Arènes de Nîmes : immersion dans les coulisses d’un chantier colossal

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Fragilisé par les infiltrations d’eau, l’amphithéâtre de l’ancienne cité romaine fait l’objet, depuis dix ans, d’un ambitieux programme de sauvetage. Alors que les coureurs du Tour de France font étape à Nîmes les 22 et 23 juillet, GEO vous emmène visiter les coulisses de ce chantier titanesque.

Attablé à la terrasse du café de la Grande Bourse, Daniel-Jean Valade assiste au bruyant spectacle qui se déroule de l’autre côté de la rue. Telles de grandes voiles, d’amples bâches blanches masquent l’échafaudage haut de 21 mètres (l’équivalent d’un immeuble de dix étages) installé de part et d’autre de l’arène. L’adjoint à la culture de Nîmes et amateur de cravates fantaisistes – celle du jour est rouge et ornée de castors rongeant des troncs – doit hausser la voix pour couvrir le vacarme des travaux : «Déjà, quand j’étais gamin, on voyait des échafaudages presque en permanence autour de l’amphithéâtre.

L’eau, ennemi numéro un

L’objectif de cette restauration est de lutter contre l’ennemi numéro un du site : l’eau. Voilà ce qu’explique Christine Lavergne. Il y a une quinzaine d’années, on pouvait déjà croiser, sur les gradins supérieurs, la silhouette de cette femme qui venait alors d’emménager dans la cité des Antonins. Elle avait pris l’habitude de venir «aux arènes» pour lire, dès qu’elle avait un moment. Aujourd’hui, elle coordonne toutes les équipes en charge de la restauration le monument : «En réalisant les premiers diagnostics, on s’est rendu compte que les parties les plus détériorées du bâtiment étaient celles qui étaient le plus exposées au vent, et surtout à la pluie.»

article complet sur le site de Geo via le lien ci dessus

Nîmes. Les Arènes seraient construites sur un ancien amphithéâtre

https://www.lagazettedenimes.fr/live/5e612217bd33d00046e09350/nimes-les-arenes-seraient-construites-sur-un-ancien-amphitheatre

Démarrées en octobre 2019, les nouvelles fouilles au sous-sol du centre des Arènes ont révélé plusieurs indices portant à croire à un amphithéâtre antérieur à l’actuel. Il pourrait s’agir du plus ancien édifice de ce genre en Gaule datant début du 1er siècle, peut être vers 25 après J.C.

Commandées par la ville à hauteur de 400 000 €, dont 20 % de la Région, ces recherches menées par l’INRAP et son responsable scientifique Richard Pellé ont permis de découvrir des reliquat de murs, des puisards, des lambeaux de sols et une grande fosse d’environ 26 m de long sur 3 m de large avec la présence de bois. 

Deux monnaies datant du début du 1er siècle, le “Demi as de Nîmes” et le “Drachme de Marseille”, ont été retrouvées ainsi que 140 artéfacts en plomb et en fer. 

Cette fosse en cruciforme suggère la très probable hypothèse d’un amphithéâtre destiné au spectacle construit bien avant l’actuel au même endroit. Des éléments de machineries permettraient de croire à l’utilisation de cette imposante fosse comme coulisses et espaces de stockage.

Un archéologue suisse spécialisé sur les amphithéâtres s’est rend sur place. Des études post-fouilles permettront d’enrichir ces données. Le rapport devrait être rendu en 2021. De nouvelles fouilles seront envisagées pour en savoir davantage. 

Colin Delprat
https://www.youtube.com/watch?v=Zp1TH9inyw8&feature=youtu.be

le génie romain : le Pont du Gard

http://rmcdecouverte.bfmtv.com/le-genie-romain/program_5257/

L´architecture de l´aqueduc de Nîmes a révolutionné les techniques de construction. Emblématique de l´ingénierie romaine, vers 50 Av. J-C, il a amélioré la qualité de vie des habitants de la cité en supportant la canalisation d´eau sur 50 km et en acheminant des millions de litres d´eau pour assainir la ville. De nombreuses fontaines, des thermes, de magnifiques jardins et de riches demeures ont été créés. L´aqueduc apparaît comme un ouvrage significatif des qualités des bâtisseurs romains, en raison de ses dimensions exceptionnelles et surtout de sa remarquable conservation. Des spécialistes ont remonté les étapes de sa construction pour percer les secrets du génie scientifique romain.

