Quelques (beaux) lieux à visiter en Provence cet été!

https://www.detoursenfrance.fr/patrimoine/destinations/15-lieux-a-visiter-en-provence-cet-ete-7737

Provence ou Provences ? Il existe bien une Provence de la terre et une Provence de la mer. Aux rives de Mare nostrum, Marseille, ouverte sur le monde, est née de cet amour avec les lointains depuis Protis et Gyptis. Côté Méditerranée, cheminez des calanques, aux vertigineuses aiguilles minérales se mirant dans les eaux émeraude, au delta du Rhône, où s’épanouissent, entre sansouïres et étangs, troupeaux de taureaux et de chevaux sauvages. Côté arrière-pays, à la beauté parfois inquiétante de la Sainte-Victoire s’opposent les villages d’un Luberon gorgé de chaudes lumières ou les « chemins d’eau » de la méconnue Provence Verte.

Les hôtels particuliers d’Aix-en-Provence

Aix-en-Provence rassemble plus de 150 hôtels particuliers d’inspiration Florentine. Certains sont classés comme l’hôtel de Maurel Pontèves, l’hôtel de Chateaurenard, l’hôtel d’Estienne de Saint-Jean, l’hôtel de Boyer d’Eguilles, l’hôtel de Caumont, l’hôtel de Maynier d’Oppède, l’hôtel d’Albertas ou encore l’hôtel de ville. Pensez aussi à voir aussi les nombreuses fontaines qui présentent aussi une élegante architecture.

Le Vieux-Port de Marseille

Centre historique et culturel de la ville, le Vieux-Port de Marseille a joué différents rôles en fonction des époques. En 600 avant notre ère, c’était une simple calanque nommée calanque du Lacydon, colonisée par les phocéens qui s’installèrent progressivement sur la rive Nord et plus tard sur la rive Sud. Au Moyen-Âge et jusqu’au XIXe siècle, le Vieux-Port de Marseille joue un rôle dans le commerce des marchandises et des colonies françaises, c’est le grand port historique de la France méditerranéenne. Par la suite les activités portuaires sont déplacées et le Vieux-Port de Marseille a aujourd’hui une fonction de plaisance, même si quelques bateaux de pêche rapportent du poisson frais pour alimenter les marchés locaux

Le centre historique d’Avignon

 Classé patrimoine mondial de l’humanité par l’Unesco en 1995, le centre historique d’Avignon se compose du Palais des papes, de l’ensemble épiscopal et du pont d’Avignon, celui de la fameuse chanson, officiellement appelé pont Saint-Bénézet. Si vous venez à Avignon en Juillet, profitez de l’ambiance théâtrale avec la pleine saison du festival. Mais rassurez-vous, Avignon reste la capitale mondiale du théâtre, donc des animations toute l’année.

Le pont du Gard

Une vingtaine de ponts méritent d’être traversés ou vus en France. Célèbres pour leur histoire, leur architecte ou le rôle qu’ils ont joué, le pont du Gard en fait partie. C’est le pont le plus visité de France avec 1,5 millions de visiteurs. Classé au patrimoine de l’UNESCO, il s’impose comme l’un des vestiges romains les plus emblématiques de France. Pour les plus passionnés de randonnée et biodiversité, sachez qu’il existe un parcours en plein air appelé « Mémoires de Garrigue » qui se trouve juste au pied du Pont du Gard.

Arles

Capitale de la Camargue, point de départ du chemin de Compostelle Via Tolosana, Arles est une ville installée sur les bords du Rhône dans laquelle vous vous laisserez gagner par son charme méridional. C’est une cité romaine où petites places et petites ruelles sont regroupées autour des fameuses arènes (un amphithéâtre qui n’est pas sans rappeler le Colisée de Rome), du théâtre, des termes de Constantin ou encore de la nécropole des Alyscamps. Immersion romaine garantie !

Les villages de peintres

Entre Collioure et Aix-en-Provence, les paysages ont inspiré plus d’un peintre. Évidemment, Paul Cézanne et la campagne aixoise, prisée à toutes les époques par la bourgeoisie locale. L’atelier du maître se visite et rassemble des reproductions. Les originaux se trouvant au Petit Palais et au Musée d’Orsay à Paris. Du côté de Collioure se trouve le petit port de pêche, ainsi qu’une balade pour admirer une vingtaine de reproductions de Henri Matisse et André Derain : « Le chemin du fauvisme ».

