On le sait peu mais en mai 1867, Frédéric Bazille se rend à Aigues-Mortes. Le jeune peintre est l’étoile montante d’un mouvement en train d’éclore, l’impressionnisme. C’est un séjour décisif pour cet artiste montpelliérain. Fasciné par ce haut lieu historique, il va y peindre 3 oeuvres majeures une se trouve au Musée Fabre de Montpellier, les deux autres toiles dans des musées americains.
Par plans successifs, on trouve l’eau, la terre, les reflets dans l’eau, les fortifications, le ciel… et tous les jeux qu’ils permettent.
Frédéric Bazille est né il y a 175 ans tout juste à Montpellier. Etudiant en médecine issu d’un milieu protestant fortuné, il monte à Paris dans les années 1860 mais change vite de voie. Il commence à peindre et côtoie dans différents ateliers Claude Monet, Auguste Renoir ou encore Alfred Sisley. Autant « de jeunes lions qui veulent changer le monde » selon l’expression de Kimberley Jones.
« Bazille est né au bon moment dans ces années 1860 qui furent sans doute parmi les plus décisives de l’histoire de l’art. Mais il est mort trop tôt! En août 1870, Bazille s’engage au 3e régiment de zouaves. Il est tué trois mois plus tard, le 28 novembre, lors de la Bataille franco-prussienne de Beaune-la-Rolande dans le Loiret, en essayant de protéger héroïquement un groupe de femmes et d’enfants.
A découvrir ou re-découvrir au musée Fabre et en balade à Aigues mortes!