L’ÂGE D’OR DU SAVON DE MARSEILLE

Puis vient l’âge d’or du Savon de Marseille.

Du milieu du 19ème siècle jusqu’à la seconde guerre mondiale, les savonneries marseillaises se multiplient. Il existe plus d’une centaine de savonnerie à Marseille. Elles sont puissantes et souvent détenues par de grandes familles marseillaises. Environ 30% de la population travaillait directement ou indirectement grâce à cette industrie. Le savon de Marseille, reconnu à l’international pour son efficacité, est exporté dans le monde entier et notamment vers nos colonies.

C’est en 1906 qu’est définie la mention « Extra pur 72% d’huiles » qui servait de gage de qualité. En effet, ce pourcentage était nécessaire pour éviter les fraudes où la proportion de l’eau pouvait atteindre 50% du savon. Avec un tel niveau d’eau, le savon perdait la moitié de son poids en quelques utilisations.

C’est durant cette période, en 1850, que s’installe dans la campagne marseillaise, une fabrique de bougie. Vers 1856 une partie de l’activité est transformée en savonnerie et l’autre en traitement des glycérines : c’est le début de l’histoire de la savonnerie Fer à Cheval.

LE DÉCLIN DU SAVON DE MARSEILLE

Après la seconde guerre mondiale, la démocratisation de la machine à laver et l’arrivée des poudres à laver va sonner le déclin du savon de Marseille. Les grandes savonneries rachètent les plus petites, puis se font racheter à leurs tours par de grands groupes internationaux. La savonnerie se diversifie dès les années 1930 en fabriquant des poudres de savon (ancêtre des poudres à laver). Grâce à cette activité, elle va réussir à passer ce cap. Jusqu’en 1986, la savonnerie Fer à Cheval fabriquait même la poudre à laver Le Chat.

LA RENAISSANCE DU SAVON DE MARSEILLE

Aujourd’hui, les consommateurs se recentrent sur les produits dits naturels avec peu d’ingrédients ainsi que des ingrédients d’origine naturels. Il est vrai que le savon de Marseille s’inscrit pleinement dans les nouvelles tendances de consommation comme le zéro déchet où l’on s’intéresse à consommer mieux et consommer moins.

A ce jour la savonnerie Fer à Cheval est le plus gros producteur de Savon de Marseille de la région.

La savonnerie s’engage dans la défense du véritable savon de Marseille et du savoir-faire lié au savon de Marseille. Nous avons obtenu le label EPV (Entreprise du Patrimoine Vivant), mais aussi OFG (Origine France Garantie). Nous sommes également cofondateur de l’UPSM (Union Professionnelle du Savon de Marseille). Nous avons d’ailleurs déposé à l’INPI et auprès du gouvernement une demande d’IGP (Identité Géographique Protégée) pour protéger le véritable Savon de Marseille.

Alors, ça vous tente d’aller découvrir ce patrimoine?

merci à la savonnerie du fer à cheval à Marseille https://www.savon-de-marseille.com/fr/content/20-histoire-savon-de-marseille

https://youtu.be/yQd2jpZB29U

Marseille, coté cuisine

 Marseille Provence Gastronomie 2019 ou MPG2019, sous ce nom de code se cache une initiative du département  des Bouches du Rhône. Donc, c’est la dernière ligne droite avant la fin de cette action de promotion. Une bonne excuse pour se rendre dans la cité phocéenne.

On commence par le marché aux étals alimentaires aux saveurs provencales, on a que l’embarras du choix! Moi, j’ai un (petit) faible pour le marché Bio du mercredi du Cours Julien : fruits, légumes, charcuterie et fromage…un régal pour les yeux avant celui des papilles!

 

Puis direction le bord de mer, il est l’heure de revêtir son tablier de cuisine pour un cours Magistral de cuisine autour du plat emblématique de Marseille… la BOUILLABAISSE, bien sur

L’après midi, direction Aubagne pour un  rendez-vous dans la ferme pédagogique qui produit la brousse du Rove  (AOC obtenue en 2018 ) et des fromages de chèvre fermiers. Sur ce territoire c’est une espèce de chèvres très rustique : la chèvre du Rove qui se nourrit de plantes issues de la garrigue d’où ce gout particulier qui vaut le détour.

 

https://youtu.be/KWADdD4rwf0

Balade au bout du monde à Marseille!