Les châteaux du Luberon

Les villages perchés dans le Luberon ont autrefois abrité donjons et forteresses. Aujourd’hui il n’en reste plus que quatre facilement repérables dans le paysage. Le château d’Ansouis, le château de Lourmarin, le château de Lacoste et le château de la Tour d’Aigues. Au milieu des vignes, des oliviers ou des villages dont certains labellisés « Plus Beaux Villages de France », Lourmarin et Cucuron entre autres, c’est tout un itinéraire pour découvrir la région sur environ 70 kilomètres, en voiture ou en vélo !

Le théâtre antique d’Orange

Le mieux conservé d’Europe et inscrit au patrimoine mondial de l’Unesco, le théâtre antique d’Orange a été conçu pour étendre la culture romaine. Il comporte plus de 9 500 places assises construites à flanc de colline, mesure 103 mètres de long, 37 mètres de haut et 1,80 mètres d’épaisseur. Le décor au fond de la scène se nomme « scaenae frons », c’est là que se trouve la statue qui représente Auguste. D’autre part, ce mur est très important car il contribue à la qualité du son lors des représentations. Alors convaincu ?

Oeno tour dans le Luberon

source https://www.provence-mag.fr/10-caves-10-raisons-de-decouvrir-vins-luberon/

Souvent méconnue, cette AOC recèle des perles (caves et vins). 10 étapes pour que les vins AOC Luberon n’aient plus de secrets pour vous!

Une AOC, un territoire

L’AOC, créée en 1988,  s’étend sur 36 communes pour 52 caves particulières, 10 caves coopératives (pas mal, non ?). Les vignes s’étalent sur les coteaux du massif du Luberon. Si rouges (aux arômes de fruits rouges ou avec des notes épicées), rosés (aux arômes de groseille et fraise marqués, parfois plus exotiques) et blancs (aux arômes de pêche et pamplemousse, de miel ou de pain grillé) sont produits, c’est le rosé qui représente la majorité de la production (47%), devant le rouge (29%) et le blanc (24%).

Notre découverte sera donc fortement parfumée de fruits rouges !

c’est parti pour un périple vigneron de Robion à Gargas

1 – le Domaine des Peyre – Robion

Quand on aperçoit le domaine, on n’a pas l’impression d’arriver dans une cave, mais plutôt une galerie d’art à ciel ouvert. Car ici, vin et art contemporain sont subtilement mariés. Un lieu atypique !

7 vins sont produits, dont 3 en AOP Luberon : Le Domaine des Peyre (rouge) aux arômes de sabayon de fruits rouges, le Scoop (blanc) aux arômes de chèvrefeuille, Le Paparazzi (rosé médaille d’or 2016 guide Gilbert et Gaillard, cité dans le guide des vins Hachette) aux arômes de pamplemousse.

Des visites guidées sont proposées pour découvrir le domaine et les vins. La meilleure façon de visiter !

2 – Château la Verrerie – Puget s/ Durance

Une superbe demeure, entre pins, oliviers et des vignobles en agriculture biologique.

Ici, nous sommes chez les pionniers de l’AOP, puisque le domaine est exploité depuis plus de 35 ans par la même famille, après que le grand-père, Jean-Louis, fût tombé amoureux de cette terre

3 cuvées Luberon naissent dans ces terres :

  • « Bastide de la Verrerie », en blanc (avec des notes fleuries) et rouge (avec des notes de réglisse et violette fraîche)
  • « Château La Verrerie » en rouge (en arômes de fruits noirs confiturés et des notes balsamique), rosé (sur des arômes floraux et d’agrumes)
  • « Grand Deffand », en rosé (aux notes de fleurs séchées, fenouil et fruits rouges) et rouge (aux arômes d’épices, d’herbes aromatiques).

Bien évidemment, des initiations à la dégustation et visites du domaine sont proposées. A ne pas manquer.

3 – Domaine de Fontenille – Lauris

Ce domaine, c’est un lieu extraordinaire dans une ancienne demeure du XVIIIème siècle restaurée avec luxe et raffinement : une cave, un hôtel, 2 restaurants (dont le Champ des Lunes, 1* au Michelin), une galerie d’art. Majesté, beauté… On est ébloui.