Qui était Sébastien Bourdon?

Né à Montpellier en 1616, formé à Rome et à Paris, peintre de cour de la reine Christine de Suède, Sébastien Bourdon compte parmi les personnalités les plus brillantes du XVIIe siècle français.

Sébastien Bourdon

Résumé de l’oeuvre picturale de Bourdon lors de sa retrospective au Musée Fabre en 2000.

La diversité d’inspiration de Bourdon révèle une exceptionnelle sensibilité, capable de s’attacher à des pensées diverses, sinon contradictoires, et d’en dégager la richesse intrinsèque. Sa science des volumes donne à ses compositions solidité et équilibre, alors que le dosage des couleurs fondamentales confère à ses œuvres un éclat incomparable. Il excelle dans tous les genres : bambochades et paysages appréciés de tout temps ; grands tableaux d’autel, baroques et sensuels ; tableaux d’Histoire où il se montre de plus en plus sensible au classicisme noble et méditatif de Poussin ; portraits élégants et raffinés à la manière de Van Dyck… Les plus grandes institutions ont accepté de consentir des prêts exceptionnels dont la National Gallery of Art de Washington D.C, avec le célèbre Moïse sauvé des eaux, l’extraordinaire Paysage au moulin de Providence, le Louvre avec plusieurs prêts exceptionnels dont La Présentation  au temple, de très nombreux musées de région en France (Lille, Lyon, Brest …), le Musée de l’Ermitage à Saint-Pétersbourg avec la Mort  de Didon ; le Prado à Madrid à qui l’on doit plusieurs prêts dont La Reine Christine  à cheval, œuvre mythique de l’artiste. Environ soixante-quinze tableaux, présentés chronologiquement, cinquante dessins et gravures, couvrent l’ensemble de la carrière de Bourdon et permettent de découvrir tous les aspects de son art, d’apprécier son classicisme élégant ainsi que l’extraordinaire richesse de sa palette colorée.

Maguelone et sa cathédrale romane fortifiée

Maguelone, c’est d’abord un site exceptionnel! Visionnez la video ci dessous et vous le constaterez!

https://youtu.be/hFr_1-y9HgA

La Presqu’île de Maguelone est un site exceptionnel riche d’une cathédrale millénaire et d’un domaine viticole bio et solidaire.

Ensuite, c’est un patrimoine médiéval intéressant :

Située à quelques minutes de Montpellier, entre les vignes, l’étang et la mer, visitez la Cathédrale de Maguelone et découvrez l’incroyable destin de ce site d’exception en Languedoc, qui fut un temps le refuge des papes de Rome.

Flânez dans le parc à la rencontre des paons. Dégustez les vins bio et les huîtres du domaine assis en terrasse face aux vignes et à la mer.

Depuis 50 ans l’association Les Compagnons de Maguelone valorise le Domaine de Maguelone et sa Cathédrale au travers d’un ESAT (Établissement de Service et d’Aide par le Travail): un projet social et patrimonial pour aider des personnes en situation de handicap à s’insérer dans le monde professionnel.

Cathédrale Saint Pierre à Montpellier

Devenue Cathédrale en 1536 lorsque l’archevêché de Maguelone a été transféré à Montpellier, Saint-Pierre était à l’origine la chapelle du monastère bénédictin de Saint-Benoît.

A voir absolument : le porche, un imposant baldaquin soutenu par d’énormes piles circulaires de 4,55 m de diamètre qui portaient autrefois les armoiries d’Urbain V, étudiant et enseignant à Montpellier, puis nommé évêque avant d’être élu pape en Avignon (1362).

