Autour de Saint Chinian

source : http://www.herault-tourisme.com/articles/les-escapades-de-plaisirs-d-herault-7-st-chinian-p-957-1.html

Notre Escapade du jour débute à Capestang, au bord du Grand Bief du Canal du Midi. Quel meilleur point de départ que le sommet de la Collégiale St-Etienne de Capestang pour débuter cet épisode ? Il offre un panorama qui s’étend des Pyrénées aux massifs du Haut-Languedoc, en passant par Narbonne et la Clape, et surplombant les plaines viticoles du Minervois, du Bitterois… et du St-Chinianais. Territoire que nous allons arpenter tout au long de la journée.

D’un parfait style gothique, la collégiale Saint-Etienne de Capestang fut élevée au 13ème siècle sur une ancienne église romane, par la même équipe qui construisit la cathédrale de Narbonne.

Poussons plus à l’Ouest, vers le magnifique village caladé de Montouliers. Perché sur son promontoire rocheux, il domine toute la plaine viticole.
Les plus curieux y découvriront une fontaine dite romaine creusée à même le roc. La légende veut que ce soient les légions de Jules César qui découvrirent cette source et qui l’aménagèrent. Jusqu’au XIXe, ce fut la seule source d’eau du village.

© Hérault-Tourisme - Eric Brendle

En repartant à travers ces paysages de vignobles, nous arrivons à Puisserguier. Un village célèbre pour son château et sa circulade. Néanmoins, nous allons vous proposer de faire une halte bien plus insolite :

Découvrir l’Ecomusée des MémoiRes de Puisserguier ! L’écomusée de la vie d’autrefois est installé dans l’ancienne école publique du village. L’endroit idéal pour remonter le temps ! Une salle de classe d’autrefois, des salles dédiés aux métiers d’autrefois, et une ambiance qui allie convivialité, sourire… et nostalgie d’un temps que les moins de 40 ans ne peuvent pas connaître.

Après avoir parcouru encore quelques kilomètres à travers les vignes et les collines, en ayant l’impression d’être seuls au monde, nous arrivons à Cazedarnes e à l‘abbaye de Fontcaude. Au milieu de nulle part, construite à proximité d’une source il y a 9 siècles, l’abbaye est lovée dans un mignon petit vallon. L’abbaye est un joyau de l’art roman en Languedoc. Mais Fontcaude, c’est aussi une étape sur un chemin de Saint-Jacques-de-Compostelle (une bretelle). Abbatiale, cloître, musée de sculptures, fonderie de cloches (XIIe s.) sont accessibles à la visite.

Le moment est venu de nous diriger vers “l’épicentre viticole” de cette appellation : Saint-Chinian. Paré de placettes et de ruelles, le patrimoine du village résonne surtout dans l’appellation à laquelle il a donné son nom. Pour découvrir toutes les richesses du village, parcourez-le à pied au départ de la Promenade. Cette place centrale ombragée de platanes où il fait bon vivre contribue à sa réputation.

A quelques mètres de la Promenade, passage obligé à la Maison des Vins, vitrine de l’ensemble des vins de l’AOC Saint Chinian. Cette appellation couvre une palette de terroirs étendus sur 20 villages, 100 caves particulières et 8 caves coopératives.

Coste Rouge : un dolmen exceptionnel en LANGUEDOC!


Inattendu : dans le parc du Prieuré St Michel de Grandmont se trouve le fameux dolmen de Coste-Rouge datant du Néolithique, également classé aux Monuments Historiques . Pourquoi fameux ? Ccar il est dans un état de conservation exceptionnel!

Ce très beau dolmen possède une ouverture en porte-de-four, un couloir et deux murs de soutènement inclus dans le tumulus. La chambre sépulcrale constituée de dalles en grès de Trias (ère secondaire), alors que les murs circulaires sont en rhyolite (granite). La table mesure 3,15 mètres sur 3..

pour la petite histoire, au Moyen Age, il avait la propriété de soigner les maladies de peau : on déshabillait le malade, et il était roulé sur la table.

source : https://www.sitesdexception.fr/sites/prieure-de-grandmont-et-le-dolmen-de-costes-rouge/

Autres sites d’exception QUE JE VOUS PROPOSE de découvrir à proximité

Le Viaduc de Millau – Millau

L’Abbaye de Sylvanès – Sylvanès

LE DERNIER CLOITRE DE L’ORDRE DE GRANDMONT

Le cloître du Prieuré Saint-Michel de Grandmont est le dernier complet des monastères de l’Ordre. C’est également dans cette partie du bâtiment que le visiteur attentif remarquera nombre de détails.

