Le tampon SOULEIADO qui servait à estampiller les foulards imprimés à la main.
Bien plus qu’un logo : un gage de qualité et de savoir-faire français, depuis 1806.
Un savoir faire extraordinaire à découvrir…j’aurai l’occasion de vous en reparler!
Le tampon SOULEIADO qui servait à estampiller les foulards imprimés à la main.
Bien plus qu’un logo : un gage de qualité et de savoir-faire français, depuis 1806.
Un savoir faire extraordinaire à découvrir…j’aurai l’occasion de vous en reparler!
Il y a des villes qui se livrent l’hiver…Arles en fait partie.
C’est le moment révé pour flaner dans les rues et partir à la découverte de cette belle cité que j’affectionne. C’est le moment de venir apprécier les vestiges gallo-romains : l’amphithéatre, le theatre antique, les thermes de Constantin et les impressionnantes cryptoportiques.
Mais ce n’est pas tout : direction l’Hotel Dieu, un havre de paix et une première rencontre avec un hote illustre : Van Gogh dont j’aurai l’occasion de vous reparler; le fameux autoportrait de ” l’homme à l’oreille bandée”, ca vous parle?
Vous n’etes pas encore rassasié…. il y a ce magnifique portail de la Cathedrale Saint Trophime : un regal pour nos yeux, l’élégante façade de l’hotel de ville et la charmante place aux hommes sur laquelle trone la statue de F.Mistral. On termine par une balade atypique le long des quais du Rhone, ca vous dit? pour avoir une autre vision de la ville et on comprend que ce fleuve, le Rhone a façonné le developpement urbain et économique de la ville
Aujourd’hui, je vous emmène à Marseille…au bout du monde de Marseille, aux Goudes. Un de mes endroits préférés mais chut ça ferait des jaloux !
Alors les Goudes, c’est où ?
« Va te jeter aux Goudes » dit le dicton marseillais. C’est dire l’impression de bout du monde qui se dégage de cet endroit mythique de la cité phocéenne. Une jolie route sinueuse, comme un cordon ombilical, relie Marseille aux Goudes et longe le bord de mer depuis le quartier de la Madrague.
Alors les Goudes, qu’est ce que c’est ?
Un vrai petit village de pêcheurs au bout de Marseille.. On y trouve bars, restaurants et surtout des cabanons. Ah le mythique cabanon marseillais !
Alors les Goudes, pourquoi on aime ?
Parce que c’est un lieu dépaysant, le cadre est unique et grandiose et la vue saisissante. Que demander de plus ? C’est le paradis des baigneurs, des pêcheurs, des plongeurs, des amateurs de paysages grandioses et des photographes
Enfin, les Goudes, coté littérature et cinéma, ce fut le lieu de tournage de certains films de Jean-Pierre Melville, et surtout de pied à terre à Fabio Montale, le héros d’Izzo.
et les Goudes coté histoire : Le port fut, aussi en 1720, un lieu de refuge pour les équipages des convois maritimes atteints de la Peste.
Ne manquez pas le coup d’œil entre Callelongue et le Cap Croisette : on compte de nombreuses fortifications et offre une très belle vue à 360° sur l’île Maire, le passage des Croisettes, la rade de Marseille et l’archipel de Riou.
Alors prêt pour partir au bout du monde?
Que faites vous cette année pour le 24 décembre?
Je vous propose de passer l’apres midi à la découverte des Baux de Provence et de Saint Rémy de Provence en attendant sagement 23h30.
En effet, depuis plus de 4 siècles, la messe de minuit est célébrée dans l’eglise Saint Vincent selon un rite immuable que je vous invite à venir découvrir. Les habitants des Baux animent la creche vivante mais surtout ce qui vaut le coup d’oeil c’est cette tradition provencale du “pastrage”: le cortège des bergers vient offrir l’agneau dernier-né, le tout au son des tambourins et galoubets. L’agneau est couché sur de la paille dans une petite charette toute illuminée de chandelles multicolores. Puis chacun se retrouve à l’exterieur de l’église pour quelques chants provençaux.
Cette année, à Noel, vous allez vous en mettre plein les yeux!
Et pour faire le lien avec Noel et les Mages, ci -dessous quelques courts extraits de Calendal de F.Mistral qui met à l’hooneur les Seigneurs de Baux et leur celèbre lignée.