Aujourd’hui,  je vous emmène à Marseille…au bout du monde de Marseille, aux Goudes. Un de mes endroits préférés mais chut ça ferait des jaloux !

Alors les Goudes, c’est où ?

 « Va te jeter aux Goudes » dit le dicton marseillais. C’est dire l’impression de bout du monde qui se dégage de cet endroit mythique de la cité phocéenne. Une jolie route sinueuse, comme un cordon ombilical, relie Marseille aux Goudes et longe le bord de mer depuis le quartier de la Madrague.

Alors les Goudes, qu’est ce que c’est ?

Un vrai petit village de pêcheurs au bout de Marseille.. On y trouve bars, restaurants et surtout des cabanons. Ah le mythique cabanon marseillais !

Alors les Goudes, pourquoi on aime ?

Parce que c’est un lieu dépaysant, le cadre est unique et grandiose et la vue saisissante. Que demander de plus ? C’est le paradis des baigneurs, des pêcheurs, des plongeurs, des amateurs de paysages grandioses et des photographes

Enfin, les Goudes, coté littérature et cinéma, ce fut le  lieu de tournage de certains films de Jean-Pierre Melville, et surtout de pied à terre à Fabio Montale, le héros d’Izzo.

et les Goudes coté histoire : Le port fut, aussi en 1720, un lieu de refuge pour les équipages des convois maritimes atteints de la Peste.

Ne manquez pas le coup d’œil entre Callelongue et le Cap Croisette : on compte de nombreuses fortifications et offre une très belle vue à 360° sur l’île Maire, le passage des Croisettes, la rade de Marseille et l’archipel de Riou.

Alors prêt pour partir au bout du monde?

En tete à tete avec J.R. à Marseille

L’artiste français JR investit le J1 pour y mettre en scène l’amour porté par Marseille à la mer et aux voyages. Marseille, terre d’accueil, point de passage ou lieu de départ…

Dans ce géant de verre et de béton armé, paquebot éternellement à quai face à la digue du large, l’artiste imagine une installation monumentale. Prenez part à l’œuvre en fabriquant vous-même la trace de votre passage et laissez-vous surprendre par votre propre déambulation sur d’étonnants passages à emprunter.

Avec ce cheminement sur des parcours démultipliés, nous seront les visiteurs -voyageurs de nos propres histoires, de nos propres routes. Et au fur et à mesure de notre progression, nous serons rappelés à l’existence d’une destination devenue commune à tous….

un p’tit air de printemps!

Vous le sentez ? Mais oui, ce petit air de printemps qui commence à pointer le bout de son nez ! Il est partout : dans les champs avec les amandiers en fleurs, dans les collines avec les asperges sauvages qui n’attendent qu’une bonne omelette pour diffuser toutes leurs saveurs et dans les villes avec le retour des hirondelles ? Bref, il est grand temps de prendre l’air.

Demandez nous le programme!

 

Marseille, coté plage et cabanons au Vallon des Auffes

« Ma maison c’est un cabanon. Comme presque toutes les maisons ici. Des briques, des planches et quelques tuiles. le mien était construit au-dessus de la mer« .Jean-Claude Izzo

Ville en pleine métamorphose, aujourd’hui sortons un peu des sentiers battus pour une virée marseillaise coté plage mais pas n’importe quelle plage, celle des Catalans : plage mythique des Marseillais.plage-des-catalans-3-fotoliAprès la Grande Peste de 1720, des pêcheurs Catalans viennent pêcher à Marseille : ils pêchent la nuit en utilisant des filets. Les Marseillais eux, pêchent de jour avec des méthodes plus traditionnelles ; Afin d’éviter des conflits, les autorités marseillaises octroient un secteur aux Catalans qui s’installent dans les anciennes infirmeries municipales datées de 1560.

En 1863. après 15 ans de travaux c’est  l’ouverture de la Promenade de la Corniche et  les plages se développent.

Et en 1921 c’est le Création du célèbre Cercle des Nageurs…n ‘oubliez pas que se tient ici le Le bain du nouvel An!

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Mais il est temps d’aller découvrir le Vallon des Auffes  (les auffiers autrefois  préparaient les cordages), charmant petit village de pêcheurs lové dans cette petite calanque. C’est aussi le lieu révé pour y découvrir les fameux cabanons marseillais! Et oui, ici le cabanon, c’est tout un art de vivre!