En effet, à bien y regarder on découvrira quelques décorations sur les chapiteaux des colonnes des galeries, motifs végétaux et géométriques notamment. On y trouvera également la base de l’ancienne fontaine, et plus encore, dans la galerie orientale du cloître, un tailloir «crénelé de onze entailles », dont la première est plus petite que les autres. Il s’avère que cette unité n’était rien de moins que la coudée du cloître de Grandmont!

cloître monastère de grandmont

Van Gogh en Provence

Avignon

– Visite du Musée Angladon où vous pourrez admirer le seul tableau de Van Gogh en Provence : Wagons de chemin de fer – août 1888.

Itinéraire touristique : Van Gogh en Provence

Puis direction Saint Rémy de Provence

A voir / à faire :

-Visite du monastère de Saint Paul de Mausole, transformé au XIXe siècle en asile et où Van Gogh trouvera refuge au cours de l’année 1889/1890 juste avant de se suicider. Dans l’allée du monastère, un buste en bronze rappelle le séjour du peintre.

Traversée des Alpilles par l’impressionnant Val d’Enfer.

Rejoindre Arles

A voir / à faire :

-Passage devant l’Abbaye de Montmajour qui inspira le peintre (possibilité de visite).

-Visite de la ville d’Arles. Son patrimoine romain et roman, Ville de Van Gogh, capitale de la Camargue et chaque année le rendez-vous de la photographie, de la musique, de la tauromachie… Arles est une ville d’art et d’histoire, classée par l’UNESCO comme Patrimoine mondial de l’Humanité. – www.arlestourisme.com

-Évocation de la vie de l’artiste sur les lieux où il vécut et qui lui inspirèrent ses plus belles toiles (L’Hôpital Van Gogh, le Pont Langlois, les Alyscamps, la Place Lamartine…).


Aigues Mortes et le protestantisme

https://www.parismatch.com/Culture/Art/Aigues-Mortes-de-Saint-Louis-a-la-Reforme-500-ans-d-Histoire-1307426

Aigues-Mortes, de Saint Louis à la Réforme, 500 ans d’Histoire

Paris Match ||Mis à jour le 

Port de commerce du Languedoc, né de la volonté du roi Saint Louis qui voulait un débouché pour son royaume sur la Méditerranée – c’est de là qu’il partira ensuite par deux fois en croisade – Aigues-Mortes impressionne par ses remparts jalonnés de de tours et l’ensemble de ses fortifications médiévales danS un l’état de conservation impeccable.
Entamés en 1240, les travaux de construction de la cité militaire s’achèveront au tournant du XIVe siècle sous Philippe IV le Bel. Il s’agit d’un témoignage unique de l’art de la poliorcétique à l’apogée du Moyen Age, des principes défensifs qui ont présidé à l’édification des défenses d’Aigues-Mortes et qui illustrent cet art de la guerre et son évolution.

Du chemin de ronde, on se contente désormais d’admirer le panorama spectaculaire, en particulier celui donnant sur les marais salants. Un paysage qui se teinte de rose à certaines heures de la journée, à découvrir depuis la tour de Constance. Pour le curieux, un voyage garanti dans un passé riche et glorieux.

Une histoire tumultueuse liée au protestantisme

Avant de devenir ce lieu de vacances prisé des touristes se rendant en Camargue, Aigues-Mortes a aussi connu une histoire tumultueuse liée à la présence protestante dans la ville. Dans un Midi très largement gagné aux idées de Luther et Calvin, elle devient une place forte où les réformés peuvent se retrancher et exercer librement leur culte.

Mais, après la révocation de l’Edit de Nantes sous Louis XIV en 1685 qui met fin à la tolérance du protestantisme dans un royaume majoritairement catholique, la ville devient le siège d’une prison à la sinistre réputation pour ceux qui ont refusé de ses soumettre et d’abjurer.

Les pierres de la tour de Constance, de la porte de la Reine, de la tour de Villeneuve portent toujours les marques et les témoignages du passage de ces captifs. Enfermés à cause de leur foi, de nombreux prisonniers ont gravé leur nom dans la pierre, permettant aux archéologues de retracer leurs destins. Le graffiti «REGISTER» est attribué à Marie Durand, figure du protestantisme cévenol emprisonnée à Aigues-Mortes durant 38 ans au XVIIIe siècle. Il est le témoignage le plus éloquent de cet aspect sombre mais passionnant de l’histoire des remparts et de la tour d’Aigues-Mortes.

