Petit tour au musée de la soie en Cévennes

Le musée
Le musée comporte plusieurs parties qui suivent l’ordre chronologique de l’activité séricicole.
Une première salle reconstitue une magnanerie avec la présence d’un taulier, vaste échafaudage de tables et de claies où vous pourrez observer, d’avril à octobre, un élevage de vers à soie vivants à tous les stades du cycle. Le matériel nécessaire à la gestion d’un tel élevage est également visible : boites à graine, incubateurs, paniers pour récolter les feuilles de mûrier, coupe-feuilles, matériel pour la sélection des vers, matériel pour maintenir une température et une hygrométrie adéquate dans la magnanerie…
Un espace est également consacré aux maladies des élevages de ver à soie, à Pasteur et au développement de la méthode de sélection par grainage cellulaire.

Une seconde salle est consacrée à la filature c’est-à-dire à la fabrication du fil de soie à partir des cocons. Les objets exposés sont des objets qui ont été réellement utilisés soit par les « tireurs de soie » à domicile (bassines de battage, bassines de dévidage …), soit par les grands ateliers de filature avec, par exemple, présence d’une grande « bassine de filature » mais aussi de plusieurs bancs à dévider. On peut également observer le matériel permettant de contrôler la qualité du fil : son titrage, sa résistance…

La troisième salle est dédiée au tissage et au tricotage. Vous pourrez observer plusieurs machines d’époque différentes retraçant les différentes étapes du tissage : volumineux ourdissoir permettant de mettre en place, sur un tambour, les fils de chaîne qui seront ensuite transférés sur les métiers à tisser. Métiers à tisser manuels ou mécaniques, mécaniques Jacquard …
Le secteur tricotage, activité plus spécifique des Cévennes, est également bien équipé avec plusieurs machines à tricoter ayant fonctionné dans des ateliers cévenols et avec une exposition de bas de soie brodés …

Plus loin, vous accédez à l’espace découverte enfant avec une vidéo adaptée, des jeux (quiz, collage, coloriage …), de petits métiers à tisser et des vers à soie à observer de près qu’il est permis de toucher.

à quoi ressemble une domus?

Bien sur, on est bien loin des huttes italiotes des premiers habitants de la péninsule souvent faites en torchis.

Il y a eu une evolution avec les etrusques qui apportent le modèle de la maison sur plan rectangulaire : la domus

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L’atrium est vraiment la partie essentielle de la maison; c’est une grande cour carrée avec un bassin carré au centre (impluvium); cet impluvium peut etre recouvert d’un velum. Le compluvium permet de recevoir les eaux qui s’ecoulent de l’impluvium.

L’atrium sert de cuisine (d’ou son nom ater – noir car les murs sont noircis par la fumée), de salle à manger, de chambre à coucher et aussi de sanctuaires domestiques.

Par la suite, des cloisons delimiteront diverses pièces specialisées et le Tablinum va constituer la pièce personnelle du maitre de maison.

Arènes de Nîmes : immersion dans les coulisses d’un chantier colossal

http://Arènes de Nîmes : immersion dans les coulisses d’un chantier colossal

Fragilisé par les infiltrations d’eau, l’amphithéâtre de l’ancienne cité romaine fait l’objet, depuis dix ans, d’un ambitieux programme de sauvetage. Alors que les coureurs du Tour de France font étape à Nîmes les 22 et 23 juillet, GEO vous emmène visiter les coulisses de ce chantier titanesque.

Attablé à la terrasse du café de la Grande Bourse, Daniel-Jean Valade assiste au bruyant spectacle qui se déroule de l’autre côté de la rue. Telles de grandes voiles, d’amples bâches blanches masquent l’échafaudage haut de 21 mètres (l’équivalent d’un immeuble de dix étages) installé de part et d’autre de l’arène. L’adjoint à la culture de Nîmes et amateur de cravates fantaisistes – celle du jour est rouge et ornée de castors rongeant des troncs – doit hausser la voix pour couvrir le vacarme des travaux : «Déjà, quand j’étais gamin, on voyait des échafaudages presque en permanence autour de l’amphithéâtre.