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On accède au Vallon des Auffes par un petit escalier et une ruelle qui y donnent accès depuis la Corniche. C’est un monde à part, prenez le temps de vous y balader, c’est un lieu hors du temps.

 

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Dès le 19e s. les premières associations ouvrières créent et entretiennent des cabanons bien avant les congés payés. Les cabanons représentent un “modèle de solidarité”.

 

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Comme l’a chanté Vincent Scotto, “le cabanon, c’est une habitation pas plus grande qu’un mouchoir de poche!” Les constructions faites de bric et de broc sans permis de construire ont souvent été victimes de la normalisation du littoral mais quelques cabanons demeurent.

 

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Marseille, Cassis et les Calanques…le grand bleu forever!

Bleu, bleu, le ciel de Provence
Blanc, blanc, blanc, le goéland Le bateau blanc qui danse

Blond, blond, le soleil de plomb
Et dans tes yeux
Mon rêve en bleu – bleu – bleu
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Certains reconnaissent ils cette chanson?…oui elle date un peu mais le Bleu sera véritablement la couleur de notre journée!
Tout d’abord, commençons par Marseille fondée il y a 26 siècles : une halte s’impose au vieux port et son incontournable marché aux poissons, ambiance marseillaise garantie!
Puis direction Notre dame de la GARDE, véritable emblème de la ville, la bonne Mère nous offre un panorama à 360°.

marseille-le-vieux-port-au-soleil-couchant-voiliers--7b77e1T650Mais il est déjà l’heure de partir pour Cassis par le col de la Gineste pour un déjeuner sur le port bordé de maisons colorées qui caractérisent les petits villages de pêche de Provence et je vous rappelle le dicton “Qui a vu Paris et pas Cassis, n’a rien vu »! port_cassis_restaurantOLYMPUS DIGITAL CAMERA

Mais le spectacle est bel et bien en mer; donc embarquement immédiat pour découvrir ces merveilles naturelles : les Calanques (une Calanque est une ancienne vallée glaciaire immergée par la mer).

Paysages uniques, majestueux et d’une grande diversité : des crêtes aux falaises tombant à pic dans la mer, des garrigues aux pinèdes, des « calanques » (avancées de mer dans la terre) aux petites anses offrant des plages étroites et parfois inaccessibles, du littoral aux îles de Marseille et de La Ciotat, c’est une mosaïque de paysages remarquables!

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Même si quelques cabanons se blottissent dans la pinède de certaines calanques (Callelongue, Marseilleveyre, Sormiou, Morgiou), témoignant de la présence humaine et de la proximité des villes,  l’ensemble du massif reste avant tout un espace sauvage.
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Enfin quittons le bleu pour le blanc, couleur du vin dominant ici à Cassis pour découvrir cette appellation confidentielle aux vins secs et fruités.

 

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Retour par la route des Crêtes pour y admirer la vue à couper le souffle sur la baie de Cassis.

 

 

 

Monter au Panier à Marseille, ça vous dit?

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C’est de loin le quartier que je préfère à Marseille, jadis évité y compris par les Marseillais eux-mêmes car poursuivi par sa sale réputation de « coupe gorge »,

Aujourd’hui, victime de son succès et oui, le phénomène « Plus belle la vie » étant passé par là, le quartier s’embourgeoise et certains le voient même comme  un « petit Montmartre marseillais ».La-Maison554f3041d4dc4

517Considéré comme le plus vieux quartier de Marseille, déambuler dans le Panier, c’est une vraie immersion en méditerranée : de petites ruelles aussi étroites qu’escarpées, façades défraichies, vieilles enseigne, ce quartier conserve son atmosphère unique!La-Maison554f305d314f8

 

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Dans ces ruelles piétonnes vous découvrirez de petits bistrots typiques, des artisans uniques, des brocanteurs, antiquaires, ateliers créateurs et concepts stores. De nombreuses boutiques installées au Panier revendiquent le « made in Marseille » que ce soit dans l’habillement, la gastronomie, l’alcool et bien sûr le savon !

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Un peu d’histoire :

C’est au nord de la calanque du Lacydon que les premiers marseillais ont édifiés la cité primitive. Celle-ci s’étendait sur trois buttes :la butte Saint Laurent  à l’ouest, la bute du Panier au centre et la butte des Carmes à l’est. Aujourd’hui plus connu sous le nom de quartier du Panier, à cause de l’auberge « Le Logis du Panier » qui a donné son nom à la rue, puis au quartier.

au XVII e siècle, le Panier voit la bourgeoisie marseillaise délaisser le quartier au profit des nouveaux espaces ouverts sur la Canebière ou la rue de la République. C’est à cette période que le Panier devient un quartier populaire, surpeuplé et mal entretenu et se repliant peu à peu sur lui-même.