Forteresse de Salses 2/2

Architecture du château

D’un point de vue général l’architecture du château de Salses est relativement simple. Il s’agit d’un fort de forme rectangulaire (115 mètres de long sur 90 de large) possédant une tour cylindrique à chaque angle. Les murs ont une épaisseur de 10 à 12 mètres de maçonnerie pleine et sont entourés d’une galerie d’escarpe qui joue à la fois le rôle de galerie d’écoute et de galerie de contre-mine, comme expliqué ci-dessous. L’intérieur est divisé en deux parties. La plus grande est à l’Est, elle est centrée autour d’une vaste place d’armes. La seconde, à l’Ouest, est dominée par la tour-donjon.

La partie Est représente la vie quotidienne du fort. La grande place, qui permettait les regroupements militaires mais surtout les activités variées, possédait (et possède toujours) un puits, au centre. Si ça semble être un détail, il faut savoir que c’était la première fois que l’on pensait à la problématique de l’eau dans la construction d’une forteresse, auparavant c’était considéré comme un problème annexe. Plusieurs salles entourent la place. Les plus grandes salles étaient des écuries. 300 chevaux vivaient à Salses, ils étaient répartis dans 3 écuries, une au Sud, l’autre à l’Est, la dernière au Nord. Au-dessus de l’écurie Nord se trouvent les logements de la garnison, pour 1000 à 1200 soldats. Une chapelle était installée à l’angle Nord-Est. Côté Ouest un large fossé traversé par un pont-levis et des hauts bâtiments séparent la partie Est de l’Ouest.

Château de Salses

Château de Salses

La partie Ouest est dominée par la tour-donjon que l’on appelle “tour de l’hommage”. Cette appelation se retrouve dans divers monuments de cette époque, il y a par exemple une tour de l’hommage au Palais des rois de Majorque, au centre-ville de Perpignan. Elle contient aussi une cour intérieure dite “cour du réduit”, on y trouve aussi divers autres salles : une boulangerie (un endroit stratégique à l’époque), une infirmerie, la chambre des vannes, la laiterie et l’étable. Le donjon accueillait les logements des officiers et des bureaux administratifs et disposait d’une petite cour intérieure. La cour du réduit, qui se trouve devant le donjon, est dominé par plusieurs plates-formes desquels les défenseurs pouvaient faire feu sur l’ennemi.

Une des principales curiosités du château est la présence de nombreux couloirs construits dans l’épaisseur des murailles. En fait ces murailles sont un vrai gruyère, de longs couloirs, étroits et bassement voûtés, serpentent à l’intérieur jusqu’à la galerie d’escarpe, dernière galerie juste de l’autre côté du fossé. Toutes ces galeries sont percées de meurtrières donnant la visibilité d’un couloir sur l’autre et permettant de faire feu sur un ennemi qui aurait réussi à pénétrer dans ce dédale. Il est à noter que les meurtrières qui donnaient sur l’extérieur, vers le fossé, sont désormais condamnées : Suite à l’attaque de 1503 un talus a été monté au fond du fossé, contre le mur d’escarpe, pour empêcher les dégâts des mines. Du coup ce talus bouche les meurtrières, comme il bouche aussi les poternes des tours d’angle. Pour en finir avec la galerie d’escarpe, il faut savoir qu’elle suit toutes la longueur du château, de ces 4 murs et des 4 tours d’angle, sans discontinuer.

Plan du château de Salses


Légende

1 : Premier pont-levis2 : Première barbacane3 : Seconde barbacane4 : Barbacane Nord-Ouest

5 : Barbacane Est6 : Second pont-levis et entrée7 : Place d’armes8 : Logement de la garnison

9 : Magasin10 : Ecuries11 : Tour circulaire d’artillerie (une par angle)

12 : Caponnières13 : Fossé Sud14 : Fossé Ouest15 : Fossé Nord16 : Fossé Est

17 : Galerie de contre-escarpe Ouest18 : Galerie de contre-escarpe Nord

19 : Donjon

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Forteresse de Salses 1/2

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source : https://www.les-pyrenees-orientales.com/Patrimoine/ChateauDeSalses.php

De quoi s’agit-il ?

La forteresse de Salses est un magnifique château des XVe et XVIe siècle du Sud de la France, au Nord de Perpignan. Seul exemple de l’architecture espagnole sur le territoire français, il a une architecture spécifique de son époque, une période de l’histoire qui venait de voir l’apparition de l’artillerie à base de boulets métalliques, ce qui modifiait considérablement les techniques de guerre. Parfaitement conservé, il est un très bel exemple du patrimoine militaire roussillonnais.

Les raisons de la construction

Si un château a été construit en ce lieu c’était pour une raison historique évidente. A la fin du XVe le Roussillon appartenait au comté de Catalogne, un comté aux allures d’Empire tellement la mainmise des Catalans était grande sur la Méditerranée, ses côtes et ses îles.

