En savoir plus sur les variétés d’olives de la vallée des Baux de Provence

La typicité des huiles d’olive de la vallée des Baux de Provence vient de l’association de 5 variétés d’olive sur un terroir unique. Ces variétés d’olives sont :

– La Salonenquetire son nom de Salon-de-Provence. L’arbre est sobre, résistant à la sècheresse, le port est retombant. Cette variété confère de l’onctuosité à l’huile. Son rendement est bon, variant de 18 à 22 %. Ce fruit est aussi utilisé pour la confiserie : olives cassées de la vallée des Baux de Provence, parfumées au fenouil.

– La Grossane est pulpeuse et de belle taille. Elle présente des arômes de pamplemousse…, son huile est douce. L’arbre est vigoureux, sa mise à fruit est longue, le port est érigé. Les fruits vont à la confiserie (olive noire de la vallée des Baux de Provence), puis au moulin pour l’huile. Le rendement varie de 15 à17 %. Les arbres de cette variété sont très attachés au terroir des Baux de Provence.

– La Béruguette ou Aglandau est une variété d’olive à huile, avec des rendements de 19 à 22 %. L’huile est d’un vert caractéristique et elle est ardente, ce qui lui procure des capacités de conservation prolongées. Elle peut aussi être utilisée en confiserie.

– La Verdale des Bouches-du-Rhône est typique de ce département, elle résiste correctement au froid. Le fruit long, peut-être utilisé pour la confiserie, en olive verte ou pour la production d’huile avec des rendements compris entre 14 et 15%.

– La Picholine est petite et pointue. Présente dans la vallée des Baux de Provence, elle est plutôt typique du département du Gard. Elle donne une huile au fruité intense avec un peu d’amertume. Le rendement est autour de 17%

De gauche à droite, la Salonenque, l'Aglandau, la Grossane, la Picholine, la Verdale

MAISON-MUSÉE FRÉDÉRIC MISTRAL à Maillane

Figure tutélaire de la Provence, Frédéric Mistral est un poète flamboyant aux multiples facettes, à l’œuvre foisonnante, ancrée dans son époque et consacrée par le prix Nobel de littérature en 1904. Son travail poétique volontiers épique traverse les thèmes, l’histoire, du légendaire et des modes de vie de la Provence. La demeure a été construite et meublée par Frédéric Mistral en 1876, en vue de son mariage. Il vivra de manière continue et créera nombre de ses œuvres dans cette demeure bourgeoise au décor sculpté évoquant les héroïnes mistraliennes et flanquée d’un grand jardin. Selon la volonté du poète, la maison est conservée, tel qu’il l’a aménagée, avec  la totalité des meubles d’origine. Les rideaux, bibelots, objets utilitaires qui s’y rattachent sont également présents et participent du caractère intime et authentique de cette demeure

C’est la maison dans laquelle Frédéric Mistral vécut avec son épouse et reçut de nombreuses personnalités : le grand chef de cuisine de la Reine d’Angleterre : Escoffier ;  le roi de Belgique ; le président Poincaré 

Gai lesert, béu toun soulèu, l’ouro passo que trop lèu e deman plóura belèu.
” Gai lézard, bois ton soleil, l’heure ne passe que trop vite et demain il pleuvra peut-être. “

C’est dans cette maison qu’il terminera Mirèio (œuvre commencée au Mas du Juge) et qu’il écrira Calendau.

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et pour les gourmands, prochain rendez vous chez le confiseur LILAMAND à Saint Rémy de Provence!

https://www.myprovence.fr/article/pierre-lilamand-specialiste-fruits-confits-en-provence

Sur la tombe de Mistral à Maillane

Frédéric Mistral,1830-1914, écrivain de langue provençale,fondateur du Félibrige, natif de Maillane fit faire pour son tombeau, une réplique du pavillon de la Reine Jeanne, qu’il souhaita sans nom. Les modillons autour du dôme représentent une Mireille (jeune fille provençale), une Arlésienne, et ses 2 chiens (Pan Planet et Pan Perdu)
Inscription: “non nobis domine, non nobis , sed nomini tuo, et Provinciae nostrae da gloriam” qui se traduit par ” Non pas à nous, Seigneur, mais à ton nom et à notre Provence, donne gloire”

Les Baux-de-Provence, le village ressucité

https://www.detoursenfrance.fr/destinations/regions/provence-alpes-cotes-dazur/les-baux-de-provence-le-village-ressucite-3778

Du haut de son éperon rocheux, cet extraordinaire nid d’aigle domine la vallée des Alpilles et bien au-delà… Le bourg provençal, couronné par les ruines d’un château, a conservé tout son pouvoir d’enchantement.

Jugée sur un éperon rocheux, les ruines des Baux font l’attractivité de ce bourg.