Li Prince di Baus, de Frédéric Mistral (courts extraits tirés de “Calendal”)
“[…], tu dois, sur la porte du château, avoir vu l’Astre qui est gravé…[…]
Ce sont les armes traditionnelles des princes des Baux,
la première, par son antique nom comme par sa splendeur, des grandes familles de Provence :
race d’aiglons, jamais vassale qui, de la pointe de ses ailes,
effleura la crête de toutes les hauteurs.
Selon leur dire et leur croyance,
ils comptaient parmi leurs aïeux le mage Balthazar,
duquel un descendant était venu d’Ethiopie planter bourdon sur les Alpilles
et semer dans leurs flancs pierreux les herbes aromatiques et le sang ardent.
De là venait la Belle-Étoile irradiée en seize rais dans leur blason ; […]
de là leur cri de guerre : Au hasard, Balthazar !”
Voici ma dernière balade guidée, originale et conviviale et qui nous en met plein les yeux. Démarrage de notre journée à La Ciotat, le vieux port garde le charme des petits ports de pêche tout comme celui de Cassis et si vous ne le saviez-pas, c’est à la Ciotat, en 1910 , qu’ est née la pétanque. Donc, tous au boulodrome pour l’organisation d’un tournoi de pétanque, venez vous initier au sport national en Provence. Beau moment d’échanges en perspective!
Puis, balade guidée au cœur du charmant port de pêche avant d’embarquer pour une sortie en bateau de 02h30 pour découvrir ce patrimoine naturel exceptionnel : les Calanques! Falaise du Cap Canaille, Port Miou, En-Vau, La baie de CASSIS que Frédéric Mistral évoquait dans son poème Calendal, « Qui a vist Paris, se noun a vist Cassis, a ren vist » (Qui a vu Paris, s’il n’a pas vu Cassis, n’a rien vu)!
Puis de retour sur la terre ferme, un arrêt s’impose pour une dégustation d’un vin de l’A.O.P Cassis, protégée par le Cap Canaille, la plus haute falaise maritime de France, plongeant d’une hauteur de presque 400 mètres dans la Méditerranée.
Depuis la création de l’appellation, Cassis a bâti sa réputation sur les vins blancs (représentant 80 % de la production). Ces derniers sont connus pour être parmi les meilleurs blancs de Provence. Un dernier regard sur cette magnifique baie, on a qu’une envie….revenir!
Après une rapide visite guidée des Saintes Maries de la Mer, direction l’Auberge Cavalière qui sera notre Q.G. et c’est à partir de ce moment là que nous avons pris connaissance du programme de la journée, resté secret jusque là et nous n’avons pas été déçu!
Départ pour la balade à cheval en compagnie de Jérôme qui nous explique les secrets pour être un bon cavalier…pour nous tous, c’était une première! Après 01h30 d’une balade le long de plage – ce n’est pas un cliché! c’était gandiose…Mais la surprise est au bout de la piste : un pique nique sur le sable, les pieds dans l’eau. Waouh, Magique! Seuls au monde, inimaginable!
Retour vers l’hôtel dans l’après midi pour profiter de la piscine et terminer par une dégustation de vins; l’après midi s’achève avec des images plein la tète mais c’est sur nous reviendrons!
Direction, Arles et le musée de l’Arles Antique.
J’aime ce musée, tout d’abord pour sa localisation qui correspond à l’ancien port romain et situé face à l’ancien cirque.
“ Telle est la situation de cette ville… qu’il n’y a pas au monde d’endroit mieux désigné pour répandre en tous sens les produits de la terre.” (Edit de l’empereur Honorius, mai 418 à Arles)
J’aime ce bâtiment contemporain bleuté aux couleurs de la méditerranée qui abrite les collections archéologiques d’Arles et de son territoire, depuis le Néolithique jusqu’à la fin de l’Antiquité tardive .
enfin, Je ne me lasse pas d’observer ce buste de Jules César sous toutes les coutures, il s’en dégage un magnétisme que je ne peux expliquer
Notre parcours permet de découvrir l’évolution de la ville grace à de superbes maquettes, de comprendre la position stratégique de la ville et de son port, éternelle rivale de Marseille, de son plonger au coeur de la vie quotidienne romaine.
Visite commentée du musée d’une durée de 2 heures : 8 euro/personne adulte + l’entrée au musée
à Marseille, un nouveau lieu de création artistique est né et pas n’importe où :en plein ciel! — C’est ici, au sommet de La Cité Radieuse édifiée entre 1945 et 1952, que s’installe le MAMO Audi talents awards créé par Ora Ito. Le chef d’oeuvre de Le Corbusier s’offre ainsi un nouveau territoire en devenant l’écrin et le tremplin de la création à venir. Dans ce nouveau centre d’art d’exception, L’esprit Corbu souffle, impulse et diffuse.