Château de Salses

Divers royaumes furent créés de toutes pièces (Le royaume de Sicile par exemple), mais ils étaient tous aux ordres de Barcelone. Sur la frontière Nord du comté se trouvait la France, rival ayant déjà pris le Roussillon quelques siècles avant. Or c’est à la fin du XVe siècle justement qu’eut lieu la fusion entre le royaume d’Aragon (le royaume officiel du comté de Catalogne) et la Castille, formant la base de la future Espagne. La frontière Nord devenait donc franco-espagnole et revêtait alors un intérêt encore plus grande.

Il fut donc décidé de la protéger en construisant une forteresse moderne, capable de résister aux nouvelles armes que l’Europe découvrait alors : le boulet métallique.

Une position stratégique évidente

Le choix de l’emplacement de la forteresse de Salses fut évident. Géographiquement le Nord du Roussillon est fait de moyenne collines calcaires, les Corbières. Elles forment une barrière infranchissable pour une armée lourdement équipée, car si les fantassins et même les cavaliers arrivent à les passer sans trop de problèmes, les canons, les chariots qui fournissent l’intendance ne peut pas grimper sur ces étroits sentiers. Le chemin normal, c’était donc de suivre la côte. C’est d’ailleurs par là que passent tous les axes de communication modernes, du TGV à l’autoroute. Construire une forteresse à la sortie de ce passage était idéal, en une place-forte on pouvait défendre la totalité de la plaine du Roussillon. Et c’est ce qui fut fait.

autre article sur ce blog sur Salses : https://lesudmakesmehappy.com/wp-admin/post.php?post=2046&action=edit

Balade gallo-romaine à Ambrussum

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Un film d’Yves Frebourg, à pied et par Drone

Visite du site archéologique a pied et en drone. Traversé par la plus ancienne route construite à l’époque romaine, la Via Domitia, et situé sur les berges du Vidourle, le site archéologique d’Ambrussum offre aux amoureux de vieilles pierres un paysage envoûtant empreint d’histoire.
Le site d’Ambrussum incite le visiteur à découvrir le pont Ambroix, les vestiges d’anciennes habitations, d’un édifice public et d’un Oppidum classé au titre des Monuments Historiques. On peut également observer la voie pavée, artère principale de l’Oppidum.

un peu plus de détails sur le pont et la voie Domitiennes : https://lesudmakesmehappy.com/wp-admin/post.php?post=2361&action=edit

Hubert Robert au Pont du Gard

Le peintre Hubert Robert (1733-1808), réalisa de nombreux tableaux inspirés par la poésie des ruines antiques, tel le Pont du Gard en 1787 (Musée du Louvre).

Hubert Robert - Musée du Louvre, 1787
 Huile sur toile . 2,42 x 2,42 m. 

source : http://www.e-stoire.net/article-le-pont-du-gard-hubert-robert-109184694.html

Hubert Robert est un peintre d’architecture et de paysages, né à Paris en 1733, mort à Paris en 1808. De bonne famille bourgeoise, il fit de solides humanités au collège de Navarre, ou il compta parmi les meilleurs élèves de l’abbé Batteux. Nourri de bonne heure dans l’amour des lettres et de l’Antiquité, il passa des bancs de l’école dans l’atelier du sculpteur Michel-Ange Slodtz; mais il y apprit surtout à dessiner, négligeant la sculpture, et partageant ses goûts entre la peinture, l’archéologie et l’histoire.

Peintre-archéologue, voilà ce que fut Hubert Robert, et ce qu’il voulut être dès ses premiers pas dans la carrière. De 1753 à 1765, il parcourut l’Italie, recueillant des documents, prenant force croquis d’après nature, et enrichissant ses cartons d’une collection abondante d’esquisses pittoresques qui devaient plus tard alimenter sa verve. On était en plein enthousiasme de l’Antiquité romaine, lorsque Robert rentra à Paris. Déjà connu des amateurs et des artistes par les dessins qu’il avait envoyés, il eurent tout de suite la faveur du public.

5 chiffres à retenir sur le Pont du Gard

source : https://www.france.fr/fr/occitanie-sud-de-france/liste/5-chiffres-a-retenir-sur-le-pont-du-gard

Monument antique le plus visité de France, aqueduc classé par l’Unesco, le Pont du Gard est l’un des vestiges romains les mieux conservés au monde.

Situé en Occitanie, entre Nîmes, Uzès et Avignon, cette merveille de l’Antiquité est une prouesse technique avec ses dimensions hors normes mais aussi un site magique redevenu naturel depuis son réaménagement dans les années 2000.

49 metres

C’est la hauteur de ce pont-aqueduc construit par les Romains au 1er siècle de notre ère, un record pour l’époque ! Il reste aujourd’hui le seul exemple de pont antique à 3 étages encore debout avec une triple rangée d’arcades superposées : 6 arches au niveau inférieur, 11 au deuxième et 35 au troisième.