Exemple représentatif du gothique méridional, c’est la seule église médiévale de l’Ecusson ayant survécu aux guerres de religions.

A l’intérieur, une œuvre majeure de Sébastien Bourdon (voir le détail sur une autre page) vous entraîne dans la vie artistique montpelliéraine du XVIIe siècle.

Tableau de Bourdon dans la Cathédrale de Montpellier

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Après le retour de la ville sous l’autorité royale, le chapitre de Saint-Pierre passa commande d’un grand tableau d’autel au peintre Sébastien Bourdon (1616-1671), protestant converti, issu d’une famille d’artisans de Montpellier. Peintre renommé, membre de l’Académie royale de peinture, Bourdon prit  pour thème – à moins qu’il lui ait été imposé – un épisode des Actes des Apôtres (VIII, 9-24) rarement illustré par les peintres : la chute de Simon le magicien. Fameux parmi les Samaritains pour ses sortilèges, Simon, comme beaucoup d’entre eux, s’était fait baptiser. Lors de la venue de l’apôtre Pierre en Samarie, il voulut recevoir l’Esprit Saint en échange d’argent dans l’espoir de pouvoir, lui aussi, faire des miracles. Pierre refusa et le maudit pour avoir voulu acheter « le don gratuit de Dieu ». Le Concile de Trente avait condamné sévèrement le commerce des valeurs spirituelles et à Montpellier, au lendemain des violences religieuses, le thème choisi par Bourdon symbolisait clairement la victoire de la papauté sur l’hérésie, mais aussi la condamnation des pratiques qui l’avaient suscitée. Dans une composition novatrice et très virtuose, qui ordonne la scène en strates de plus en plus larges, Bourdon s’est représenté lui-même parmi une trentaine de témoins de la punition de Simon, qui, sous les yeux de l’empereur Néron, échoue à s’élever au ciel, comme l’avait fait Jésus. Malgré le scandale qu’il provoqua, le  tableau demeura longtemps au-dessus du maître-autel, jusqu’à ce que la transformation du chœur impose son déplacement.  C’est dans le transept droit qu’on peut aujourd’hui l’admirer, privé malheureusement de son spectaculaire cadre doré.

Sébastien Bourdon (1616–1671), peintre montpelliérain

1658 Huile sur toile 6,50 x 4,70 m

Une nouvelle exposition au Musée de la Romanité à Nimes

https://www.francebleu.fr/infos/culture-loisirs/une-nouvelle-exposition-au-musee-de-la-romanite-1576766816

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À Nîmes, le Musée de la Romanité propose, à partir de ce vendredi 20 décembre 2019 et jusqu’au 8 mars 2020, une exploration virtuelle de l’Empire romain. Cette exposition est le fruit des nouvelles technologies de numérisation. Au cours de la visite, nous sommes invités à “voyager dans l’histoire, au fil de projections spectaculaires des sites archéologiques de Palmyre, Aphrodisias, Leptis Magna ou Pompéi… Alliant monuments méconnus et symboles du patrimoine mondial, l’exposition invite à découvrir les modèles urbains et architecturaux des cités romaines, si différents et à la fois si semblables”.

Le travail de relevés numériques 3D de tous ces sites patrimoniaux a été réalisé par la société Iconem qui a déjà conçu des expositions immersives numériques : “Sites éternels” au Grand Palais en 2016 et “Cités millénaires” à l’Institut du monde arabe en 2018. “Entièrement numérique, ce voyage didactique et émotionnel sera le prolongement logique d’une visite de la ville de Nîmes et de ses monuments antiques, remis dans leur contexte, à l’échelle d’un empire, dans une expérience sensorielle à la frontière du virtuel et du réel”, promet le communiqué.

Le Musée de la Romanité est ouvert depuis juin 2018. Il a déjà accueilli plus de 370.000 visiteurs.

Venez voir l’As de Nimes!

