Les ornements pontificaux et les reliques de saint Césaire à Arles

L’église d’Arles est l’une des plus anciennes de Gaule. A l’époque de Césaire (470-542) alors qu’Arles est devenue la capitale administrative des Gaules, la ville atteint son apogée grâce à la personnalité exceptionnelle de Césaire, évêque et futur vicaire du Pape en Gaule. A sa mort, il devient l’un des grands saints vénérés à Arles. De cette notoriété sont parvenues jusqu’à nous des reliques d’une valeur historique inestimable. Ces ornements d’unevaleur exceptionnelle sont exposés dans le cloitre Saint Tromphime et attestent du minutieux travail de restauration.

à deux pas : https://lesudmakesmehappy.com/wp-admin/post.php?post=2573&action=edit

(re) voir le portail de Saint Trophime d’Arles

Cathédrale Saint-Trophime d'Arles — Wikipédia

https://www.la-croix.com/Culture/Expositions/Journees-Patrimoine-revisiter-tympan-Saint-Trophime-dArles-2017-09-14-1200876776

EXTRAIT

Un magnifique ouvrage collectif propose une lecture artistique et théologique du tympan de la cathédrale Saint-Trophime d’Arles. Un guide idéal pour redécouvrir ces sculptures romanes d’exception à l’occasion des Journées du patrimoine.

Les restaurations sont de belles occasions pour mieux connaître les monuments. À Arles, l’intervention de grande ampleur autour de la cathédrale Saint-Trophime – qui s’est échelonnée du milieu des années 1980 à 1996 – a fourni aux historiens d’art l’occasion d’étudier de manière exhaustive le programme iconographique exceptionnel de sa superbe façade romane du XIIe siècle

Un Christ « un, immobile, inaccessible »

L’ensemble dégage une impression de grande stabilité. « Parmi les nombreuses représentations romanes du Seigneur, le Christ d’Arles est un de ceux qui agissent le moins. Il est le Dieu qui est, éternellement, maître du monde et de la création, concentrant en sa personne tous les signes de la royauté : la couronne, le manteau, l’élévation du marchepied, le globe », indique l’historienne de l’art Dominique Rigaux.

« Tout concourt à magnifier celui qui trône depuis l’origine, « un, immobile, inaccessible » », insiste l’historienne. « L’image du Fils s’efface devant celle du Père, le Sauveur devant le Créateur ».

Si ce Christ dégage un sentiment d’intemporalité, il n’en est pas moins un vivant. Les tailleurs de pierre virtuoses lui ont insufflé vie en travaillant avec délicatesse sa longue tunique. Un souffle frémissant anime les plis de son manteau, soyeux et ondulants.

Une méditation sur la béatitude éternelle

L’ensemble de la composition converge vers ce Christ en gloire, entouré des symboles des quatre évangélistes. Le registre inférieur du tympan est consacré au destin des élus et des damnés. Les premiers s’avancent calmement en procession régulière, unis par un geste fraternel : chacun pose la main sur l’épaule de celui qui le précède. De l’autre côté, les damnés sont soudés par une lourde chaîne. Leurs jambes se confondent avec les flammes de l’enfer.

À Arles, l’essentiel ne réside pas dans le jugement, mais dans la Révélation. « Le portail de Saint-Trophime nous donne à voir l’actualité de l’éternité. Ce qui importe, ce n’est pas tant le moment du jugement que son résultat : la contemplation de Dieu » par les élus, note Dominique Devaux

Une vision paisible du jugement

Dans ce tympan, l’enfer se fait d’ailleurs très discret ! Il se réduit même à sa plus simple expression : Satan et un lac de feu sur lequel flotte la barque des réprouvés, conduite par un démon. La faute d’Adam et Ève n’est évoquée qu’en marge. L’expulsion du paradis terrestre n’est pas représentée.

De plus, élus et damnés ne sont pas franchement séparés : il suffirait à Ève de se retourner pour se retrouver dans la file des sauvés. Un détail qui rappelle l’appel, toujours renouvelé, à la conversion…

Pour traiter de l’avenir des justes, les médiévaux ont choisi de miser sur la délicatesse et la tendresse. Conduits par les anges, les élus sont accueillis, deux par deux, sur les genoux des trois patriarches (Abraham, Isaac et Jacob) qui les entourent de leurs bras avec douceur et affection.

Tout autour du tympan, les anges, mains largement ouvertes, appellent à la résurrection. La jubilation du salut est particulièrement visible dans le traitement des visible dans le traitement des trois anges musiciens, figures dynamiques et gracieuses avec leurs mèches tressées et leurs larges ailes déployées. Ils font le grand écart au sommet de l’archivolte, sonnant avec ardeur les trompettes de la résurrection.

en savoir un peu plus : (1) Le portail Saint-Trophime d’Arles, Actes Sud/Ville d’Arles/World Monument Fund, 166 p., 32 €. Un autre ouvrage, toujours chez Actes Sud, est consacré au cloître de l’église.

pas très loin…. https://lesudmakesmehappy.com/wp-admin/post.php?post=2585&action=edit

La Provence éternelle de Frédéric Mistral – vidéo

https://www.arte.tv/fr/videos/087863-000-A/la-provence-eternelle-de-frederic-mistral/

Les reliefs accidentés couverts de garrigue composent le paysage des Alpilles, dans le Nord des Bouches-du-Rhône. Au bord du massif montagneux se tient Maillane, un petit village provençal qui a vu naître un géant de la littérature française : Frédéric Mistral. Récompensée d’un prix Nobel, son œuvre n’a eu de cesse de rendre hommage à sa terre natale et de défendre la culture et la langue provençales.