Vous avez trouvé la réponse?…
C’est à Avignon et on le sait peu voire pas du tout donc la prochaine fois arretez vous au musée ANGLADON pour y admirer en autre le tableau “Wagons de chemin de fer à Arles” peint en 1888
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C’est à Avignon et on le sait peu voire pas du tout donc la prochaine fois arretez vous au musée ANGLADON pour y admirer en autre le tableau “Wagons de chemin de fer à Arles” peint en 1888
Ecrivain, Auteur dramatique, Poète et Romancier. Il est né a Nîmes le13 mai 1840 et mort à Paris 16 décembre 1897 (57 ans). Son nom et son oeuvre sont indissociables de la Provence!
Aujourd’hui arretons nous au célèbre moulin à Fontvieille
Le moulin Saint-Pierre (ou Moulin Ribet), dit moulin de Daudet, a été construit en 1814, c’ est le moulin à vent le plus connu de Fontvieille. Contrairement à la légende locale, Daudet ne l’a jamais habité, c’est au château de Montauban chez les Ambroy qu’il réside, mais ce moulin l’aurait inspiré pour écrire « Le secret de Maître Cornille », l’une des nouvelles du recueil Les Lettres de mon moulin publié en 1869.
«Tout autour du village, les collines étaient couvertes de moulins à vent. De droite et de gauche, on ne voyait que des ailes qui viraient au mistral par-dessus les pins.»
Si Alphonse Daudet quitta son Paris «sale et noir» pour les marches du perron
du moulin de Fontvieille, c’est que la vue devait en valoir la peine. Le Sud
et son mistral ont un jour compté des moulins par centaines. Aujourd’hui, peu
d’entre eux ont encore l’allure de s’appeler «moulin » et encore moins d’entre eux sont actifs. Celui de Fontvieille, le moulin des «Lettres de mon moulin» est ouvert à la visite.
En 1915. c’est la fin de l’activité du moulin, l’un des derniers à avoir cessé de tourner.
Alphonse Daudet n’ y a jamais habité mais il l’a décrit :
« Une ruine ce moulin ; un débris croulant de pierres et de vieilles planches, qu’on n’avait pas mis au vent depuis des années et qui gisait, inutile comme un poète, alors que tout autour sur la côte la meunerie prospérait et virait à toutes ailes ».
« Toute mon œuvre est là » confie Alphonse Daudet à l’un de ses amis à propos de la Provence.
Portrait de Mme Daudet par Renoir
à lire Sur les pas de Alphonse Daudet. Claude Karkel. Editions Campanile.
https://www.h8-collection.com/h8-journal/Echappee.Vol.02.pdf
La mer d’un côté, l’étang de l’autre, entre les deux de jolis canaux… Et pourtant “l’île singulière” n’a rien de balnéaire. Car, même hors saison, le premier port de pêche du littoral français est toujours en effervescence.
Retour face à la criée (3), devant laquelle une trentaine de chalutiers déchargent des cageots de poissons. De l’extérieur, cet immense hangar ne ressemble pas à grand-chose. C’est à l’intérieur que le ballet se joue, et que défilent bacs de dorades, de rougets, de seiches – il se vend jusqu’à 700 lots par heure aux enchères. Dommage, les acheteurs ne crient plus à l’ancienne, mais appuient simplement sur un bouton pour passer commande – la criée sétoise a été la première d’Europe à être informatisée.
Direction : “La Mamma”. Comme attiré par le clocher de la décanale Saint-Louis (4), qu’on aperçoit depuis les quais, on quitte le bord de l’eau pour rejoindre le Quartier haut. L’ancien fief des pêcheurs « marins » a gardé le charme d’antan, ses ruelles étroites, ses petites maisons de deux étages aux façades roses et jaunes. On s’arrête place de l’Hospitalet, devant l’opulente sculpture de Richard Di Rosa : La Mamma. C’est face à cette femme pulpeuse aux lèvres charnues que l’on s’arrête pour dîner de quelques tapas, au café Le Social : un bar de copains, fief d’une des sociétés de jouteurs sétoises, où l’ambiance est à la fois populaire et branchée.
article du Monde https://www.lemonde.fr/m-voyage-le-lieu/article/2016/02/16/deux-jours-a-sete-la-bouillonnante_4866317_4497643.html
Van Gogh séjourna à Saint-Rémy-de-Provence.