50 kilomètres

Le pont faisait partie de l’aqueduc romain qui conduisait l’eau d’Uzès à Nîmes : 50 kilomètres de canalisations traversant la garrigue ou enfouies sous la terre sauf au passage du Gardon. Il fallut enjamber la rivière en construisant cet ouvrage long de 273 mètres aujourd’hui dans sa partie supérieure (360 à l’origine avec 12 arches supplémentaires).

2 000

L’an 2000 marque le début d’une autre histoire pour le Pont du Gard. Utilisé jusqu’au VIe siècle, puis péage au Moyen Âge, il fut pont routier du XVIIIe au XXe siècle. Une Opération Grand Site engagée en 2000 lui a rendu son cadre primitif, sans circulation automobile ni les constructions qui avaient proliféré alentours.

4500 m2 de musée

Un superbe espace muséographique enterré, sur la rive gauche du Pont, retrace de manière ludique et pédagogique l’histoire passionnante de la construction de l’aqueduc et sa fonction dans le mode de vie à l’époque romaine. Au total, 4 500 m2 pour se cultiver, à grand renfort de films, expos, reconstitutions virtuelles…

Balade littéraire au PONT DU GARD

« Par bonheur pour le plaisir du voyageur né pour les arts, de quelque côté que sa vue s’étende, elle ne rencontre aucune trace d’habitation, aucune apparence de culture : le thym, la lavande sauvage, le genévrier, seules productions de ce désert, exhalent leurs parfums solitaires sous un ciel d’une sérénité éblouissante. L’âme est laissée tout entière à elle-même, et l’attention est ramenée forcément à cet ouvrage du peuple-roi qu’on a sous les yeux ». Stendhal / Mémoires d’un touriste /1837

« Le site sauvage, la solitude complète du lieu, le bruit du torrent ajoutaient une poésie sublime à l’architecture imposante qui s’offrait à mes yeux ». Mérimée / Notes d’un voyage dans le Midi de la France / 1835

« Tout à coup nous aperçûmes au-dessus du feuillage sombre des chênes verts et des oliviers, se détachant sur un ciel bleu, deux ou trois arches, à teinte chaude et jaunâtre : c’était la tête du géant romain. Nous continuâmes d’avancer, et au premier coude que fit la montagne, nous l’embrassâmes dans tout son ensemble, à cent pas à peu près de nous ». « Il est impossible de se faire une idée de l’effet produit par cette chaîne granitique qui réunit deux montagnes, par cet arc-en-ciel de pierre qui remplit tout l’horizon, par ces trois étages de portiques qu’ont splendidement dorés dix-huit siècles de soleil. J’ai vu quelques-unes des merveilles de ce monde » Alexandre Dumas / Midi de la France / 1837-1841

« J’accordai toute mon attention à cette grandiose construction. On s’en approche de très près avant de la voir : le ravin qu’il enjambe s’ouvre brusquement et découvre le spectacle, qui devient alors d’une extrême beauté ». Henry James / Voyage en France / 1877

J.J.Rousseau au PONT DU GARD

Au Pont du Gard
par Jean-Jacques Rousseau

“Après un déjeuner d’excellentes figues, je pris un guide et j’allai voir le Pont du Gard. C’était le premier ouvrage des Romains que j’eusse vu. Je m’attendais à voir un monument digne des mains qui l’avaient construit. Pour le coup, l’objet passa mon attente et ce fut la seule fois de ma vie. Il n’appartenait qu’aux Romains de produire cet effet. L’art de ce simple et noble ouvrage me frappa d’autant plus qu’il est au milieu d’un désert où le silence et la solitude rendent l’objet plus frappant et l’admiration plus vive, car ce prétendu pont n’était qu’un aqueduc. On se demande quelle force a transporté ces pierres énormes si loin de toute carrière et a réuni les bras de tant de milliers d’hommes en un lieu où il n’en habite aucun. Je parcourus les trois étages de ce superbe édifice que le respect m’empêchait presque d’oser fouler sous mes pieds… Le retentissement de mes pas sous ces immenses voûtes me faisait croire entendre la voix de ceux qui les avaient bâties. Je me perdais comme un insecte dans cette immensité. Je sentais, tout en me faisant petit, je ne sais quoi qui m’élevait l’âme et je me disais : “Que ne suis-je Romain !”
Jean-Jacques Rousseau, Les Confessions, I ère partie, Livre VI.

vue du Pont du Gard en 1851 par Edouard Baldus.