L’eau, ennemi numéro un

L’objectif de cette restauration est de lutter contre l’ennemi numéro un du site : l’eau. Voilà ce qu’explique Christine Lavergne. Il y a une quinzaine d’années, on pouvait déjà croiser, sur les gradins supérieurs, la silhouette de cette femme qui venait alors d’emménager dans la cité des Antonins. Elle avait pris l’habitude de venir «aux arènes» pour lire, dès qu’elle avait un moment. Aujourd’hui, elle coordonne toutes les équipes en charge de la restauration le monument : «En réalisant les premiers diagnostics, on s’est rendu compte que les parties les plus détériorées du bâtiment étaient celles qui étaient le plus exposées au vent, et surtout à la pluie.»

article complet sur le site de Geo via le lien ci dessus

LE GARD MÉCONNU Nages et son oppidum, une rareté touristique

L’oppidum des Castels (et oui c’est son petit nom) à Nages a été fondé au cours de la première moitié du 3ème siècle avant notre ère et s’est développé jusqu’à l’arrivée des romains. Évidemment, la région était peuplée depuis (au moins) le néolithique mais l’oppidum est plus récent. Déjà, un oppidum, quésaco? C’est un simple regroupement fortifié d’habitats protohistoriques. Chez nous, ce sont les Celtes, arrivés il y a plus de 2500 ans, qui ont construit les premiers villages de ce genre. 

Nages est un des plus grands et des mieux conservés oppida du Languedoc oriental. On y trouve des fortifications monumentales, une maîtrise de l’écriture et de la sculpture, une réelle intégration aux mouvements d’échanges, un urbanisme organisé par un pouvoir central, un artisanat en plein développement, une gestion, des exploitations… Bref, la vie de la Gaule méridionale avant l’arrivée et la domination romaine.

La Vaunage, couloir de transition qui s’étale de la Costière au Vidourle, est une voie naturelle, un défilé plat et sans encombre, qui mène de Nîmes à Sommières. Sur ce parcours proche de l’antique voie héracléenne se dressent des collines. Parmi elles, perché au milieu de nulle part, l’oppidum de Nages domine la plaine de la Vaunage. Situé à seulement une quinzaine de kilomètres à l’ouest de Nîmes, le site se trouve au Nord du village actuel, en direction de la fontaine romaine, à 160 mètres d’altitude. Depuis l’oppidum des Castels on aperçoit à l’œil nu l’oppidum de Mauressip, situé sur la commune voisine de Saint-Côme-et-Maruéjols.

La tribu locale, des Volques Arécomiques, venus des plaines du Danube, s’installe dans la région et crée la future Nîmes qui n’est alors que le petit village de Nemausus. Ils se plaisent dans ces contrées lointaines et s’y développent. Une fois le cycle de la vie en marche, l’espoir de prospérer est aussi important que celui de ne pas se faire dépouiller de ces nouvelles richesses… Il faut donc que les Volques s’en préviennent et créent des postes avancés pour parer d’hypothétiques attaques. L’oppidum de Nages fait partie de ce réseau militaire.

Dès le 3ème siècle avant notre ère, les Volques mettent en place leur maillage et édifient l’oppidum de Nages (tout comme d’autres oppidas). Une partie des quatre enceintes successives de l’oppidum, érigées entre 290 avant JC et 10 après JC, a été dégagée. L’enceinte de pierres plates, les tours de guet et de défense ont été largement restaurées. Elles abritent des rues en damier, des maisons d’habitation, des magasins et un fanum (petit temple) construits à partir de 70 avant JC. Hélas détruit par un incendie au début du 1er siècle de notre ère, ce temple est la preuve d’une dévotion certaine.