Et Saint Rémy garde la mémoire de l’artiste. Je vous propose un circuit guidé dans la ville pour évoquer son passage, les lieux qu’il a peints et les paysages qui l’ont inspirés.
Une étape à l’hôpital psychiatrique Saint-Paul-de-Mausole on peut visiter la chambre reconstituée que l’artiste occupa pendant son hospitalisation de mai 1889 à mai 1890
Durant l’année où il est hospitalisé à Saint-Rémy-de-Provence Vincent va créer près de 150 peintures qui comptent parmi ses plus grands chefs-d’œuvre.
Partons donc à la découverte des paysages inchangés depuis un siècle
« … vous admirerez La Nuit étoilée de Saint-Rémy, point culminant de cette série frémissante de fièvre, qui inaugure une nouvelle manière de peindre et constitue un sommet inégalé dans l’art du paysage occidental ». (Jean-René Soubiran).
L’artiste français JR investit le J1 pour y mettre en scène l’amour porté par Marseille à la mer et aux voyages. Marseille, terre d’accueil, point de passage ou lieu de départ…
Dans ce géant de verre et de béton armé, paquebot éternellement à quai face à la digue du large, l’artiste imagine une installation monumentale. Prenez part à l’œuvre en fabriquant vous-même la trace de votre passage et laissez-vous surprendre par votre propre déambulation sur d’étonnants passages à emprunter.
Avec ce cheminement sur des parcours démultipliés, nous seront les visiteurs -voyageurs de nos propres histoires, de nos propres routes. Et au fur et à mesure de notre progression, nous serons rappelés à l’existence d’une destination devenue commune à tous….
Vous le sentez ? Mais oui, ce petit air de printemps qui commence à pointer le bout de son nez ! Il est partout : dans les champs avec les amandiers en fleurs, dans les collines avec les asperges sauvages qui n’attendent qu’une bonne omelette pour diffuser toutes leurs saveurs et dans les villes avec le retour des hirondelles ? Bref, il est grand temps de prendre l’air.
Demandez nous le programme!
On le sait peu mais en mai 1867, Frédéric Bazille se rend à Aigues-Mortes. Le jeune peintre est l’étoile montante d’un mouvement en train d’éclore, l’impressionnisme. C’est un séjour décisif pour cet artiste montpelliérain. Fasciné par ce haut lieu historique, il va y peindre 3 oeuvres majeures une se trouve au Musée Fabre de Montpellier, les deux autres toiles dans des musées americains.
Par plans successifs, on trouve l’eau, la terre, les reflets dans l’eau, les fortifications, le ciel… et tous les jeux qu’ils permettent.
Frédéric Bazille est né il y a 175 ans tout juste à Montpellier. Etudiant en médecine issu d’un milieu protestant fortuné, il monte à Paris dans les années 1860 mais change vite de voie. Il commence à peindre et côtoie dans différents ateliers Claude Monet, Auguste Renoir ou encore Alfred Sisley. Autant « de jeunes lions qui veulent changer le monde » selon l’expression de Kimberley Jones.
« Bazille est né au bon moment dans ces années 1860 qui furent sans doute parmi les plus décisives de l’histoire de l’art. Mais il est mort trop tôt! En août 1870, Bazille s’engage au 3e régiment de zouaves. Il est tué trois mois plus tard, le 28 novembre, lors de la Bataille franco-prussienne de Beaune-la-Rolande dans le Loiret, en essayant de protéger héroïquement un groupe de femmes et d’enfants.
A découvrir ou re-découvrir au musée Fabre et en balade à Aigues mortes!
«Je sais avec certitude que j’ai le sens des couleurs, la peinture dans la peau», écrivait-il de La Haye à son frère Théo en 1882. «Toutefois, renchérissait-il un an plus tard, je m’efforce de ne pas donner trop de détails, car ils effacent la rêverie».
Bien évidemment on associe Van Gogh et une partie de son œuvre picturale au Sud de la France, aux villes d’Arles et de Saint Rémy de Provence.
