Aux portes de Montpellier et de Nîmes: un patrimoine et des traditions à découvrir en calèche

Ici, L’homme, le cheval et le taureau vivent en parfaite communion et ce n’est pas un cliché. La preuve, je vous emmène à la découverte de la Manade Vitou, créée en 1983, l’homme, le cheval et le taureau vivent en parfaite communion.

Une passion de la bouvine transmise par Pierre le père à ses deux fils Jean-Pierre et Nicolas, puis à Pierre et Estelle, ses petits-enfants.

Situé sur la commune de Castries, à quelques kilomètres de Montpellier, le Mas Saint-Léonard offre aux visiteurs un milieu naturel protégé, une faune et une flore uniques préservées, un véritable havre de paix.

Différents services et activités y sont proposés. Des réceptions : de groupes avec la possibilité de se restaurer dans la salle pouvant accueillir de 50 à 200 personnes. Des ferrades : avec des explications sur la tradition sont orchestrées pour montrer le travail des gardians.

Parmi les activités proposées : le tri des veaux, la ferrade

Les visites en calèche tractée par un cheval de trait (2 h 30 environ), la manade étant la seule à proposer une telle prestation.

A partir de deux personnes, deux parcours sont programmés en compagnie du manadier : le Mas Saint-Léonard, avec les taureaux et les chevaux de Camargue, le travail et la vie des gardians (rassemblement du troupeau, le tri du bétail à cheval), l’oliveraie millénaire et son huile d’olive (dégustation d’huile d’olive picholine), le vignoble et le terroir Languedocien ou bien les Marais de hautes plages (balade bucolique entre terre et mer).

Possibilité de réception de groupe avec plusieurs calèches (le programme peut être modifié suivant la période et le nombre de participants…). Une aire de pique-nique est mise à disposition.

A Aigues Mortes partons identifier les marques de tacherons!

Au Moyen Age, l’habitude est de placer une action et en particulier un métier sous la protection d’un saint. Les maçons qui ont le triangle pour emblème, symbole de la Trinité, ont choisi pour patron un grand nombre de saints. Le plus caractéristique paraît être Saint Thomas souvent représenté avec une équerre, instrument de l’architecte qu’il aurait été au service d’un roi de l’Inde, au cours de son périple en Orient. On cite aussi Saint Blaise, Saint Etienne, à cause de sa lapidation, et même Saint Louis, bâtisseur de la Sainte Chapelle. Pour les tailleurs de pierres, c’est Saint Ambroise ou Saint Silvestre, le pape bâtisseur, qui était invoqué à côté des saints protecteurs des maçons.

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Dans le Languedoc, les confréries qui regroupent des gens de métier sous la protection d’un saint patron sont assez nombreuses et prennent un caractère nettement professionnel après 1250. Ce sont des groupements à caractère spirituel et moral visant à créer une solidarité de corps entre les membres, qu’il ne faut toutefois pas confondre avec les « confraternités » ou « conjurations » qui ont un caractère plus politique ou religieux que professionnel, étant œuvres de dévotion ou de charité. Une étude précise de ces différentes organisations dans le Languedoc médiéval fait apparaître que, si les corps de métiers sont dès le XIIIème siècle bien organisés à Narbonne, Béziers, Montpellier ou Nîmes, les tailleurs de pierres et maçons y apparaissent peu.

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Ce sont surtout les métiers de l’alimentation et du vêtement qui témoignent d’une certaine cohésion. Les maçons sont rarement cités dans les registres des diocèses d’Agde ou d’Albi et les tailleurs de pierres tiennent une place prépondérante dans l’activité des chantiers. Ce sont le plus souvent eux qui font office de maîtres d’œuvre et il leur arrive même de diriger plusieurs chantiers à la fois. Tel est le cas d’Eudes de Montreuil, architecte du roi, ou de Pierre d’Angicourt qui fut successivement tailleur de pierres, maçon, puis architecte principal de Charles d’Anjou qu’il suivit jusqu’à Naples.