Notre découverte de ce quartier (environ 2 heures) s’articule autour de trois places typiques et conviviales : la célèbre Place de Lenche (ancienne agora grecque) du nom d’une grande famille corse, les Linciu, qui firent construire un hôtel particulier à cet endroit. Cette place servant de lieu de rencontre et de marché est celle qui est située la plus en contrebas du quartier. Plus haut nous retrouvons la petite place de Lorette accessible par le passage du même nom situé à la rue de la République. Plus haut encore, la dernière et la plus cachée des places, c’est la place des Moulins. Complètement perchée au sommet de la butte, c’est un espace de tranquillité pour les habitants du quartier. Auparavant, cette place comportait de nombreux moulins qui étaient installés sur ce point le plus haut, d’où son nom. De nos jours, il reste encore un seul et dernier moulin dans le quartier. Elle a la fière allure d’un village provençal avec ses platanes et ses fontaines.

visite panierAlors, vous êtes prêts pour aller découvrir l’âme marseillaise?

Picasso nous invite au Mucem, ça vous tente?

« L’art oblige l’artiste à ne pas s’isoler ; il le soumet à la vérité la plus humble et la plus universelle. C’est pourquoi les vrais artistes ne méprisent rien ». Albert Camus. Discours de Suède. Discours de réception de Prix Nobel de littératurepicasso_caroussel_02Du 27 avril 2016 au 29 août 2016, le Mucem accueille Picasso pour une exposition sur la thématique “PICASSO ET LES ARTS ET TRADITIONS POPULAIRES” : 270 œuvres présentées qui s’attache à montrer comment Picasso, tout à la fois inscrit dans son époque et attaché à ses racines, a nourri son travail d’influences issues des arts et traditions populaires 26_04_PICASSO

Cette exposition explore l’œuvre de Picasso dans toute sa richesse et réserve son lot de surprises ! D’ailleurs, la scénographie proposée par Jacques Sbriglio et son équipe nous aide à cet émerveillement!
Quatre sections rythment la visite de cette exposition :
– Picasso et la vie quotidienne : racines
– Des objets et des thèmes fétiches
– Les techniques et leurs détournements
– L’objet matériau

Picasso Pablo (dit), Ruiz Picasso Pablo (1881-1973). Arles, musée Réattu. MP1990-18.
Picasso Pablo (dit), Ruiz Picasso Pablo (1881-1973). Arles, musée Réattu. MP1990-18.

 

Avec le soutien
exceptionnel
du Musée national
Picasso-Paris
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Pétanque et vin…ça vous tente?

imagesVoici ma dernière balade guidée, originale et  conviviale et qui nous en met plein les yeux. Démarrage de notre journée à La Ciotat, le vieux port garde le charme des petits ports de pêche tout comme celui de Cassis et si vous ne le saviez-pas, c’est à la Ciotat, en 1910 , qu’ est née la pétanque. Donc, tous au boulodrome pour l’organisation d’un tournoi de pétanque, venez vous initier au sport national en Provence. Beau moment d’échanges en perspective!

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Puis, balade guidée au cœur du charmant port de pêche avant d’embarquer pour une sortie en bateau  de 02h30 pour découvrir ce patrimoine naturel exceptionnel : les Calanques! Falaise du Cap Canaille, Port Miou, En-Vau, La baie de CASSIS que Frédéric Mistral évoquait dans son poème Calendal, « Qui a vist Paris, se noun a vist Cassis, a ren vist » (Qui a vu Paris, s’il n’a pas vu Cassis, n’a rien vu)!

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Puis de retour sur la terre ferme, un arrêt s’impose pour une dégustation d’un vin de l’A.O.P Cassis, protégée par le Cap Canaille, la plus haute falaise maritime de France, plongeant d’une hauteur de presque 400 mètres dans la Méditerranée.
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Depuis la création de l’appellation, Cassis a bâti sa réputation sur les vins blancs (représentant 80 % de la production). Ces derniers sont connus pour être parmi les meilleurs blancs de Provence. Un dernier regard sur cette magnifique baie, on a qu’une envie….revenir!