L’As de Nîmes a circulé pendant plus de 60 ans, à l’époque christique, au sein du vaste Empire Romain. Bien que connu des amateurs de pièces anciennes, l’As est aussi connu pour donner à la ville son emblème à travers les millénaires.

L’As est certainement le premier emblème reconnu de Nîmes mais nous faisons erreur en le nommant ainsi! Il s’agit en réalité d’un Dupondius, une pièce qui a deux fois la valeur de l’As. Mais bon… Passons! Il y a 2044 ans, le premier As était frappé à Nîmes, une curiosité appelée à connaître une notoriété.

Commençons par le commencement. La République Romaine est déchirée, César vient d’être assassiné et deux camps se forment pour diriger “le monde connu”. A l’ouest, Octave, petit neveu et fils adoptif de César. A l’est, Marc Antoine, fidèle général et Cléopâtre, ancienne conquête du dictateur. L’ultime bataille entre les deux parties aura lieu sur la Méditerranée, à Actium en 31 avant JC. Et avec elle, c’est la République qui fait place à l’Empire.

A l’aide D’Agrippa, Octave remporte la bataille. Une fois Antoine et Cléopâtre suicidés, Octave devient Auguste, l’égal des dieux, et règne seul sur le nouvel Empire Romain. Le premier des empereurs veut notifier sa gloire et celle de ses généraux et demande en 27 avant notre ère qu’une monnaie soit frappée en souvenir de cette instant mémorable et historique.

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C’est maintenant que Nîmes devient importante. On connaît l’attachement d’Auguste à cette ville car on devra à l’empereur bon nombre de travaux pharaoniques… Mais celui qui reste aussi éphémère qu’immortel demeure l’emblème de la cité, le fameux As de Nîmes qui fera de la ville un des plus importants centres de monnaie de toutes les provinces de l’Empire.

Une belle pièce composée de cuivre et de zinc (rare), lourde de sens, voilà ce qu’est le Dupondius frappé à Nemausus. L’As au crocodile, comme on dit. Car sur cette pièce, on y trouve un crocodile enchaîné à une palme. C’est la soumission de la grande Egypte à l’immense Rome. On peut y lire COL NEM, Colonia Nemausus autrement dit colonie de Nîmes. En retournant le Dupondius, on voit une chose rare pour l’époque, deux bustes (peut-être pour la valeur du Dupondius que l’on divise en 2 pour avoir un As), celui d’Octave orné d’une couronne de lauriers et celui d’Agrippa (l’orfèvre de la victoire d’Actium), portant fièrement une couronne rostrale que seuls les vainqueurs d’une bataille navale peuvent porter. On peut lire, IMP DIVIF, Empereur, fils du divin César.

Pendant plus de 60 ans et grâce à 3 tirages différents, cette monnaie nîmoise sera largement répandue aux 4 coins de l’Empire Romain. Avec tous ces voyages, c’est Nîmes qui récolte les lauriers de la reconnaissance! Mais ces lauriers seront bien tardifs… Ils ne viendront que sous François 1er, en 1536, quand Nîmes, après des Consuls ou un taureau d’or, prend officiellement le crocodile enchaîné à la palme comme emblème

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Bien plus tard, Philippe Starck, designer, retravaille la chose, épure les lignes et poursuit l’histoire. Aujourd’hui, la Place du Marché a un joli crocodile et un grand palmier, tous les monuments connus rappellent cet emblème historique, les joueurs du Nîmes Olympique sont communément appelés “les Crocos” et arborent un maillot floqué de l’emblème romain, la Mairie enchaîne 4 crocodiles flottants dans son grand escalier… Mais ça, c’est une autre histoire!

à Nimes, le froid sauve la pierre!

https://www.midilibre.fr/2015/04/27/la-cryogenie-au-service-du-patrimoine,1154582.php

Une façade de la rue des Marchands retrouve son lustre grâce à un nouveau procédé qui consiste à projeter du froid à – 80°C.   