Visite guidée au chateau Ducal d’Uzès

Entre Languedoc et Provence, Uzès est une destination de choix. Le Duché situé au cœur de la ville est une imposante construction dont les origines militaires apparaissent par son donjon, la tour Bermonde (12ème siècle), ses remparts et ses tours d’angles. La suite de l’histoire de France se retrouve dans la remarquable façade Renaissance (16ème siècle)où les ordres classiques d’architecture, ionique, dorique et corinthiens se superposent.

Il est très rare de trouver ces trois ordres réunis sur une même façade. Le Grand Siècle et le 18ème siècle se rencontrent sur les façades aux larges fenêtres s’ouvrant sur la cour d’honneur et le jardin.Dans ce voyage dans le temps, vous découvrirez aussi les caves presque millénaires, la magnifique vue depuis le sommet du donjon sur la ville et ses alentours et les appartements meublés et encore habités par la famille ducale.

Situé en plein cœur du centre ancien, ce joyau patrimonial est une imposante construction dont les origines militaires apparaissent par son donjon, la tour Bermonde (12e siècle), ses remparts et ses tours d’angles. La suite de l’histoire de France se retrouve dans la remarquable façade Renaissance (16e siècle) où les ordres classiques d’architecture, ionique, dorique et corinthien se superposent. Il est très rare de trouver ces trois ordres réunis sur une même façade. Le Grand Siècle et le 18e siècle se rencontrent sur les façades aux larges fenêtres s’ouvrant sur la cour d’honneur et le jardin. Dans ce voyage dans le temps, Les visiteurs découvrirent aussi les caves presque millénaires, la magnifique vue depuis le sommet du donjon sur la ville et ses alentours et les appartements meublés et encore habités par la famille ducale

Terre de vignes autour D’Uzès

source : https://www.uzes.fr/decouvrir-uzes/a-voir-a-faire/terroir/terre-de-vignes

Les vins du Duché d’Uzès ont une riche histoire qui remonte à l’époque des Grecs et des Phéniciens, voilà plus de 2000 ans. Implanté au cœur des garrigues sur les coteaux les mieux ensoleillés du département du Gard, le petit vignoble bénéficie depuis 2013 d’une AOC spécifique.

Des vins rouges colorés et puissants aux arômes épicés et fruités, des blancs mordorés très aromatiques aux accents d’agrumes et de fruits secs, des rosés frais et vifs couleur rose clair teinté de violine… grâce à un terroir jouissant d’un climat méditerranéen subtilement atténué par les contreforts des Cévennes, le Duché d’Uzès est un vignoble qui offre des vins haut de gamme, généreux et divers.
 

Les vignes sont présentes autour d’Uzès depuis l’Antiquité. Au Moyen Age, le vin servait pour le culte mais l’évêque d’Uzès l’utilisait également en vin d’honneur pour ses hôtes de marque. Jean Racine en séjour chez son oncle, disait même qu’Uzès produisait « le meilleur vin du royaume ». 

Depuis 2013, le vin du Duché d’Uzès est reconnu en appellation d’origine contrôlée (AOC) sur une superficie de 282 hectares. Un peu plus de 10 000 hectolitres sont ainsi produits chaque année par une quarantaine de vignerons indépendants et une dizaine de caves coopératives sur 77 communes aux alentours d’Uzès et qui disposent de leur propre bouteille frappée de l’écusson du duché. Parmi toutes les AOC de la Vallée du Rhône, l’AOC Duché d’Uzès est la première productrice de vin blanc. Le vignoble repose essentiellement sur des sols argilo-calcaires et l’aire de l’appellation s’étend des plaines collinaires de l’Uzège jusque dans les premiers contreforts des Cévennes. Sur des côteaux magnifiquement exposés, et parsemés de capitelles (cabanes de pierre sèche), la vigne cohabite avec les oliviers, les pêchers, les abricotiers et les chênes truffiers.

Je rajoute : les cépages qui composent ces vins en AOP Duché d’Uzès sont : Grenache/Syrah/Mourvèdre/Cinsault/Viognier/Carignan/Marsanne

Pourquoi cette forme pour l’amphitheatre romain?

https://arenes-webdoc.nimes.fr/fr/construire/concevoir/du-papyrus-a-la-pierre/dessiner-le-plan/

Visite Guidée au sein de la merveilleuse cité de Carcassonne

Située sur la rive droite de l’Aude, la Cité, la cité est un village médiéval encore habité qui compte 52 tours et 2 enceintes concentriques qui totalisent 3km de remparts.  Profitez de mes visites guidées tout au long de l’année en journée et en soirée l’été! la magie est au rendez-vous!