Une fois l’incendie passé, le site de Nages se vide de toute substance au profit de la proche Nemausus alors en plein essor. C’est d’ailleurs cette ville qui sera la capitale choisie des Volques Arécomiques. À nouveau mais très brièvement occupé aux alentours du 3ème siècle de notre ère, l’oppidum de Nages ne sera plus que l’ombre de lui-même. Aujourd’hui, le village fantomatique accueille les visiteurs, les curieux, les marcheurs, les archéologues en herbe ou les amateurs de belle construction. Mais attention, si les visites sont bien sûr les bienvenues, pensez à celles et ceux qui viendront après vous et prenez bien soin à ne pas dégrader les lieux…

Si vous voulez avoir une meilleure idée de l’oppidum et de son histoire, au premier étage de la mairie de Nages-et-Solorgues, une petite salle abrite le musée municipal montrant des vestiges archéologiques issus des fouilles faites sur l’oppidum. Pour les lecteurs, “Les Gaulois du Midi” par Michel Py semble être l’ouvrage de référence  parfait. Mais pour les amateurs de nouvelles technologie, des QR Codes sont installés au détour des allées et à proximité des sites “immanquables”. Des explications, parfois en vidéo, vous seront données in situ et gratuitement. La belle affaire

Nîmes. Les Arènes seraient construites sur un ancien amphithéâtre

https://www.lagazettedenimes.fr/live/5e612217bd33d00046e09350/nimes-les-arenes-seraient-construites-sur-un-ancien-amphitheatre

Démarrées en octobre 2019, les nouvelles fouilles au sous-sol du centre des Arènes ont révélé plusieurs indices portant à croire à un amphithéâtre antérieur à l’actuel. Il pourrait s’agir du plus ancien édifice de ce genre en Gaule datant début du 1er siècle, peut être vers 25 après J.C.

Commandées par la ville à hauteur de 400 000 €, dont 20 % de la Région, ces recherches menées par l’INRAP et son responsable scientifique Richard Pellé ont permis de découvrir des reliquat de murs, des puisards, des lambeaux de sols et une grande fosse d’environ 26 m de long sur 3 m de large avec la présence de bois. 

Deux monnaies datant du début du 1er siècle, le “Demi as de Nîmes” et le “Drachme de Marseille”, ont été retrouvées ainsi que 140 artéfacts en plomb et en fer. 

Cette fosse en cruciforme suggère la très probable hypothèse d’un amphithéâtre destiné au spectacle construit bien avant l’actuel au même endroit. Des éléments de machineries permettraient de croire à l’utilisation de cette imposante fosse comme coulisses et espaces de stockage.

Un archéologue suisse spécialisé sur les amphithéâtres s’est rend sur place. Des études post-fouilles permettront d’enrichir ces données. Le rapport devrait être rendu en 2021. De nouvelles fouilles seront envisagées pour en savoir davantage. 

Colin Delprat
https://www.youtube.com/watch?v=Zp1TH9inyw8&feature=youtu.be

le génie romain : le Pont du Gard

http://rmcdecouverte.bfmtv.com/le-genie-romain/program_5257/

L´architecture de l´aqueduc de Nîmes a révolutionné les techniques de construction. Emblématique de l´ingénierie romaine, vers 50 Av. J-C, il a amélioré la qualité de vie des habitants de la cité en supportant la canalisation d´eau sur 50 km et en acheminant des millions de litres d´eau pour assainir la ville. De nombreuses fontaines, des thermes, de magnifiques jardins et de riches demeures ont été créés. L´aqueduc apparaît comme un ouvrage significatif des qualités des bâtisseurs romains, en raison de ses dimensions exceptionnelles et surtout de sa remarquable conservation. Des spécialistes ont remonté les étapes de sa construction pour percer les secrets du génie scientifique romain.

Montpellier : Agnès McLaren, un regard féministe sur les 800 ans de la Faculté de Médecine

https://actu.fr/occitanie/montpellier_34172/montpellier-agnes-mclaren-regard-feministe-sur-800-ans-faculte-medecine_31757837.html

Pratique : « Agnès McLaren » du 9 au 27 mars dans l’atrium du Campus Arnaud de Villeneuve à Montpellier. du lundi au vendredi de 7h-20h – Entrée libre

« Agnès McLaren » est une exposition qui retrace la vie et le combat de la première femme diplômée de la Faculté de Médecine de Montpellier. On vous dit tout !

l'exposition "Agnes McLaren", présentée du 9 au 27 mars à Montpellier aborde le sujet de l’inégalités entre les hommes et les femmes.