« Des Baux, je ferais ma capitale » (Frédéric Mistral)

Avec à ses pieds, au nord, les formes chaotiques du val d’Enfer, et à l’ouest le vallon de la Fontaine, le rocher des Baux s’apparente à une nef minérale, étrange et fascinante, dont les chicots de pierre fantomatiques du château enflamment l’imaginaire. Au fil des ruelles et des places, des hôtels particuliers des XVe et XVIe siècles côtoient des maisons Renaissance adossées parfois à des ruines ou à moitié taillées dans le roc.

Le village – une poignée d’habitants sur ces hauteurs – pourrait aujourd’hui obtenir, avec 1,5 million de visiteurs par an, le titre de capitale du tourisme… Au vu de l’affluence certains jours, on pourrait avoir envie de prendre ses jambes à son cou. Pourtant, à chaque fois, le visiteur est comme magnétisé ! Imaginez le tableau : sous vos yeux, un éperon rocheux de calcaire culminant à 245 mètres, long de 900 mètres sur 200 de largeur, est couronné par un vaisseau de pierre déchiqueté qui semble prolonger le roc… La beauté âpre du village, son corps à corps sauvage avec le paysage, son mélange de ruines et de demeures restaurées exercent une irrésistible attraction.

Une histoire mouvementée

Site d’occupation très ancien, les Baux doivent leur puissance aux seigneurs des Baux. Refusant toute vassalité, ces rebelles aventureux étendent leur popuvoir sur les “‘terres baussenques”, soit 79 fiefs (villes ou places fortes) répartis de la Drôme au Var.

Autant dire que l’archétype du paysage de provence est respecté ici !

En 1631, les remparts et le château sont détruits. La seigneurie est vendue à la ville, et les Baux-de-Provence passent aux mains de la famille Grimaldi. En parcourant les immenses ruines de ce château fantôme (7 hectares), on côtoie le fantastique, et il est difficille de ne pas songer au Testament d’Orphée, film de et avec Jean Cocteau, tourné en partie au Baux, et principalement au Val d’Enfer. Aux côtés de Jean Marais et Maria Cassarès , Pablo Picasso et Françoise Sagan, entre autres, y tinrent de petits rôles.

Dantesque val d’Enfer

En contrebas de ce village perché, le val d’Enfer est un site qui excite l’imaginaire depuis la nuit des temps. Creusé dans le plateau, ce vallon présente d’étranges roches calcaires, sculptées par le vent et l’eau, qui prennent un caractère fantastique, avec les jeux d’ombre et de lumière. Ce paysage torturé de roches de molasse aurait inspiré Dante pour sa Divine Comédie. Frédéric Mistral en parlait comme d’un « cataclysme de pierre ». Cocteau y tourna son Testament d’Orphée.

Puique que Frederic Mistral a été évoqué un peu plus haut, faisons quelques km pour nous rendre sur sa tombe à Maillane.

https://lesudmakesmehappy.com/wp-admin/post.php?post=2279&action=edit

La Provence éternelle de Frédéric Mistral – vidéo

https://www.arte.tv/fr/videos/087863-000-A/la-provence-eternelle-de-frederic-mistral/

Les reliefs accidentés couverts de garrigue composent le paysage des Alpilles, dans le Nord des Bouches-du-Rhône. Au bord du massif montagneux se tient Maillane, un petit village provençal qui a vu naître un géant de la littérature française : Frédéric Mistral. Récompensée d’un prix Nobel, son œuvre n’a eu de cesse de rendre hommage à sa terre natale et de défendre la culture et la langue provençales.

Van Gogh en Provence

Avignon

– Visite du Musée Angladon où vous pourrez admirer le seul tableau de Van Gogh en Provence : Wagons de chemin de fer – août 1888.

Itinéraire touristique : Van Gogh en Provence

Puis direction Saint Rémy de Provence

A voir / à faire :

-Visite du monastère de Saint Paul de Mausole, transformé au XIXe siècle en asile et où Van Gogh trouvera refuge au cours de l’année 1889/1890 juste avant de se suicider. Dans l’allée du monastère, un buste en bronze rappelle le séjour du peintre.

Traversée des Alpilles par l’impressionnant Val d’Enfer.

Rejoindre Arles

A voir / à faire :

-Passage devant l’Abbaye de Montmajour qui inspira le peintre (possibilité de visite).

-Visite de la ville d’Arles. Son patrimoine romain et roman, Ville de Van Gogh, capitale de la Camargue et chaque année le rendez-vous de la photographie, de la musique, de la tauromachie… Arles est une ville d’art et d’histoire, classée par l’UNESCO comme Patrimoine mondial de l’Humanité. – www.arlestourisme.com

-Évocation de la vie de l’artiste sur les lieux où il vécut et qui lui inspirèrent ses plus belles toiles (L’Hôpital Van Gogh, le Pont Langlois, les Alyscamps, la Place Lamartine…).