Né à Montpellier en 1616, formé à Rome et à Paris, peintre de cour de la reine Christine de Suède, Sébastien Bourdon compte parmi les personnalités les plus brillantes du XVIIe siècle français.

Résumé de l’oeuvre picturale de Bourdon lors de sa retrospective au Musée Fabre en 2000.
La diversité d’inspiration de Bourdon révèle une exceptionnelle sensibilité, capable de s’attacher à des pensées diverses, sinon contradictoires, et d’en dégager la richesse intrinsèque. Sa science des volumes donne à ses compositions solidité et équilibre, alors que le dosage des couleurs fondamentales confère à ses œuvres un éclat incomparable. Il excelle dans tous les genres : bambochades et paysages appréciés de tout temps ; grands tableaux d’autel, baroques et sensuels ; tableaux d’Histoire où il se montre de plus en plus sensible au classicisme noble et méditatif de Poussin ; portraits élégants et raffinés à la manière de Van Dyck… Les plus grandes institutions ont accepté de consentir des prêts exceptionnels dont la National Gallery of Art de Washington D.C, avec le célèbre Moïse sauvé des eaux, l’extraordinaire Paysage au moulin de Providence, le Louvre avec plusieurs prêts exceptionnels dont La Présentation au temple, de très nombreux musées de région en France (Lille, Lyon, Brest …), le Musée de l’Ermitage à Saint-Pétersbourg avec la Mort de Didon ; le Prado à Madrid à qui l’on doit plusieurs prêts dont La Reine Christine à cheval, œuvre mythique de l’artiste. Environ soixante-quinze tableaux, présentés chronologiquement, cinquante dessins et gravures, couvrent l’ensemble de la carrière de Bourdon et permettent de découvrir tous les aspects de son art, d’apprécier son classicisme élégant ainsi que l’extraordinaire richesse de sa palette colorée.
























Chaptal, père de la chaptalisation…..diplômé de l’école de médecine de Montpellier




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« Ici on peut voir des corps mutilés, disséqués, écorchés. C’est la mémoire de maladies qui parfois n’existent plus. Qui dorment. Nous bénéficions ici, à Montpellier d’un patrimoine unique sur le corps ; Autour de ce site, la curiosité est intense. », explique le Professeur Jacques Bringer, le doyen de la fac de Médecine qui s’est décidé à ouvrir les portes alors que la réputation de ce lieu qui ne se visitait pas est planétaire. « J’ai même croisé un jour un créateur de jeux vidéos qui avait réussi à le visiter et qui disait y puiser son inspiration » poursuit le professeur Bringer. Derrière les vitrines séculaires, emmagasinées depuis 1751, on peut contempler une extraordinaire compilation d’ossements, de fœtus conservés au formol dans des bocaux, des écorchés, des exemples de malformation, des squelettes. Les commentaires préparés par le professeur François Bonnel et son fils le Dr Christophe Bonnel, permettent d’éviter curiosité un peu sordide pour glisser vers l’argumentaire scientifique et médicale.