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le MAMO ….Quesaco ?

mamo_visual41-310x478Qu’est-ce que MAMO ?

à Marseille, un nouveau lieu de création artistique est né et pas n’importe où :en plein ciel! — C’est ici, au sommet de La Cité Radieuse édifiée entre 1945 et 1952, que s’installe le MAMO Audi talents awards créé par Ora Ito. Le chef d’oeuvre de Le Corbusier s’offre ainsi un nouveau territoire en devenant l’écrin et le tremplin de la création à venir. Dans ce nouveau centre d’art d’exception, L’esprit Corbu souffle, impulse et diffuse.

La Cité Radieuse n’est pas un monument, c’est un manifeste. Barre de béton érigée sur pilotis, baptisée Unité d’Habitation par Le Corbusier, son architecte, rebaptisée « la maison du Fada » par les riverains, connue et célébrée par tous les amateurs d’architecture de par le monde, cette résidence de 337 appartements en duplex est un village vertical, avec ses rues intérieures, son restaurant, son épicerie, sa librairie, son hôtel, sa crèche et son école.

Paquebot de béton ancré en pleine terre, la Cité Radieuse s’orne d’un toit terrasse qui est encore un pont de navire, une vigie en plein ciel. Le regard y embrasse le territoire à 360°.

Dégustation de navettes…made in Marseille, bien sur !

Les navettes, un secret jalousement gardé à Marseille!

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Mais comment vous la décrire ? C’est une gourmandise en forme de barque qui vous invite à un délicieux voyage.Dorée comme un épi de blé au soleil, légèrement sucrée, délicatement parfumée à la fleur d’oranger, sa texture est surprenante et vous réserve des surprises.Chut !Les mots ne peuvent remplacer les sensations qui s’épanouissent dans votre bouche. D’abord croquante, elle s’attendrit pour vous offrir un bouquet de saveurs.Embarquez, goûtez la et faites le voyage….vous ne l’oublierez plus!

Donc rendez-vous dans l’institution marseillaise : le Four des navettes (136 Rue Sainte – Marseille 7°) : « Plus ancienne boulangerie de Marseille, placée sur la voie sacrée qui mène à l’Abbaye Saint Victor, elle appartient au Maître Artisan Boulanger Jean-Claude Imbert et à son fils Nicolas. Depuis plus de 200 ans, le secret de la recette de la Navette est jalousement gardé et les trois propriétaires du Four des Navettes depuis sa création (en 1781) se sont transmis l’exclusivité du savoir-faire. 

Le four à voûte, construit à la fin du XVIIIème siècle fonctionne encore aujourd’hui et permet d’obtenir la qualité incomparable des navettes. Il leur est exclusivement consacré. 
Élément du patrimoine culturel local, le Four des Navettes a une valeur historique reconnue, mais sa vraie valeur tient à l’attachement gourmand et aux rituels qui sont associés à ces navettes« . http://www.fourdesnavettes.com/

Mais les navettes ne se trouvent pas qu’à Saint-Victor. De l’autre côté du Vieux-Port, au Panier, les habitués du quartier ont aussi leur préférence : Les Navettes des Accoules de l’artisan José Orsoni.

bon appétit!

Vignobles urbains….à Marseille

Inédit…curieuse demande de ce groupe qui voulait absolument voir une parcelle de vigne en plein coeur de la cité phocéenne! Trouvée,  à 100 mètres du Vieux-Port, ce sont un peu moins de 1000 m² qui se cachent, plus exactement le long du boulevard Charles Livon presque en face de l’entrée du Palais du Pharo.

retour sur la petite histoire : Jean-Luc de Bodisko, le Directeur du NewHôtel of Marseille, situé au n°71 du même boulevard et mitoyen à la parcelle.
Jean-Luc de Bodisko explique que cette parcelle exiguë « faisait partie de la propriété publique du fort Saint-Nicolas, qui n’en faisait rien« . Fort du potentiel esthétique et environnemental du lieu, la direction des NewHôtel, a décidé d’en demander le droit d’usage et la « loue ainsi depuis 2008″. Date à laquelle l’hôtel y a planté environ 600 m² de vignes. Les clients du restaurant de l’hôtel ont ainsi la chance de pouvoir contempler un paysage unique dans la ville ! Cette envie vient sans doute de l’activité du propriétaire de l’hôtel qui est également « propriétaire de vignes dans le Luberon«