Le résultat est encore caché par l’imposant échafaudage qui se dresse toujours devant les immeubles des n°15 et 17 de la rue des Marchands. Mais à partir de la semaine prochaine, lorsque le chantier sera livré, Nîmoises et Nîmois vont pouvoir découvrir ou redécouvrir l’une des plus belles et des plus vieilles façades Renaissance de la cité des Antonin.

Exemple unique à Nîmes

Avec une qualité architecturale et décorative exceptionnelle puisque le raffinement et la multiplicité des motifs (triglyphes, métopes, guirlandes, mascarons, protomés taurins…) en font un exemple unique en son genre à Nîmes.

Sur les frises, si l’on y regarde de plus près, on reconnaît des éléments inspirés de la Maison carrée et de l’amphithéâtre de Nîmes mais aussi des arènes d’Arles et de l’arc romain d’Orange. Il faut dire qu’au XVIe siècle, la rue des Marchands était celle des orfèvres, des couturiers, des marchands drapiers et autres riches commerçants nîmois.

Successivement propriété des familles Brunet, Colomb, Planchon ou Chabaud, lesdits immeubles sont composés aujourd’hui de plusieurs logements privatifs. Subventionnés par la Ville à hauteur de 9 600 € et par la direction régionale des Affaires culturelles (45 540 €), les travaux de rénovation, d’un coût total de 138 000 €, ont été confiés à l’entreprise SELE, spécialisée dans la restauration du patrimoine et bien connue sur Nîmes puisqu’elle a actuellement en charge la rénovation des arènes et a restauré dernièrement la Maison carrée.

De l’eau gelée

Pour ce travail d’orfèvre, les architectes Olivier Mouton et Nathalie d’Artigues ont utilisé un nouveau procédé : la cryogénie. “C’est un procédé qui consiste à projeter du froid à – 80°C. Cette eau gelée, quand elle s’expanse, c’est-à-dire quand elle passe à l’état gazeux, arrache la crasse qu’il y a sur les façades. En l’occurrence, pour la rue des Marchands, la crasse était due à la pollution atmosphérique et à des incendies. Ici, c’est une patine qui datait de plusieurs siècles. Et grâce à ce procédé de cryogénie, on a pu retrouver l’état d’origine après trois mois de travaux.”

Contexte : Façade historique du XVIe siècle située dans les rues piétonnes du vieux Nîmes, à deux pas de la cathédrale St Castor.

Techniques utilisées : Nettoyage de la façade par cryogénisation, remplacement de pierres, joints, agrafage de la façade et eau forte. Protection des saillies en zinc.

Enjeu (x) : Chantier délicat par sa situation en zone piétonne très fréquentée. Façade emblématique de part sa modénature à restituer et son ornementation importante à restaurer. Façade très visitée et bien connue des Nîmois.

à Nimes, à chaque pierre sa fonction!

https://www.midilibre.fr/2016/02/18/ces-carrieres-romaines-qui-ont-construit-l-histoire-locale,1288579.php

Pour édifier leurs monuments à Nîmes, les Romains se rendaient tout près sur les gisements en pierres de Roquemaillère, Barutel et Lens. Une grande partie est toujours exploitée.

Tous les jours, plusieurs milliers de touristes viennent visiter les monuments romains de Nîmes et du Pont-du-Gard, pour s’enthousiasmer sur le génie des bâtisseurs d’alors qui travaillaient les pierres extraites des carrières locales.

Contrairement à notre époque où les décideurs sont capables de faire venir des pierres de Croatie ou d’Italie, les Romains n’avaient d’autres solutions, ne serait-ce que par rapport aux problèmes de temps de transports de la matière première (de 2 à 3 m3 par bloc à bouger !), que d’exploiter des carrières à proximité du lieu d’édification des monuments.