Organisée dans le cadre des 800 ans de la Faculté de Médecine de Montpellier, l’exposition « Agnès McLaren », présentée du 9 au 27 mars à Montpellier aborde le sujet de l’inégalités entre les hommes et les femmes.

Une rétrospective proposée dans le cadre de la Journée internationale des droits des femmes qui ouvre un grand angle sur la situation des femmes, et plus précisément sur celle des étudiantes en médecine

Engagée tout au long de sa vie dans le combat pour les droits des femmes, Agnès McLaren a été la première femme diplômée de l’université de médecine de Montpellier. Écossaise née en 1837, elle a été, non seulement très en avance sur son temps, mais elle a aussi joué un grand rôle dans la médecine fémini

Plus que quelques jours pour retrouver Soulages en tete à tete à Montpellier!

Collection Soulages

27 NOVEMBRE 2019 – 29 MARS 2020

À l’occasion des cent ans de Pierre Soulages, le musée Fabre de Montpellier Méditerranée Métropole vous convie, au travers d’un parcours enrichi de nouvelles œuvres, de documents d’archives et de témoignages littéraires, à (re) découvrir sous un nouvel angle, subjectif et intime, le travail de Pierre Soulages, dont les liens privilégiés avec Montpellier remontent à son plus jeune âge. Des commentaires de l’artiste, qui a fréquenté assidûment le musée tout au long de sa carrière et fut marqué par nombre de ses œuvres, viennent ponctuer les salles des collections permanentes du musée.

Inaugurées en 2007, avec la réouverture du musée Fabre après un vaste chantier de rénovation, les salles Soulages, au cœur du parcours consacré à l’art moderne et contemporain du musée, abritent sur 600 m² un ensemble unique constitué grâce aux dons et dépôts de l’artiste. La nouvelle aile du musée, conçue comme un « écrin de lumière » a été spécialement dessinée pour y présenter ses grands formats. Elle offre des conditions idéales pour admirer l’œuvre de l’artiste : certains polyptyques suspendus à l’aide de câbles semblent flotter dans l’espace, tandis que le mur de verre filtre la lumière permettant un dialogue subtil entre la lumière du midi et la surface des Outrenoirs.

Les parcours lumineux du musée Fabre

Certes, l’article date un peu mais il donne une idée de la diversité de ce Grand musée!

https://www.lesechos.fr/2007/02/les-parcours-lumineux-du-musee-fabre-521589

Montpellier est un bon exemple de la façon dont une vieille institution peut retrouver fierté et dynamisme. Georges Frêche, inépuisable entrepreneur et président de la Communauté d’agglomération de Montpellier, laquelle a financé 75 % du coût total de l’opération, estimé à 62 millions d’euros, ne peut que s’en féliciter. Mais au-delà de l’investissement, c’est la stratégie qui compte. La bonne idée est d’avoir su rallier au projet deux artistes contemporains majeurs : Daniel Buren, qui réinvente l’entrée du musée depuis l’esplanade Charles-de-Gaulle, et Pierre Soulages, qui effectue une donation de vingt tableaux, pour lesquels est conçu un espace spécifique. Le pari est aussi de conduire une réhabilitation-extension complète qui apporte souffle et cohérence au musée en lui permettant à la fois d’étendre ses collections et de mieux accueillir le public.

Composé de bâtiments de différentes époques et de cinq cours enchâssées dans la ville, le vieux musée Fabre manquait par trop de lisibilité. Le projet mené conjointement par l’agence Brochet-Lajus-Pueyo de Bordeaux et l’atelier Nebout de Montpellier lui redonne une unité au travers d’un parcours fluide guidé par la lumière et respectueux de l’identité de chacun des bâtiments.
Clef du projet, la position du nouveau hall creusé sous la cour Bazille permet de différencier clairement les parcours. En amont se déploient les espaces en libre accès : la boutique et le centre de documentation ainsi que l’auditorium, le restaurant et l’espace Médiation, organisés autour de la cour Vien. En aval, deux options sont proposées : soit la visite de la collection permanente amorcée à partir d’un vaste atrium sous verrière, soit l’accès direct à la grande salle d’expositions temporaires creusée sous la cour Bourdon, de plain-pied avec le hall.