En ces lieux, la vigne est présente depuis 1638 avec un domaine de 12 hectares, agrandi à 35 hectares en 1748. La famille Savornin restera aux commandes de ce domaine jusqu’avant la guerre.

En 2013, la rénovation de ce domaine commence sous la houlette de Laurence Berlemont (œnologue, ingénieur agronome et spécialiste des vins de Provence), avec pour objectif de redonner ses lettres de noblesse au lieu et lui redonner sa taille de 35 hectares. En agriculture raisonnée et en conversion bio depuis 2014, le vignoble produit 2 cuvées (Alphonse et Fontenille) en rouge, rosé et blanc, déjà récompensés par des médailles.

4 – Château Val Joanis – Pertuis

La première image de ce domaine, c’est le sublime jardin, composé de terrasses rassemblant potager, verger et fleurs, une oliveraie, un bassin central et une très belle cour carrée, labellisé Jardin remarquable depuis 2005 et élu « Jardin de l’année en 2008 ».

Un lieu de charme et d’émerveillement.

C’est en ces terres que sont produits 2 rouges, 2 blancs.

En rouge… La cuvée « Les Griottes », aux arômes de réglisse, poivre et fruits rouges ; la Cuvée « Château Val Joanis » Tradition aux arômes de réglisse, fruits rouges et épices

En rosé… La Cuvée Joséphine, un vin très fruité et élégant ; La Cuvée « Château Val Joanis » Tradition, légèrement épicé, avec des notes d’agrumes, de fruits rouges

En blanc…La Cuvée les Aubépines, avec sa robe jaune pâle, des arômes d’aubépine et d’acacia ; la Cuvée « Château Val Joanis » Tradition aux notes de fleurs blanches et de fruit

5 – Domaine Marrenon – La Tour d’Aigues

Ce domaine, c’est l’histoire d’amour d’une Brésilienne, Pétula Garcia, qui, en héritant en 1966 d’une maison forestière, en a fait un lieu de fête et de vins, grâce aux vignerons locaux qui ont créé la première Cuvée Marrenon.  Aujourd’hui, 50 ans plus tard, c’est une coopérative de vignerons dont les maîtres-mots sont respect du terroir et savoir-faire vigneron.

Fort de cette richesse, Marrenon offre une gamme de vins rouges, rosés et blancs à son image : éclectique et savoureuse. « Classiques »« Terroirs d’Altitude »« Sélections percellaires » et  ô jolie surprise, une « Cuvée M Brut rosé » aux bulles fines et notes de petits fruits rouges, pêches blanches et agrumes.

Initiations à la dégustation en accords mets&vins, visite et pique-nique en compagnie d’un vigneron (en été), découverte du domaine… Toute l’année, Marrenon s’ouvre aux épicuriens.

Une halte incontournable !

6 – Domaine La Cavale – Cucuron

La famille Dubrule a depuis 1986, métamorphosé une bergerie en domaine d’exception sur 40 ha autour de Cucuron, Cadenet, Lourmarin et Vaugines.

En mai 2017, les nouveaux chais signés Jean-Michel Wilmotte ont été inaugurés, après 7 ans de travaux.  Une longue façade en pierre sèche s’harmonisant avec les courbes du vignoble annonce la métamorphose. Dès l’entrée, le visiteur est projeté au cœur du processus de vinification.

Dans un espace aéré, design, élégant, les rangées de cuves sont rendues visibles grâce à des parois vitrées, et un espace de réception, de vente et d’accueil touristique qui termine le parcours.

Un ouvrage sublime, écrin idéal pour les vins produits avec une exigence particulière.

7 – Domaine les Eydins – Bonnieux

Un domaine de 20 hectares sous le sillage du village, en agriculture biologique avec, à sa tête, Serge seignon, 4ème génération de vignerons sur ces terres.

6 cuvées en rouge (aux notes de fruits rouges, épices, chocolat, sous-bois), 1 en rosé (aux arômes de groseilles, violettes et fruits blancs), 4 en blanc (aux notes de fruits secs, agrumes, pêche, abricot, coing, miel) : une jolie dégustation en perspective.

Cette visite prendra des allures de rencontre avec ce vigneron fier de son aventure familiale et personnelle, de son vin, mais toujours humble, malgré les nombreuses récompenses et mentions obtenues par ses vins.