C’est pour cela que nous pouvons compter plusieurs carrières de pierres romaines toujours en activité en 2016 : celles de Roquemaillère, de Lens et de Barutel. Ce dernier site situé dans une combe au Nord de Nîmes, sur la route d’Alès, est d’ailleurs bien visible au bord de la RN 106 avec ce gros pan de mur de sept à huit mètres, ce front de taille de l’exploitation romaine. C’est la seule des trois carrières romaines de pierre dure à présenter des traces de l’extraction primitive à l’escoude, l’outil utilisé à l’époque pour récupérer des blocs.

La pierre de Lens destinée à la réalisation de statues

Le carrier nîmois Teddy Sala a racheté une partie du terrain à côté de l’endroit où se situe cette carrière dite aussi des Arènes. “Il appartenait à un notaire qui avait acheté ce bout de garrigue à une époque où l’on pensait que cette zone allait servir à des constructions immobilières. J’ai trouvé sur le terrain un petit mazet où étaient forgés et aiguisés les outils. Pour ouvrir à nouveau le site, j’ai bien sûr dû obtenir les autorisations d’études d’impacts, passer par une enquête publique, etc”

Aujourd’hui, Teddy Sala exploite cette carrière sur près de 8 000 m² et peut creuser jusqu’à trente mètres de profondeur. Tout près du site, l’entreprise Sele exploite aussi la pierre de Barutel, mais avec la qualification des monuments historiques. C’est ailleurs cette société qui restaure les arènes de Nîmes.

Véritable passionné de la pierre, Teddy Sala a notamment vendu celle de Barutel davantage sous le mandat de l’ancien maire Jean Bousquet, dans les années 1980-1990. “On pouvait le critiquer mais il voulait faire travailler des gens du coin. Les pierres de la carrière de Roquemaillère ont par exemple servi à réaliser la rue Régale ou à la place de la mairie.”

A chaque pierre son usage

Les pierres de Barutel, Teddy Sala les a plus utilisées pour réaliser la façade de la Coupole, il y a un peu plus de vingt ans. “J’avais pu faire aussi des petits pupitres dans les ronds-points, mais celui de la Cigale a été volé !” La Barutel a servi également à la construction des églises de Saint-Baudile, Sainte-Perpétue, Saint-Paul, Saint-Charles et pour une partie de la cathédrale.

Au temps des Romains, chacune des pierres, de part leurs caractéristiques, avaient été choisies pour un usage bien défini. Ainsi, la pierre de Barutel, plus dure, plus grasse, a été taillée pour construire des voûtes, colonnes et soubassements.

Ainsi, si on se fie aux travaux sur les matériaux de construction du Gard de Théodore Picard en 1882 (à voir sur le site www.nemausensis.com), il est précisé que l’amphithéâtre nîmois a emprunté à ce calcaire dur ses décorations extérieures et une partie des gradins. On trouve de la Barutel aussi au Temple de Diane et à la Maison carrée.

La pierre de Lens, moins dure, était, pour sa part, utilisée pour sculpter des statues et embellir. Les colonnes, bases et chapiteaux de la Maison carrée, les décorations intérieures du Temple de Diane, ont été exécutés avec ce matériau. La Roquemaillère, dure et compacte, a servi aux trois quarts des gradins des arènes, aux pièces à grande portée formant linteaux au-dessus des vomitoires de la galerie supérieure, aux grands escaliers de communication.

Les Romains l’ont exploitée aussi pour édifier la Porte Auguste et une partie de la Porte-de-France, mais aussi pour la construction primitive du Temple de Diane, les voies romaines et les bornes milliaires.

Et deux mille ans après, si ces pierres extraites n’ont plus la même destination, elles font encore une belle… carrière, évidemment.

Neptune à Nimes

https://www.passesimple.net/restauration-statue-neptune

La statue-fontaine de Neptune a été découverte en 2006 lors des fouilles des allées Jean Jaur!s de Nîmes. La restauration s’est déroulée de 2011 à 2014 et a été dirigée par Benoit et Sandrine Coignard. La statue, ayant subi plusieurs phases de traitements et de remontage sur différents sites, sera exposée dans le futur musée de la romanité de la ville.