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La collection permanente s’organise ainsi au fil des bâtiments existants, depuis l’hôtel de Massilian, enclave historique du musée fortement remaniée au XIXe siècle, jusqu’à l’ancien collège de jésuites datant du XVIIe siècle. Tout au long de cette boucle historique, le travail des architectes a consisté à restituer les volumes et les ambiances d’origine, en particulier dans la suite magistrale de la salle du Jeu de paume, la salle des Griffons et la salle des Colonnes, mais aussi dans les anciens appartements des Fabre, reconquis pour l’occasion. Au-delà de la restitution, la gageure a été de mettre en place les chaînons manquants pour fédérer le parcours, par exemple avec la création de trois nouvelles salles dans l’ancienne bibliothèque. Respectueuse du bâti, l’intervention l’est tout autant des oeuvres avec un parti pris de discrétion dans les prescriptions, optant notamment pour une résine gris mat au sol et des parois ton sur ton. « Nous avons choisi de faire disparaître les murs avec une dématérialisation sol-paroi-plafond, tous du même ton gris clair. Les oeuvres apparaissent accrochées de la manière la plus élégante, comme en lévitation. L’espace est révélé par la lumière, vrai fil conducteur du musée », commente Emmanuel Nebout.
Un cocon de verre et de béton
L’objectif est d’obtenir des ambiances continues, avec une diffusion égale de la lumière naturelle et de la lumière artificielle. Selon les configurations des salles, plusieurs dispositifs ont été mis en oeuvre : plaques de verre diffusantes, puits de lumière, rails suspendus… Parmi les plus réussies, la salle Courbet campe sous un immense puits de lumière qui fait quasiment disparaître le plafond : « Une sorte d’abat-jour hypertrophié permet une diffusion le plus naturelle possible », note Emmanuel Nebout.
Au fur et à mesure, tous les bâtiments sont mis en relation. Les différentes séquences sont reliées entre elles par des passages bien identifiés, entièrement habillés de bois sombre de wengué, qui accueillent les circulations verticales, les aires de détente ou les espaces multimédias. « Ces scansions apportent des repères à petite échelle dans le dispositif. Elles sont conçues à l’image de mobilier tels des seuils ou des coins en bois », fait valoir Olivier Brochet.

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La collection trouve ses aises dans les nouveaux espaces, avec des surfaces d’exposition plus que doublées. Point d’orgue du parcours, l’aile contemporaine, dédiée aux oeuvres de Soulages, se dresse au fond de la cour Bourdon, sous laquelle est logée la salle d’exposition temporaire. L’équerre bâtie ainsi constituée en regard du pignon de l’église Notre-Dame-des-Tables se distingue par son traitement contemporain radical, entre minimalisme et abstraction. Le sol de la cour est composé de bandes alternées de marbre de Carrare et de lés de verre qui dessinent un parterre parfaitement réglé. La paroi du bâtiment créé prend la forme d’un mur de lumière. « Nous avons travaillé le thème de la lumière jusqu’à faire disparaître le mur », explique Emmanuel Nebout.
Laiteuse de jour et irradiante la nuit, la présence magique de cette cimaise grandeur nature est en réalité due à une double paroi de verre assujettie à une charpente métallique parcourue de tubes fluorescents. A l’extérieur, des plaques de différentes dimensions en verre « bullé » créent un grand motif en relief. A l’intérieur, des panneaux réglés en verre extraclair procurent un effet de calque aux nuances changeantes. Pierre Soulages, qui avoue avoir eu quelques doutes au départ, a laissé faire les architectes et s’estime aujourd’hui très satisfait. Ses grands tableaux noirs suspendus au plafond trouvent leur place exacte dans ce cocon de verre et de béton calibré sur mesure. Tenu de A à Z dans ses parties historiques comme dans son extension contemporaine, le musée Fabre met ainsi l’architecture en sourdine pour prendre le parti des oeuvres.