La Cité Radieuse n’est pas un monument, c’est un manifeste. Barre de béton érigée sur pilotis, baptisée Unité d’Habitation par Le Corbusier, son architecte, rebaptisée « la maison du Fada » par les riverains, connue et célébrée par tous les amateurs d’architecture de par le monde, cette résidence de 337 appartements en duplex est un village vertical, avec ses rues intérieures, son restaurant, son épicerie, sa librairie, son hôtel, sa crèche et son école.
Paquebot de béton ancré en pleine terre, la Cité Radieuse s’orne d’un toit terrasse qui est encore un pont de navire, une vigie en plein ciel. Le regard y embrasse le territoire à 360°.
Les navettes, un secret jalousement gardé à Marseille!
Mais comment vous la décrire ? C’est une gourmandise en forme de barque qui vous invite à un délicieux voyage.Dorée comme un épi de blé au soleil, légèrement sucrée, délicatement parfumée à la fleur d’oranger, sa texture est surprenante et vous réserve des surprises.Chut !Les mots ne peuvent remplacer les sensations qui s’épanouissent dans votre bouche. D’abord croquante, elle s’attendrit pour vous offrir un bouquet de saveurs.Embarquez, goûtez la et faites le voyage….vous ne l’oublierez plus!
Donc rendez-vous dans l’institution marseillaise : le Four des navettes (136 Rue Sainte – Marseille 7°) : « Plus ancienne boulangerie de Marseille, placée sur la voie sacrée qui mène à l’Abbaye Saint Victor, elle appartient au Maître Artisan Boulanger Jean-Claude Imbert et à son fils Nicolas. Depuis plus de 200 ans, le secret de la recette de la Navette est jalousement gardé et les trois propriétaires du Four des Navettes depuis sa création (en 1781) se sont transmis l’exclusivité du savoir-faire. Le four à voûte, construit à la fin du XVIIIème siècle fonctionne encore aujourd’hui et permet d’obtenir la qualité incomparable des navettes. Il leur est exclusivement consacré. Élément du patrimoine culturel local, le Four des Navettes a une valeur historique reconnue, mais sa vraie valeur tient à l’attachement gourmand et aux rituels qui sont associés à ces navettes« . http://www.fourdesnavettes.com/
Mais les navettes ne se trouvent pas qu’à Saint-Victor. De l’autre côté du Vieux-Port, au Panier, les habitués du quartier ont aussi leur préférence : Les Navettes des Accoules de l’artisan José Orsoni.
bon appétit!
Inédit…curieuse demande de ce groupe qui voulait absolument voir une parcelle de vigne en plein coeur de la cité phocéenne! Trouvée, à 100 mètres du Vieux-Port, ce sont un peu moins de 1000 m² qui se cachent, plus exactement le long du boulevard Charles Livon presque en face de l’entrée du Palais du Pharo.
retour sur la petite histoire : Jean-Luc de Bodisko, le Directeur du NewHôtel of Marseille, situé au n°71 du même boulevard et mitoyen à la parcelle.
Jean-Luc de Bodisko explique que cette parcelle exiguë « faisait partie de la propriété publique du fort Saint-Nicolas, qui n’en faisait rien« . Fort du potentiel esthétique et environnemental du lieu, la direction des NewHôtel, a décidé d’en demander le droit d’usage et la « loue ainsi depuis 2008″. Date à laquelle l’hôtel y a planté environ 600 m² de vignes. Les clients du restaurant de l’hôtel ont ainsi la chance de pouvoir contempler un paysage unique dans la ville ! Cette envie vient sans doute de l’activité du propriétaire de l’hôtel qui est également « propriétaire de vignes dans le Luberon«
C’est bien de lire les “Lettres de mon moulin”, “Colline” et “Le château de ma mère”. C’est encore mieux de s’en aller respirer les lieux qui ont inspiré ces chefs-d’oeuvre signés Daudet, Giono et Pagnol.
C’est sur les traces de ces monstres sacrés de la littérature que je vous emmène.
On y croise aussi quelques peintres qui ont fait du Midi leur terre d’élection (Van Gogh, Cézanne, Monticelli…) et des iconoclastes comme Gassendi et Revoul-le-roi-du-carton.
Le principe : Au programme: une découverte de 1h à 2h30 autour d’un site qui a inspiré un artiste avant la visite d’un musée ou d’une maison natale qui donnera un supplément d’âme à notre sortie.