Cette statue – aujourd’hui isolé- aujourd’hui exposée au musée de la Romanité faisiat partie à l’origine d’une fontaine.

Restauration Neptune

La ville entourée d’eau, Port Saint-Louis du Rhône

Entrée récemment dans le Parc naturel régional de Camargue, idéalement située à l’embouchure du grand Rhône, entre terre et mer, la ville de Port Saint Louis est une des trois portes d’entée de la Camargue sauvage. Ouverte sur la Méditerranée, frappée par les vents, Port Saint Louis du Rhône affirme sa tradition maritime avec pécheurs et marins de tous horizons. Depuis de nombreuses années, la plaisance et la nautisme sont en plein essor et accueillent des navigateurs de tous pays. Par ailleurs, les aménagements du littoral et notamment sur la plage Napoléon lui permettent de se faire un nom au niveau des sports de glisse et d’eau. Site idéal pour les sports nautiques, la ville propose une large gamme d’activités comme le kite-surf, le fun-board, la planche à voile ou le catamaran. Port Louis s’illustre aussi à travers d’autres richesses comme sa tour Saint Louis et sa collection ornithologique où vous pourrez admirer la plus grande collection d’oiseaux naturalisés de Camargue.

  • La maison et les entrepôts Bonnardel

Construits par la Compagnie générale de navigation dans les années 1880, les entrepôts accueillent une maison d’habitation, des ateliers de réparation navale, des ateliers de ferronnerie, des bureaux pour les compagnies fluviales et des magasins. Aujourd’hui privés, les bâtiments appartiennent à l’inventaire général du patrimoine culturel et sont la preuve concrète de l’essor qu’a connu la ville avec la construction du Canal Saint-Louis.

  • La conserverie Ferrigno

Entreprise familiale de pêche en Méditerranée depuis 3 générations, c’est la seule conserverie française de poissons de la façade méditerranéenne. (Visites guidées organisées en juillet et août, voir l’Office de Tourisme).

  • Les ports à sec Navy Services et Napoléon

La ville de Port-Saint-Louis-du-Rhône compte 6 ports. Les 2 ports à sec offrent un total de 3200 places à sec en fonction de la taille des bateaux et plus de 200 anneaux de mouillage pour les visiteurs. Port-Saint-Louis-du-Rhône est située entre la Corse et les Baléares, c’est un point de départ idéal. L’embouchure du Rhône est une véritable porte vers l’Europe du Nord

La reconstitution du pont d’Avignon en 3 D époustouflant!

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La reconstitution du pont d’Avignon en 3 D a permis de faire de nombreuses découvertes historiques et scientifiques. Une enquête qui a duré quatre ans menée par des historiens, des chercheurs, des archéologues, des géomorphologues et des architectes. Une aventure scientifique unique qui a permis de découvrir la réalité de l’édifice.Pour mener à bien ce projet, une quinzaine de personnes (CNRS, Centre d’archéologie médiévale, universités d’Avignon, Aix-Marseille et Lyon) ont mis leurs compétences en synergie pour aboutir à ce résultat unique, à savoir, découvrir pour la première fois à quoi ressemblait ce site de 920 m de long composé de vingt-deux arches qui reliait d’une part, le Palais des papes et Avignon et d’autre part, la tour Philippe Le Bel à Villeneuve.

Attirer encore plus de touristes

“Il s’agit de deux rives, deux régions et deux départements et un projet interdisciplinaire pour le bonheur de tous”, a souligné Jean-Marc Roubaud, maire de Villeneuve et président du Grand Avignon. “Le résultat nous a bluffés, s’est exclamé pour sa part Cécile Helle, maire d’Avignon. Il magnifie, valorise notre pont qui fait partie de notre patrimoine culturel. Chacun va pouvoir se l’approprier. En complément, ce sentier numérique avec une halte sur la Barthelasse sera un moyen d’attirer encore plus de touristes. Il y en a eu 380 000 l’an dernier sur le pont Saint-Bénezet.”

