Pourquoi cette forme pour l’amphitheatre romain?

https://arenes-webdoc.nimes.fr/fr/construire/concevoir/du-papyrus-a-la-pierre/dessiner-le-plan/

Arènes de Nîmes : immersion dans les coulisses d’un chantier colossal

http://Arènes de Nîmes : immersion dans les coulisses d’un chantier colossal

Fragilisé par les infiltrations d’eau, l’amphithéâtre de l’ancienne cité romaine fait l’objet, depuis dix ans, d’un ambitieux programme de sauvetage. Alors que les coureurs du Tour de France font étape à Nîmes les 22 et 23 juillet, GEO vous emmène visiter les coulisses de ce chantier titanesque.

Attablé à la terrasse du café de la Grande Bourse, Daniel-Jean Valade assiste au bruyant spectacle qui se déroule de l’autre côté de la rue. Telles de grandes voiles, d’amples bâches blanches masquent l’échafaudage haut de 21 mètres (l’équivalent d’un immeuble de dix étages) installé de part et d’autre de l’arène. L’adjoint à la culture de Nîmes et amateur de cravates fantaisistes – celle du jour est rouge et ornée de castors rongeant des troncs – doit hausser la voix pour couvrir le vacarme des travaux : «Déjà, quand j’étais gamin, on voyait des échafaudages presque en permanence autour de l’amphithéâtre.

L’eau, ennemi numéro un

L’objectif de cette restauration est de lutter contre l’ennemi numéro un du site : l’eau. Voilà ce qu’explique Christine Lavergne. Il y a une quinzaine d’années, on pouvait déjà croiser, sur les gradins supérieurs, la silhouette de cette femme qui venait alors d’emménager dans la cité des Antonins. Elle avait pris l’habitude de venir «aux arènes» pour lire, dès qu’elle avait un moment. Aujourd’hui, elle coordonne toutes les équipes en charge de la restauration le monument : «En réalisant les premiers diagnostics, on s’est rendu compte que les parties les plus détériorées du bâtiment étaient celles qui étaient le plus exposées au vent, et surtout à la pluie.»

article complet sur le site de Geo via le lien ci dessus

Nîmes. Les Arènes seraient construites sur un ancien amphithéâtre

https://www.lagazettedenimes.fr/live/5e612217bd33d00046e09350/nimes-les-arenes-seraient-construites-sur-un-ancien-amphitheatre

Démarrées en octobre 2019, les nouvelles fouilles au sous-sol du centre des Arènes ont révélé plusieurs indices portant à croire à un amphithéâtre antérieur à l’actuel. Il pourrait s’agir du plus ancien édifice de ce genre en Gaule datant début du 1er siècle, peut être vers 25 après J.C.

Commandées par la ville à hauteur de 400 000 €, dont 20 % de la Région, ces recherches menées par l’INRAP et son responsable scientifique Richard Pellé ont permis de découvrir des reliquat de murs, des puisards, des lambeaux de sols et une grande fosse d’environ 26 m de long sur 3 m de large avec la présence de bois. 

Deux monnaies datant du début du 1er siècle, le “Demi as de Nîmes” et le “Drachme de Marseille”, ont été retrouvées ainsi que 140 artéfacts en plomb et en fer. 

Cette fosse en cruciforme suggère la très probable hypothèse d’un amphithéâtre destiné au spectacle construit bien avant l’actuel au même endroit. Des éléments de machineries permettraient de croire à l’utilisation de cette imposante fosse comme coulisses et espaces de stockage.

Un archéologue suisse spécialisé sur les amphithéâtres s’est rend sur place. Des études post-fouilles permettront d’enrichir ces données. Le rapport devrait être rendu en 2021. De nouvelles fouilles seront envisagées pour en savoir davantage. 

Colin Delprat
https://www.youtube.com/watch?v=Zp1TH9inyw8&feature=youtu.be

Système de levage chez les Romains

L’armée romaine disposait d’une main d’oeuvre très importante pour la réalisation de ses camps , mais aussi pour la réalisation des ouvrages civils édilitaires ( aqueducs, routes, conduites, ponts, canaux,….). Correctement employée, la force humaine pouvait rapidement édifier des structures relativement imposantes, à l’instar des camps de marche, réalisés par les légionnaires à chaque halte nocture où construits à proximité d’un champ de bataille. Toutefois, la force musculaire humaine n’a pas pu à elle seule construire des édifices monumentaux tels que le Colisée à Rome ou les thermes de Caracalla. A un moment de la construction, dès que les fondations étaient terminées et que l’ouvrage commençait à dépasser la taille humaine, les romains devaient nécessairement employer des machines de levage.