On le sait moins, Van Gogh est bien venu aux Saintes Maries de la mer; il a traversé durant cinq heures, en diligence: “des vignes, des landes, des terrains plats comme la Hollande”dira t-il.
Vincent découvre le village : « Je ne crois pas qu’il y ait 100 maisons dans ce village ou dans cette ville. Et encore quelles maisons, comme dans nos bruyères et tourbières de Drenthe. Le principal édifice après la vieille église, forteresse antique, est la caserne ».
Il prend pension dans une petite auberge et se met vite au travail. Comme à son habitude, il se promène, cherche les motifs à peindre ou dessiner…
Dans une lettre à Théo, il disait sa crainte que le vent ne l’empêche de travailler dehors, mais en fait il peindra rapidement les trois toiles qu’il a amenées avec lui et réalisera plus d’une dizaine de dessins
En 1888, des Saintes Maries de la Mer, Van Gogh «cherche à exagérer l’essentiel, à laisser exprès le banal dans le vague».
Il avait hâte de voir la mer, la plage le ravit : « Sur la plage toute plate, sablonneuse, de petits bateaux verts, rouges, bleus, tellement jolis comme forme et couleur qu’on pensait à des fleurs ».
Le Midi l’amène à intensifier les tons de sa palette. Vincent écrit dans une lettre à sa sœur Willemien le 30 Mars 1888 : ” Je ne regrette pas moi-même d’être venu ici, car je trouve que la nature y est incroyablement belle, …Tu comprendras que la nature du midi ne peut pas être peinte précisément avec la palette par exemple de Mauve, qui appartient au Nord, et qui est du reste un maître du gris. Mais la palette d’aujourd’hui est absolument riche en couleurs – bleu ciel, rose, orangé, vermillon, jaune vif, vert clair, violet. Mais en intensifiant toutes les couleurs, on retrouve le calme et l’harmonie. ”
A regarder ce dernier tableau, c’est déjà presque du Fauvisme!
« L’art oblige l’artiste à ne pas s’isoler ; il le soumet à la vérité la plus humble et la plus universelle. C’est pourquoi les vrais artistes ne méprisent rien ». Albert Camus. Discours de Suède. Discours de réception de Prix Nobel de littératureDu 27 avril 2016 au 29 août 2016, le Mucem accueille Picasso pour une exposition sur la thématique “PICASSO ET LES ARTS ET TRADITIONS POPULAIRES” : 270 œuvres présentées qui s’attache à montrer comment Picasso, tout à la fois inscrit dans son époque et attaché à ses racines, a nourri son travail d’influences issues des arts et traditions populaires
à Marseille, un nouveau lieu de création artistique est né et pas n’importe où :en plein ciel! — C’est ici, au sommet de La Cité Radieuse édifiée entre 1945 et 1952, que s’installe le MAMO Audi talents awards créé par Ora Ito. Le chef d’oeuvre de Le Corbusier s’offre ainsi un nouveau territoire en devenant l’écrin et le tremplin de la création à venir. Dans ce nouveau centre d’art d’exception, L’esprit Corbu souffle, impulse et diffuse.
La Cité Radieuse n’est pas un monument, c’est un manifeste. Barre de béton érigée sur pilotis, baptisée Unité d’Habitation par Le Corbusier, son architecte, rebaptisée « la maison du Fada » par les riverains, connue et célébrée par tous les amateurs d’architecture de par le monde, cette résidence de 337 appartements en duplex est un village vertical, avec ses rues intérieures, son restaurant, son épicerie, sa librairie, son hôtel, sa crèche et son école.
Paquebot de béton ancré en pleine terre, la Cité Radieuse s’orne d’un toit terrasse qui est encore un pont de navire, une vigie en plein ciel. Le regard y embrasse le territoire à 360°.
L’année 2014 marque un tournant essentiel pour la Collection Lambert en Avignon. En effet, afin d’accueillir dans un écrin d’exception l’importante donation de 556 oeuvres d’art contemporain d’Yvon Lambert à l’Etat français, la Collection Lambert doit fermer ses portes au public jusqu’à l’été 2015 pour des travaux d’extension.