Photos aériennes avec des drones

Pour ce travail, scientifiques et techniciens ont réalisé des photos aériennes par drones, et des carottages des piles du pont pour savoir de combien de mètres elles étaient réellement espacées. Une opération qui a, au total, coûté 2,4 millions d’euros, co-financée par Le Grand Avignon, les Villes d’Avignon et de Villeneuve, le CNRS, la Compagnie nationale du Rhône, l’Union européenne, la Région Provence-Alpes-Côte-d’Azur.

Six milliards de prise de vue

En tout, six milliards de prises de vues ont été faites, scannées des points les plus hauts, à 360°, permettant de survoler des paysages inédits depuis les tours, les belvédères, les clochers. Grâce aux tablettes et aux smartphones, on pourra par une simple application aller de Saze à Caumont au moyen d’une balade numérique.

Période de glaciation

Ils apprendront ainsi que les travaux du Pont le plus célèbre du monde ont débuté en 1177, qu’il fut détruit en 1226, que la tour Philippe le Bel fut édifiée en 1293, que Louis XIV traversa le pont en 1660 ou encore qu’en 1670, à la suite d’une période de glaciation du Rhône, les phénomènes de crûes ont été violents fragilisant les arches emportées par les eaux.

Le pont d’Avignon, le seul entre Provence et Languedoc

Ils découvriront aussi que l’Ile de la Barthelasse n’existait pas. Quant à la tour Philippe Le Bel, elle contrôlait l’un des carrefours les plus importants du Midi médiéval au cœur d’un système géopolitique complexe né de la Croisade des Albigeois.

Si Le Languedoc est la propriété de Philippe Le Bel, la Provence, elle appartient au roi de Naples, Charles d’Anjou. De fait, à l’époque, le pont d’Avignon est le seul pont entre la Provence et Le Languedoc.

Une chapelle sur le pont

Autre curiosité, enfin, la présence d’une chapelle sur le pont d’Avignon. Selon l’historien Andreas Hartmann-Virnich, “c’est une construction tout à fait originale, sans équivalent en 1770”. Certains pensent naturellement à la protection spirituelle de saint Bénezet ou à l’impact de la présence des papes à Avignon. D’autres encore imaginent un péage. Grâce aux travaux qui vont se poursuivre, la 3D devrait bientôt émettre l’hypothèse la plus plausible.

Belle saison pour Avignon

https://www.laprovence.com/article/edition-vaucluse/5645092/tourisme-au-palais-et-au-pont-une-frequentation-historique.html

Tourisme : au Palais et au Pont, une fréquentation… historique à Avignon

Les deux monuments emblématiques d’Avignon n’avaient pas accueilli autant de visiteurs depuis l’an 2000

Le plus grand palais gothique d’Europe et le pont aux quatre arches, célèbre dans le monde grâce à sa chanson-hymne, sont actuellement lancés dans une dynamique sans précédent en ce qui concerne leur fréquentation respective. Pour preuve, le palais des papes et le pont Saint-Benezet battent depuis le début de l’été leur record historique. L’ancienne demeure des papes, au XIVe siècle, a accueilli 104 656 visiteurs (+16% par rapport à 2018) tandis que 72 432 personnes sont allées vérifier si l’on dansait bien sur le pont d’Avignon (+11 %).

Ce sont les meilleurs résultats jamais enregistrés depuis 2000, qui surpassent le record de fréquentation déjà enregistré au palais des papes en juillet 2015 (98 775 visiteurs) et au pont en 2018 (72 229)” explique-t-on du côté d’Avignon Tourisme, l’organisme gestionnaire des deux monuments.

Prendre un peu de hauteur et savourer du vin (avec moderation!)

Souvenirs, souvenirs….

Découverte guidée de Montpellier avec un accès privilègié au sommet de l’arc de triomphe et recompense dégustation de vins et un panorama à 360°.
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