8 – Domaine la Garelle – Oppède

Voici 25 hectares (répartis entre Ménerbes et Oppède) sur le versant nord du Luberon, qui produisent, depuis 1995 des vins rouges, rosés et blancs de qualité, récompensés dès 1998. Puis, en 2008, à la suite de la vente du domaine, une ère de restructuration s’ouvre pour le domaine : bouteilles, étiquettes, chais, caveau… Tout change, pour créer des vins de qualité issus de vignes âgées de 25 ans pour les millésimes en AOC.

On retrouve, en dégustation, les arômes caractéristiques de l’appellation, notamment les Cuvées du Solstice (en rouge, rosé et blanc), Réserve et Grande Réserve (en rouge) : acacia, fruits blancs, vanille, agrumes, fruits rouges, lait de caramel ( !), menthe poivrée, épices, violette. Une explosion de saveurs pour les palais.

Une belle adresse avec une ambiance sympathique.

9 – Domaine la Citadelle – Ménerbes

Ici, on part à la découverte d’un domaineEt d’un musée. Car oui, la Citadelle, c’est aussi le musée du tire-bouchon, connus par les hélixophiles ou pomelkophiles (l’instant culture !) avec 1200 pièces exposées, dont la plus ancienne française date du XVIIème siècle.

En T, combiné, avec des décorations parfois insolites, en mode « précieux », en format de poche… Et de toutes tailles… On plonge dans l’art de déboucher les bouteilles. Et quel art !

La Citadelle, c’est une référence de l’appellation, mais aussi et surtout l’aventure d’un homme, Yves Rousset-Rouard (connu aussi au cinéma pour avoir notamment produit Les Bronzés puisqu’il n’est autre que l’oncle de Christian clavier), qui, en 1989, rachète un vieux mas avec 8 hectares de terres.

Aujourd’hui, c’est un domaine de 39 ha reconnu, en cours de conversion biologique, une cave posée sur une colline et donc le musée

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10 – Le Domaine Aureto – Gargas

Le domaine Aureto est posé sur une petite colline, avec un panorama sur le Luberon et le Ventoux.

C’est la concrétisation de M&Mme Wunderli, Suisses amoureux de la Provence et Andrea Rhis, patron de l’équipe cycliste BMC qui ont créé, sur une terre de viticulture depuis le XIIIème siècle, un lieu hors des sentiers battus, prolongement oenotouristique de Coquillade Village*****.

Un domaine de 8 hectares en AOC Luberon (et 22 en AOC Ventoux) en culture raisonnée, avec l’exigence de permettre à la vigne de donner les meilleurs grains pour des vins uniques.

On ne peut qu’approuver et louer la démarché écologique d’Aureto, qui utilise des énergies renouvelables : électricité, gaz naturel, solaire, géothermie, pour une cave aux 2/3 construite sous terre (ce qui réduit les besoins en climatisation).

Une seule cuvée est produite en AOC Luberon : la Cuvée « Petit Miracle », un vin rouge aux notes de fruits rouges mûrs, récompensée en concours et par le guide Decanter en 2016.

Bleu Lavande dans le Vaucluse

La lavande, une fleur emblématique par ses propriétés et ses nombreuses utilisations, un condensé de bienfaits que l’on découvre au Musée de la lavande à Coustellet entre Cavaillon et Apt, dans le Luberon. Suivez le guide ! Oui, c’est encore trop tot mais il est préférable de commencer à un itinéraire pour votre excursion “Lavande”

« Mais la lavande en fleur c’est quand ? »

Dès le mois de juin et jusqu’à la coupe courant juillet (la date varie selon la maturité de la fleur), les champs de lavande se détachent du paysage tant sa couleur bleu est intense et unique. Elle est aussi très photogénique. Tout le monde souhaite capter cette floraison graphique organisée en de longs monticules rectilignes pour illustrer son album de famille ou de voyage, son fond d’écran…

source : https://www.provence-mag.fr/lavande-fleur-de-provence-de-lete/

L’abbaye de Sénanque quasi sauvée

article du Point publié le 

il n’y a pas que Notre-Dame de Paris qui a ému la France et le monde : le sort de l’abbaye de Sénanque, qui menaçait de tomber en ruine, a largement frappé les esprits au point de permettre son sauvetage en moins d’un an…« Tout va mieux, tout va bien, nous confirme frère Jean-Marie, prieur de l’abbaye. On fera un bilan définitif des dons en septembre, mais on devrait parvenir à couvrir l’ensemble des besoins. L’abbaye de Sénanque est normalement sauvée… Les premiers travaux devraient commencer à l’automne 2019. »

Fin octobre 2018, un appel aux dons était officiellement lancé par les moines de la communauté.