FLORENCE ACCORSI

Qui était Sébastien Bourdon?

Né à Montpellier en 1616, formé à Rome et à Paris, peintre de cour de la reine Christine de Suède, Sébastien Bourdon compte parmi les personnalités les plus brillantes du XVIIe siècle français.

Sébastien Bourdon

Résumé de l’oeuvre picturale de Bourdon lors de sa retrospective au Musée Fabre en 2000.

La diversité d’inspiration de Bourdon révèle une exceptionnelle sensibilité, capable de s’attacher à des pensées diverses, sinon contradictoires, et d’en dégager la richesse intrinsèque. Sa science des volumes donne à ses compositions solidité et équilibre, alors que le dosage des couleurs fondamentales confère à ses œuvres un éclat incomparable. Il excelle dans tous les genres : bambochades et paysages appréciés de tout temps ; grands tableaux d’autel, baroques et sensuels ; tableaux d’Histoire où il se montre de plus en plus sensible au classicisme noble et méditatif de Poussin ; portraits élégants et raffinés à la manière de Van Dyck… Les plus grandes institutions ont accepté de consentir des prêts exceptionnels dont la National Gallery of Art de Washington D.C, avec le célèbre Moïse sauvé des eaux, l’extraordinaire Paysage au moulin de Providence, le Louvre avec plusieurs prêts exceptionnels dont La Présentation  au temple, de très nombreux musées de région en France (Lille, Lyon, Brest …), le Musée de l’Ermitage à Saint-Pétersbourg avec la Mort  de Didon ; le Prado à Madrid à qui l’on doit plusieurs prêts dont La Reine Christine  à cheval, œuvre mythique de l’artiste. Environ soixante-quinze tableaux, présentés chronologiquement, cinquante dessins et gravures, couvrent l’ensemble de la carrière de Bourdon et permettent de découvrir tous les aspects de son art, d’apprécier son classicisme élégant ainsi que l’extraordinaire richesse de sa palette colorée.

Maguelone et sa cathédrale romane fortifiée

Maguelone, c’est d’abord un site exceptionnel! Visionnez la video ci dessous et vous le constaterez!

https://youtu.be/hFr_1-y9HgA

La Presqu’île de Maguelone est un site exceptionnel riche d’une cathédrale millénaire et d’un domaine viticole bio et solidaire.

Ensuite, c’est un patrimoine médiéval intéressant :

Située à quelques minutes de Montpellier, entre les vignes, l’étang et la mer, visitez la Cathédrale de Maguelone et découvrez l’incroyable destin de ce site d’exception en Languedoc, qui fut un temps le refuge des papes de Rome.

Flânez dans le parc à la rencontre des paons. Dégustez les vins bio et les huîtres du domaine assis en terrasse face aux vignes et à la mer.

Depuis 50 ans l’association Les Compagnons de Maguelone valorise le Domaine de Maguelone et sa Cathédrale au travers d’un ESAT (Établissement de Service et d’Aide par le Travail): un projet social et patrimonial pour aider des personnes en situation de handicap à s’insérer dans le monde professionnel.

Cathédrale Saint Pierre à Montpellier

Devenue Cathédrale en 1536 lorsque l’archevêché de Maguelone a été transféré à Montpellier, Saint-Pierre était à l’origine la chapelle du monastère bénédictin de Saint-Benoît.

A voir absolument : le porche, un imposant baldaquin soutenu par d’énormes piles circulaires de 4,55 m de diamètre qui portaient autrefois les armoiries d’Urbain V, étudiant et enseignant à Montpellier, puis nommé évêque avant d’être élu pape en Avignon (1362).

Exemple représentatif du gothique méridional, c’est la seule église médiévale de l’Ecusson ayant survécu aux guerres de religions.

A l’intérieur, une œuvre majeure de Sébastien Bourdon (voir le détail sur une autre page) vous entraîne dans la vie artistique montpelliéraine du XVIIe siècle.