LES MARQUES DE TÂCHERONS
Parmi les indices pouvant nous aider à mieux connaître ces milieux professionnels qui par le caractère secret de leurs associations demeurent d’une approche difficile, il faut compter en premier lieu ces marques qui apparaissent en grand nombre sur les pierres taillées qui ont servi à bâtir l’enceinte d’Aigues-Mortes. On s’est beaucoup interrogé sur l’origine et la signification de ces marques. Même si l’on en trouve dont l’inspiration peut-être religieuse, il faut y voir des marques permettant d’identifier l’auteur de l’ouvrage qui en garantit ainsi la qualité. Il semble bien que ce soit là la principale interprétation qu’il faille en donner. Il n’en reste pas moins que cette pratique comporte des implications adjacentes, sur lesquelles il convient de s’arrêter en raison de la complexité quelles laissent entrevoir.

Il n’est guère douteux que ces marques aient eu une valeur professionnelle voire symbolique. On sait qu’elles se transmettaient de père en fils et qu’elles contribuaient à établir des sortes de filiations permettant sans doute à des ouvriers de se reconnaître par ces signes qui nous paraissent aujourd’hui naïfs ou mystérieux.

On sait par ailleurs que ces marques permettaient d’effectuer le comptage en fin de journée en vue de procéder à la paie des ouvriers. En effet, dans les chantiers itinérants ou lorsqu’il fallait faire appel à un grand nombre d’ouvriers pour un gros chantier comme Aigues-Mortes, on recrutait des ouvriers à la journée que l’on payait à la tâche. La cité est un exemple particulièrement signalé pour le nombre des marques observables. Dans les chantiers stables, comme ceux des grandes cathédrales du Nord, les équipes étaient plus sédentaires, les ouvriers mieux connus étaient payés à la journée et avaient moins de raisons de marquer leurs pierres. A Aigues-Mortes, les maçons auraient reçu pour l’achèvement des travaux de l’enceinte un salaire de quatre livres et dix sous par canne de mur construit, une canne valant environ 1.92m.

Du fait du caractère initiatique que ces marques tendent à conférer à la vie professionnelle et de la solidarité corporative qu’elles contribuent à renforcer par le code de reconnaissance secrète qui s’établit par ce moyen de chantier en chantier, on a parfois eu tendance à y voir un des signes génétiques de la franc-maçonnerie. On considère généralement qu’elle est une institution qui est apparue en Angleterre au XVIIIème siècle. Il est cependant vraisemblable que, dès le Moyen Age, les organisations spécifiques des gens de métier aient pu créer un esprit de corps dont on puisse dire qu’il a servi de point de départ à ce que l’on appelle la franc-maçonnerie. Cette évolution s’est faite en Angleterre. Il ne semble pas que l’on puisse en trouver des résurgences médiévales dans l’Europe méditerranéenne.

Franc-maçon : L’erreur serait à cet égard d’interpréter l’expression Franc-maçon comme impliquant une notion de franchise, c’est-à-dire un statut particulier. L’explication serait d’origine anglaise, en relation avec la terminologie concernant le métier des carriers, ceux qui extraient les pierres dans les carrières. On aurait distingué ceux qui travaillaient les roches plus tendres. Les premiers seraient les hard hewers, les autres les freestone masons. Les freestone masons seraient des sculpteurs tandis que les rough masons ne seraient que des tailleurs de pierre. Par contraction, l’expression serait devenue free mason, traduit en français lors de l’introduction de la franc-maçonnerie spéculative en France, en 1725, par franc-maçon. D’une manière générale, en terme de métier, on utilise encore le qualificatif « franc » pour désigner une pierre de bonne qualité ; On parle de « franc biais », de « franc banc », ou encore de coupe franche, de « bord  franc ».
source : https://ot-aiguesmortes.com/les-tacherons

22 mai 1271. Le jour où les ossements de Saint Louis sont inhumés à Saint-Denis.

https://www.lepoint.fr/c-est-arrive-aujourd-hui/22-mai-1271-la-grande-vadrouille-des-ossements-de-saint-louis-a-travers-l-europe-21-05-2012-1463818_494.php

Le corps du roi, mort devant Carthage lors de la 8e croisade, est mis à bouillir dans un chaudron pour que ses ossements soient récupérés.

Miniature représentant Louis IX, alité et mourant, entouré de personnages diversement affligés.
La mort de Saint Louis, Chroniques de Saint-Denis, BL, Royal 16 G VI, fo 444 vo.