L’abbaye, située près de Gordes, dans le Vaucluse, revient de loin. Fin octobre 2018, un appel aux dons était officiellement lancé par les moines de la communauté : la nef de l’église du XIIe siècle menaçait de s’effondrer, tout le collatéral est s’affaissait, il fallait fermer l’édifice d’urgence, mettre en place un échafaudage de soutien – loué 7 000 euros par mois – avant d’entamer de lourds travaux de consolidation et de rénovation, estimés au total à 2,2 millions d’euros.

Bern et Semoun en croisade

Stupeur chez les moines, qui comprennent que l’État et les collectivités ne pourront pas tout assumer, il faut au moins trouver 800 000 euros de dons. Ils sortent alors de leur retraite pour battre la campagne en faisant jouer leur réseau… Les catholiques relaient naturellement leur demande, le journal La Croix se fend d’un papier, le quotidien régional La Provence s’émeut du sort de ce joyau local de l’art cistercien…

Mais le coup de pouce médiatique viendra surtout de certaines célébrités qui vont se mobiliser pour la cause, notamment l’humoriste Élie Semoun, qui relaie l’appel aux dons sur son compte Instagram, avec un gros buzz à la clé. Les moines s’étaient souvenus de ses séjours, quand il venait en retraite dans leurs murs, et décident de le contacter, comme on jette une bouteille à la mer…

Stéphane Bern prendra ensuite le relais, au nom de la défense du patrimoine, multipliant dès qu’il le peut les allusions à Sénanque dans ses interviews, conseillant et soutenant les moines dans leur combat. D’autres leur emboîtèrent le pas, à l’image de Mireille MathieuDave ou Michel Drucker…

Loto du patrimoine

Le message passe et les dons affluent rapidement : en février 2019, les moines ont communiqué sur leur site pour annoncer qu’il restait environ 400 000 euros à trouver, la moitié du chemin était donc fait… Quelques grands groupes ont répondu présent, dont Le Crédit agricole et Engie, mais les fondations d’entreprises ont montré moins d’enthousiasme que les particuliers – un point très précis sur les donations sera établi en septembre prochain, en toute transparence.

Les travaux de consolidation et de rénovation de l’abbaye de Sénanque sont estimés au total à 2,2 millions d’euros.

© Richard DAMORET/REA / Richard DAMORET/REA

 

Après un généreux coup de pouce du conseil départemental, c’est au tour, ce mois-ci, de la région Sud d’accorder une aide de 150 000 euros. Et la sélection de l’abbaye dans le cadre du Loto du patrimoine, parmi 18 sites français emblématiques, a définitivement rassuré les moines sur l’avenir de l’édifice. En principe, dès l’automne prochain, les premiers travaux commenceront avec la mise en place de contreforts sur le collatéral est pour contrebuter l’église, le cintrage de la coupole du clocher, la pose de micropieux pour renforcer les fondations…

Ou pourrait presque parler de miracle, mais le prieur Jean-Marie préfère citer la phrase de saint Jean Chrysostome : « Le Seigneur n’a pas d’autres pieds et de mains que les vôtres aujourd’hui… » Les moines savaient que les prières ne suffiraient pas, qu’il fallait sonner le tocsin et appeler toutes les bonnes volontés à agir. Ils remercient sincèrement chacun pour son geste et son soutien et attendent les dernières oboles pour sauver leur église.

un p’tit air de printemps!

Vous le sentez ? Mais oui, ce petit air de printemps qui commence à pointer le bout de son nez ! Il est partout : dans les champs avec les amandiers en fleurs, dans les collines avec les asperges sauvages qui n’attendent qu’une bonne omelette pour diffuser toutes leurs saveurs et dans les villes avec le retour des hirondelles ? Bref, il est grand temps de prendre l’air.

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