CATHEDRALE SAINT-JUST ET SAINT-PASTEUR à Narbonne


De style gothique rayonnant directement inspiré des grandes cathédrales du Nord de la France, la cathédrale St-Just-et-St-Pasteur se singularise par son unique choeur, dont les voûtes s’élèvent à plus de 40 mètres de haut. Construite entre 1272 et 1340, elle est restée inachevée, les Consuls refusant en ces temps agités de détruire les remparts afin de poursuivre la construction. La chapelle axiale Notre Dame de Bethléem présente un retable du XIVème, en pierre polychrome. La salle du Trésor, également appelée salle acoustique, propose une riche et précieuse collection d’objets liturgiques, d’ivoires, d’orfèvreries et des tapisseries.
https://vimeo.com/206086960

Tableau de Bourdon dans la Cathédrale de Montpellier

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Après le retour de la ville sous l’autorité royale, le chapitre de Saint-Pierre passa commande d’un grand tableau d’autel au peintre Sébastien Bourdon (1616-1671), protestant converti, issu d’une famille d’artisans de Montpellier. Peintre renommé, membre de l’Académie royale de peinture, Bourdon prit  pour thème – à moins qu’il lui ait été imposé – un épisode des Actes des Apôtres (VIII, 9-24) rarement illustré par les peintres : la chute de Simon le magicien. Fameux parmi les Samaritains pour ses sortilèges, Simon, comme beaucoup d’entre eux, s’était fait baptiser. Lors de la venue de l’apôtre Pierre en Samarie, il voulut recevoir l’Esprit Saint en échange d’argent dans l’espoir de pouvoir, lui aussi, faire des miracles. Pierre refusa et le maudit pour avoir voulu acheter « le don gratuit de Dieu ». Le Concile de Trente avait condamné sévèrement le commerce des valeurs spirituelles et à Montpellier, au lendemain des violences religieuses, le thème choisi par Bourdon symbolisait clairement la victoire de la papauté sur l’hérésie, mais aussi la condamnation des pratiques qui l’avaient suscitée. Dans une composition novatrice et très virtuose, qui ordonne la scène en strates de plus en plus larges, Bourdon s’est représenté lui-même parmi une trentaine de témoins de la punition de Simon, qui, sous les yeux de l’empereur Néron, échoue à s’élever au ciel, comme l’avait fait Jésus. Malgré le scandale qu’il provoqua, le  tableau demeura longtemps au-dessus du maître-autel, jusqu’à ce que la transformation du chœur impose son déplacement.  C’est dans le transept droit qu’on peut aujourd’hui l’admirer, privé malheureusement de son spectaculaire cadre doré.

Sébastien Bourdon (1616–1671), peintre montpelliérain

1658 Huile sur toile 6,50 x 4,70 m

Une nouvelle exposition au Musée de la Romanité à Nimes

https://www.francebleu.fr/infos/culture-loisirs/une-nouvelle-exposition-au-musee-de-la-romanite-1576766816

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À Nîmes, le Musée de la Romanité propose, à partir de ce vendredi 20 décembre 2019 et jusqu’au 8 mars 2020, une exploration virtuelle de l’Empire romain. Cette exposition est le fruit des nouvelles technologies de numérisation. Au cours de la visite, nous sommes invités à “voyager dans l’histoire, au fil de projections spectaculaires des sites archéologiques de Palmyre, Aphrodisias, Leptis Magna ou Pompéi… Alliant monuments méconnus et symboles du patrimoine mondial, l’exposition invite à découvrir les modèles urbains et architecturaux des cités romaines, si différents et à la fois si semblables”.

Le travail de relevés numériques 3D de tous ces sites patrimoniaux a été réalisé par la société Iconem qui a déjà conçu des expositions immersives numériques : “Sites éternels” au Grand Palais en 2016 et “Cités millénaires” à l’Institut du monde arabe en 2018. “Entièrement numérique, ce voyage didactique et émotionnel sera le prolongement logique d’une visite de la ville de Nîmes et de ses monuments antiques, remis dans leur contexte, à l’échelle d’un empire, dans une expérience sensorielle à la frontière du virtuel et du réel”, promet le communiqué.

Le Musée de la Romanité est ouvert depuis juin 2018. Il a déjà accueilli plus de 370.000 visiteurs.

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