Carcassonne

Villerouge-Termenès où mourut le dernier martyr cathare

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Il n’est pas d’exemple d’histoire officielle écrite par les vaincus. Mais il arrive que les peuples se souviennent de la leur et la transmettent. Ainsi en est-il du château de Villerouge-Termenès, entièrement remanié au XIVe siècle, où fut brûlé le dernier Bon Homme cathare : Guilhem Bélibaste, né non loin d’ici dans un village perché là-haut, entre Peyrpertuse et Bugarach. Nous étions bien longtemps après la fin de la croisade contre les Albigeois et l’Inquisition, dans sa soif exterminatrice, traquait les derniers Cathares. C’est de cette histoire vue d’en bas que Claude Marti nous parle : «Le château de Villerouge (XIe – XIIIe) est assurément «un des plus beaux exemples d’architecture militaire de la région». Mais c’est dans la cour de ce château appartenant à l’archevêque de Narbonne que fut mis à mort Guilhem Bélibaste ! Bélibaste, fils de paysans aisés, meurtrier par accident, parfait par repentir, arrêté pour hérésie et enfermé au sinistre «mur» de Carcassonne. Bélibaste évadé, Bélibaste fugitif, traqué, trahi, repris, à nouveau emprisonné, condamné par l’Inquisition et brûlé vif en 1321 à Villerouge-Termenès, à deux pas de Cubières où il était venu à la vie. Bélibaste, le dernier parfait ordonné. Le dernier à porter la parole, à guider les âmes dans l’entendensa del ben, le dernier à pouvoir «consoler». Seul pour aller par les chemins, seul pour résister à l’usure mécanique de la mémoire qui corrode parfois la justesse des propos et fait oublier les mots, trop seul parfois pour discerner le bien du mal. Bien seul pour affronter la trahison. Sur le bûcher de Villerouge, Bélibaste a-t-il eu, l’espace d’un éclair, le sentiment que sa propre fin était aussi celle de sa foi ? Solitude».

https://www.ladepeche.fr/article/2015/07/02/2136721-villerouge-termenes-ou-mourut-le-dernier-martyr.html

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A vos agendas : rendez vous avec la truffe le 21 juin 2020 de 09h00 à 17h00

et préparez vous papilles!

C’est le rendez vous d ela truffe d’été dans l’Aude TRAUSSE .

Descriptif

Une journée dédiée à la truffe d’été audoise afin de découvrir la production trufficole traussoise. Marché aux truffes, mais aussi de plantes et de produits régionaux. Toute la journée, marché artisanal, dégustations, bar à vins, restauration truffée sur place, animations pour les enfants… Repas gastronomique autour de la truffe (sur réservation).

On peut en profiter pour découvrir un très beau patrimoine sur notre chemin.

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https://www.europe1.fr/videos/embed/3829679

12 septembre 1213 : La bataille de Muret

Le 12 septembre 1213, les Français du nord et du sud, en conflit sous le prétexte d’une croisade contre les Cathares, se livrent bataille sous les murailles de Muret, au sud de Toulouse. Le roi Pierre II d’Aragon, qui s’est rangé aux côtés des méridionaux, va y perdre la vie

https://www.bing.com/videos/search?q=bataille+de+muret&&view=detail&mid=041AB49FDE2CD05555D6041AB49FDE2CD05555D6&&FORM=VRDGAR&ru=%2Fvideos%2Fsearch%3Fq%3Dbataille%2Bde%2Bmuret%26FORM%3DHDents

catholiques

Les Français du nord sont guidés par un seigneur d’Ile-de-France, Simon de Montfort. Ils portent la croix sur la poitrine et veulent extirper l’hérésie cathare des terres languedociennes. Les méridionaux, autour du comte de Toulouse Raimon VI et de son beau-frère, le roi Pierre II d’Aragon, sont d’aussi fervents catholiques que les premiers. Mais ils craignent non sans raison que les croisés leur enlèvent leurs droits, leurs terres et leurs coutumes sous prétexte de religion. Le comte Raimon VI et le roi Pierre II d’Aragon vont assiéger ensemble le petit château de Muret, au confluent de la Garonne et de la Louge. Situé à vingt-cinq kilomètres au sud de Toulouse, il appartient au comte du Comminges. Il est occupé par tout juste trente chevaliers et quelques fantassins. Quittant Fanjeaux, dans le Lauragais, Simon de Montfort accourt à leur rescousse avec le gros de ses troupes, soit neuf cents hommes. Sur le chemin, il prend le temps de faire ses dévotions à l’abbaye de Boulbonne. Enfin, il entre dans le château de Muret avec le risque d’y être assiégé à son tour.