Les découvertes archéologiques lapidaires et murales permettent aujourd’hui aux archéologues de reconstituer la machine de levage par excellence : la chèvre à treuil actionnée par une roue à échellier ( tympanum)

Nous connaissons les formes et tailles globales de cette machine par plusieurs reliefs et peintures

– Une peinture murale orignaire de Stabies
– Le relief du sarcophage des Haterii conservé aujourd’hui au musée du Vatican

La chêvre est composée de deux poutres fermement reliées ensemble à une de leurs extrémités respectives afin de former un triangle. Au bout de ce triangle était suspendu un palan chargé de démultiplier la force de levage de l’objet concerné. Pour pouvoir actionner cette chevre, une roue creuse de démultiplication était actionnée par des hommes placés à l’intérieur ( Un peu comme le principe de la souris qui tourne dans une roue) . Tout un ensemble de palans et de treuils permettait ainsi à moins d’une dizaine d’hommes de pouvoir soulever et hisser des charges de plusieurs tonnes. A ce niveau, le principal danger provenait de la tension maximale supportée par la corde plutôt que du système en lui même.

Ingénierie - Les moyens de levage et de manutention Machin10

Une fois la chèvre mise en place sur un site , il fallait désormais trouver un mode d’accrochage suffisamment solide pour lever les pierres . Plusieurs systèmes pouvaient être mis en place.

– Un simple ensemble de cordage ( élingues) tournant autour de la pierre. Ce système de fixation était contraignant car il obligeait à poser la pierre sur une cale afin de récupérer les élingues. La pierre n’arrivait dont pas directement sur son “lit de pose”, de nombreuses manutentions étaient obligatoires pour correctement placer la pierre ( ce qui suppose des risques de fractures et d’eraflures )

– Les tailleurs de pierres pouvaient directement laisser des ergots sur les faces latérales de la pierre ( tenons de bardage) afin de crocheter la pierre par ses cotés. Dans ce cas la pose n’est pas immédiate car les tenons doivent être “ravalés” afin de faire correspondre cote à cote deux pierres.

– Les tailleurs pouvaient inciser la pierre par des canaux intérieurs ou extérieurs afin de laisser les manutentionnaires passer des cordages de suspension

– Le système de griffe était couramment utilisé pour les blocs de moyenne dimension. Par l’intermédiaire d’un grande pince métallique, les manutentionnaires pouvaient agripper la pierre au niveau de deux trous préalablements taillés dans les faces latérales. C’est un système autoserrant très efficace mais mal adapté aux lourdes charges

– Le dernier système est celui du ” trou” de louve. Les sculpteurs réalisaient cette fois-ci un trou sur la face supérieure de la pierre. Le trou était calibré pour recevoir une piece mobile appelée “louve”.
La louve,composée de trois parties démontables, permettait de lever des lourdes charges et de les placer directement sur le lit de pose prévu, ce qui limitait les risques de fracture . De plus, le logement de la louve ne necessitait aucune retouche après la pose de la pierre car étant directement recouvert par la pierre du niveau supérieur.

https://populusqueromanus.forumactif.org/t106-ingenierie-les-moyens-de-levage-et-de-manutention#

dans le Gard, un Patrimoine romain d’exception!

Je vous accompagne à la découverte de cet héritage antique hors du commun…si,si, je pèse mes mots! Venez et vous verrez (Veni, Vidi!)

Découvrons : la maison Carrée pas si carrée tout de meme! Un des temples les mieux conservés de l’époque Romaine (entrée non incluse) ou encore la porte Auguste, vestige des remparts romains et le Jardin de la Fontaine jadis Augusteum, sans oublier l‘amphitheatre communément appelé les Arènes…bref il y a de quoi s’occuper!

le Pont du Gard

Continuation vers le fameux site du Pont du Gard ! Classé au Patrimoine Mondial de l’UNESCO, il est la partie la mieux conservée de l’aqueduc romain qui alimentait en eau potable la ville de Nîmes.Visite guidée sur le site et Temps libre pour découvrir le musée consacrée à la construction du Pont.

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