Aigues Mortes et le protestantisme

https://www.parismatch.com/Culture/Art/Aigues-Mortes-de-Saint-Louis-a-la-Reforme-500-ans-d-Histoire-1307426

Aigues-Mortes, de Saint Louis à la Réforme, 500 ans d’Histoire

Paris Match ||Mis à jour le 

Port de commerce du Languedoc, né de la volonté du roi Saint Louis qui voulait un débouché pour son royaume sur la Méditerranée – c’est de là qu’il partira ensuite par deux fois en croisade – Aigues-Mortes impressionne par ses remparts jalonnés de de tours et l’ensemble de ses fortifications médiévales danS un l’état de conservation impeccable.
Entamés en 1240, les travaux de construction de la cité militaire s’achèveront au tournant du XIVe siècle sous Philippe IV le Bel. Il s’agit d’un témoignage unique de l’art de la poliorcétique à l’apogée du Moyen Age, des principes défensifs qui ont présidé à l’édification des défenses d’Aigues-Mortes et qui illustrent cet art de la guerre et son évolution.

Du chemin de ronde, on se contente désormais d’admirer le panorama spectaculaire, en particulier celui donnant sur les marais salants. Un paysage qui se teinte de rose à certaines heures de la journée, à découvrir depuis la tour de Constance. Pour le curieux, un voyage garanti dans un passé riche et glorieux.

Une histoire tumultueuse liée au protestantisme

Avant de devenir ce lieu de vacances prisé des touristes se rendant en Camargue, Aigues-Mortes a aussi connu une histoire tumultueuse liée à la présence protestante dans la ville. Dans un Midi très largement gagné aux idées de Luther et Calvin, elle devient une place forte où les réformés peuvent se retrancher et exercer librement leur culte.

Mais, après la révocation de l’Edit de Nantes sous Louis XIV en 1685 qui met fin à la tolérance du protestantisme dans un royaume majoritairement catholique, la ville devient le siège d’une prison à la sinistre réputation pour ceux qui ont refusé de ses soumettre et d’abjurer.

Les pierres de la tour de Constance, de la porte de la Reine, de la tour de Villeneuve portent toujours les marques et les témoignages du passage de ces captifs. Enfermés à cause de leur foi, de nombreux prisonniers ont gravé leur nom dans la pierre, permettant aux archéologues de retracer leurs destins. Le graffiti «REGISTER» est attribué à Marie Durand, figure du protestantisme cévenol emprisonnée à Aigues-Mortes durant 38 ans au XVIIIe siècle. Il est le témoignage le plus éloquent de cet aspect sombre mais passionnant de l’histoire des remparts et de la tour d’Aigues-Mortes.

photos du jour à Aigues Mortes

Louis IX et la croisade (vidéo)

https://jeremyboulardlefur.fr/Louis-IX-la-VII-croisade

Arrivée de la flotte croisée à Damiette.
Par Odejea — Travail personnel, CC BY-SA 3.0, https://commons.wikimedia.org/w/index.php?curid=4165093

Aigues Mortes, le reve un peu fou d’un roi capetien!

LOUIS  IX serait il tombé sur la tete lorsqu’en 1240 il devient propriétaire d’un espace insalubre, au fin fond du royaume de France, dans un milieu plutot hostile peuplé de marécages et d’étangs, propice aux fièvres…..?

Quelle drole d’idée me direz vous!

Il est vrai que ce roi capétien n’a pas beaucoup d’autres choix . À l’est du Rhône, c’est le Saint Empire Romain Germanique,  Saint Gilles dépend du Comté de Toulouse et Montpellier du Roi d’Aragon. Donc non seulement la mission de Louis IX est de trouver un espace maritime pour pouvoir créer un port et partir en Croisades mais aussi d’asseoir le pouvoir de la dynastie capetienne en Languedoc.
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Dès 1244, l’architecte Eudes de Montreuil dresse les premiers plans du port et de la ville enfin ville c’est un bien grand mot, il s’agit avant tout d’une base militaire; il faut d’abord imaginer un camp militaire constitué de tentes

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et de manière à faciliter et encourager l’arrivée d’une population civile, une charte de privilèges sous la forme d’exonérations d’impôts verra le jour. Ca y est, Aigues Mortes etait née! Et cette cité va veritablement jouer un role majeur historique et economique :

historique car Saint Louis partirant deux fois d’Aigues Mortes pour les Croisades, en 1248 et 1270 et

économique car Aigues Mortes devient le premier port capetien de Mediterranée.sites_monuments19