Royale imprudence

Pierre II d’Aragon veut tirer la victoire d’une vraie bataille et non d’un siège sans gloire, ce qui, après sa victoire de Las Navas de Tolosa sur les musulmans, lui permettrait de jouer un rôle d’arbitre au nord des Pyrénées comme dans la péninsule ibérique. Au lieu d’attendre que la famine fasse son oeuvre dans le château, il encourage les assiégés à sortir et à se battre en terrain ouvert. Simon de Montfort, habile stratège, répond à son attente en sortant avec ses hommes. Mais il prend la direction du sud, donnant l’impression de la fuite, puis se rabat à l’ouest, traverse la Louge, et fonce sur le camp toulousain, qui compte plus d’un millier d’hommes. En première ligne, face à la cavalerie des croisés, combattent les comtes de Foix et de Comminges ; en deuxième ligne, les troupes d’Aragon ; en troisième ligne, au milieu des archers et des hommes à pied, le comte Raimon VI de Toulouse, qui désapprouve la tactique par trop téméraire du roi d’Aragon. De façon quelque peu inattendue, les croisés, moins nombreux mais plus disciplinés, percent la première ligne et atteignent la deuxième. Là-dessus, Simon de Montfort et ses troupes se lancent dans la mêlée sur le flanc. Pierre II, le héros de Las Navas de Tolosa, est frappé à mort. Les soldats à pied d’Aragon se débandent dès qu’ils apprennent la mort de leur souverain. Les croisés les poursuivent et les massacrent. Le fils et héritier du roi, Jacques (six ans), est quant à lui capturé et plus tard renvoyé dans son royaume au-delà des Pyrénées. Les fantassins de Toulouse sont à leur tour assaillis et tentent d’échapper au massacre en rejoignant les bateaux au mouillage sur la Garonne. Leur comte, qui n’a pas lui-même eu le temps de participer aux combats, se trouve une nouvelle fois isolé. Il n’a d’autre solution que de s’enfuir en Angleterre, chez le roi Jean sans Terre, en attendant l’heure de la revanche.

Vers une guerre nationale

L’année suivante a lieu à Bouvines, au nord, une autre bataille décisive pour le destin de la France. Elle se solde par la victoire du roi Philippe II Auguste, qui s’affirme comme le principal souverain d’Europe. Rassuré sur la solidité de son trône, le roi de France tourne ses yeux vers le drame qui se joue dans le Midi. Il obtient le concours du pape Innocent III, lequel se résigne à déchoir le comte de Toulouse Raimon VI de ses titres par le décret du 14 décembre 1215. Philippe II Auguste assure ses arrières en obtenant l’hommage-lige de Simon de Montfort pour toutes les terres qu’il a conquises dans le Midi, à l’exception du marquisat de Provence (cette ancienne possession des comtes de Toulouse, au nord de la Durance, ne dépend pas des rois capétiens). La guerre, dès lors, de religieuse devient « nationale ».

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Peinture à Montpellier : Jean Ranc au Musée Fabre

JEAN RANC - UN MONTPELLIÉRAIN À LA COUR DES ROIS

JEAN RANC (1674-1735), UN MONTPELLIÉRAIN À LA COUR DES ROIS

26 janvier 2020-26 avril 2020

Cet hiver, le musée Fabre présente la première exposition consacrée à Jean Ranc, peintre né à Montpellier en 1674 et qui accomplit une carrière internationale, entre Paris et Madrid. Spécialisé dans le portrait d’apparat, Jean Ranc développa un langage pictural fait d’élégance et de raffinement, pour servir le prestige de ses commanditaires.

D’abord formé dans l’atelier montpelliérain de son père Antoine, Jean gagne Paris en 1696 pour devenir collaborateur de Hyacinthe Rigaud. Reçu à l’Académie royale de peinture et de sculpture en 1703,  il expose un ensemble de onze tableaux au Salon de 1704. Ses clients apprécient la beauté de ses tissus, la brillance de ses moirures et le charme de ses couleurs. Sa renommée lui permet d’exécuter le portrait de grands seigneurs tels que Joseph Bonnier de la Mosson, et même des personnages de rang royal, comme le jeune Louis XV ou le Régent Philippe d’Orléans.

Sa carrière devient internationale lorsqu’en 1722, il est appelé par le roi d’Espagne Philippe V, petit fils de Louis XIV, pour devenir le portraitiste officiel de la cour. L’artiste exécute ainsi les effigies du roi, de la reine, des infants et infantes de la cour d’Espagne, et devient le témoin des échanges matrimoniaux et diplomatiques entre la monarchie française et espagnole.

Grâce aux prêts d’institutions prestigieuses telles que le Musée du Prado, le Patrimonio Nacional, le Musée national de Stockholm ou le Musée du château de Versailles, l’exposition permet de révéler le talent de l’auteur du très célèbre Vertumne et Pomone du musée Fabre. Avec le concours de nombreux collectionneurs particuliers, l’exposition révèle un très bel ensemble d’œuvres inédites.