L’équipe du musée a décidé de faire de cette période de fermeture imposée un moment crucial dans la vie de la Collection Lambert, un moment conjuguant art contemporain, mise en valeur du patrimoine et travail de mémoire. Ainsi est néLa disparition des lucioles, projet ambitieux qui aura lieu à partir de la fin du mois de mai 2014 dans la prison Sainte-Anne. Lieux patrimonial emblématique de la ville, située derrière le Palais des Papes, cette prison maintenant désaffectée depuis 10 ans fut une des rares construites à la fin du XVIIIe siècle à des fins uniquement carcérales (et non pas un ancien couvent, un hôpital ou une caserne militaire).
La Collection Lambert en investira les cellules, les couloirs et certaines cours avec des oeuvres de la prestigieuse collection privée d’Enea Righi, auxquelles s’ajouteront des prêts de grandes collections publiques et privées. Le titre emprunte à ce célèbre texte que Pasolini publia en 1975 dans le Corriere et qui imprégnera le cheminement du visiteur de part en part, si bien que l’exposition se vivra comme une expérience sensible dans laquelle les lieux si chargés de mémoire et les oeuvres se combineront de manière que survivent ces lucioles chères au cinéaste Italien.
Il y sera question d’enfermement bien sûr, mais aussi du temps qui passe, de la solitude et de l’amour.
Pour que le dialogue attendu entre les oeuvres et le bâtiment soit fort, producteur de sens, le parti pris a été de laisser en l’état la Prison Sainte-Anne. Exposée dans sa cellule, chaque oeuvre deviendra ainsi luciole, élément poétique à la douce lumière résistante, offrant au spectateur la possibilité d’un nouveau champ d’expérimentation.
Ce grand projet sera complété d’une riche programmation culturelle. Vidéo projections, lectures, performances ou rencontres autour de l’histoire du lieu et de l’exposition seront organisées pendant toute la durée de l’exposition ainsi que des projets pédagogiques avec les scolaires mais aussi les associations travaillant en milieu pénitentiaire.
C’est bien de lire les “Lettres de mon moulin”, “Colline” et “Le château de ma mère”. C’est encore mieux de s’en aller respirer les lieux qui ont inspiré ces chefs-d’oeuvre signés Daudet, Giono et Pagnol.
C’est sur les traces de ces monstres sacrés de la littérature que je vous emmène.
On y croise aussi quelques peintres qui ont fait du Midi leur terre d’élection (Van Gogh, Cézanne, Monticelli…) et des iconoclastes comme Gassendi et Revoul-le-roi-du-carton.
Le principe : Au programme: une découverte de 1h à 2h30 autour d’un site qui a inspiré un artiste avant la visite d’un musée ou d’une maison natale qui donnera un supplément d’âme à notre sortie.
“Le soleil n’est jamais si beau qu’un jour où l’on se met en route”
Jean Giono, Les Grands Chemins.
Découvrir les paysages sauvages de la Haute-Provence et du Dauphiné, pénétrer la sensibilité et l’œuvre d’un écrivain nourri du pays natal, tels sont les objectifs de ces balades littéraires.
Les itinéraires choisis sont l’occasion de parcourir les sites qui ont marqué Jean Giono, où il a séjourné et fréquenté paysans et bergers. Au cours des balades, des pauses sont mises à profit pour lire des textes de l’auteur et évoquer sa vie et son œuvre. On découvre en serpentant au milieu des oliviers et des amandiers en fleurs actuellement, les paysages que Giono découvrait chaque dimanche, comme s’il était à Delphes : le Luberon, la Durance, les Alpes, les olives dont il était fou et gourmand, qu’il aimait ramasser (pas cueillir) à la main, avec joie; et les martinets qui quittaient les génoises de la ville, telles « des poussières d’avoine sur les bassins » venant les frôler, son père et lui, alors qu’ils se repaissaient de ce spectacle fantastique. […]
Vous souhaitez découvrir un peu plus de la vie intime de Giono, rendez vous à Manosque: https://lesudmakesmehappy.com/wp-admin/post.php?post=2312&action=edit