Aux portes de Montpellier et de Nîmes: un patrimoine et des traditions à découvrir en calèche

Ici, L’homme, le cheval et le taureau vivent en parfaite communion et ce n’est pas un cliché. La preuve, je vous emmène à la découverte de la Manade Vitou, créée en 1983, l’homme, le cheval et le taureau vivent en parfaite communion.

Une passion de la bouvine transmise par Pierre le père à ses deux fils Jean-Pierre et Nicolas, puis à Pierre et Estelle, ses petits-enfants.

Situé sur la commune de Castries, à quelques kilomètres de Montpellier, le Mas Saint-Léonard offre aux visiteurs un milieu naturel protégé, une faune et une flore uniques préservées, un véritable havre de paix.

Différents services et activités y sont proposés. Des réceptions : de groupes avec la possibilité de se restaurer dans la salle pouvant accueillir de 50 à 200 personnes. Des ferrades : avec des explications sur la tradition sont orchestrées pour montrer le travail des gardians.

Parmi les activités proposées : le tri des veaux, la ferrade

Les visites en calèche tractée par un cheval de trait (2 h 30 environ), la manade étant la seule à proposer une telle prestation.

A partir de deux personnes, deux parcours sont programmés en compagnie du manadier : le Mas Saint-Léonard, avec les taureaux et les chevaux de Camargue, le travail et la vie des gardians (rassemblement du troupeau, le tri du bétail à cheval), l’oliveraie millénaire et son huile d’olive (dégustation d’huile d’olive picholine), le vignoble et le terroir Languedocien ou bien les Marais de hautes plages (balade bucolique entre terre et mer).

Possibilité de réception de groupe avec plusieurs calèches (le programme peut être modifié suivant la période et le nombre de participants…). Une aire de pique-nique est mise à disposition.

22 juillet 1209 Le sac de Béziers

Le 22 juillet 1209, la population de Béziers est massacrée suite à la prise de la ville par une armée de croisés venus du nord.

C’est le premier des nombreux drames qui émailleront la croisade contre les Albigeois, destinée à éradiquer l’hérésie cathare dans le Midi

Un massacre, dites-vous ?

Avant qu’ils ne pénètrent dans la ville de Béziers, les croisés auraient demandé au légat Arnaud-Amalric comment distinguer les hérétiques des autres habitants et le représentant du pape aurait répondu par un mot resté fameux : « Tuez-les tous et Dieu reconnaîtra les siens ! ». À vrai dire, ce mot est apocryphe et n’a jamais été prononcé. Il vient du récit du siège par le moine allemand Césaire de Heisterbach, qui ne portait pas les Français dans son coeur.

Les croisés s’en prennent aux seigneurs du Midi

Le roi de France Philippe Auguste étant en guerre avec ses voisins du nord et indisponible, la direction de la croisade a été confiée au légat du pape, Arnaud-Amalric (ou Arnaud-Amaury), abbé de Cîteaux, chef du puissant ordre des moines cisterciens.

Son objectif est d’attaquer les seigneuries et les communautés urbaines qui, bien que catholiques, sont supposées soutenir l’hérésie.

Le légat, qui bénéficie du ralliement forcé et contraint du comte de Toulouse Raimon VI, décide de briser d’abord le maillon le plus faible, à savoir Raimon-Roger de Trencavel, vicomte de Béziers et Carcassonne…

Les croisés font un exemple

Le malheureux vicomte échoue à convaincre les croisés de sa bonne foi. Ipso facto, les croisés marchent sur Béziers, sa capitale. La ville a des greniers pleins de provisions et possède maintes sources à l’intérieur de ses murailles. Elle ne craint pas le siège. À l’opposé, les assiégeants manquent de vivres et doivent affronter une paysannerie hostile. Le siège se présente d’autant plus mal que les croisés ont toute latitude de rentrer chez eux au terme de quarante jours de campagne, selon la coutume féodale.

Pour tenter d’arranger les choses, l’évêque catholique de la ville demande à ses fidèles de livrer 222 bonshommes cathares auxquels ils auraient accordé l’hospitalité. Bien que bons catholiques, les Biterrois refusent la transaction. Ils refusent également de se rendre aux croisés à la suite de leur évêque.

C’est alors qu’une poignée de Biterrois commettent une erreur qui leur sera fatale : ils opèrent une sortie en vue de défier les croisés en rase campagne. Ces derniers profitent de l’occasion pour pénétrer dans la ville, laquelle tombe bientôt entre leurs mains. La population, terrorisée, se réfugie dans l’église Sainte-Madeleine, mais les croisés n’en ont cure et la massacrent à qui mieux mieux…

Avec la prise de Béziers, les chefs de la croisade veulent dissuader les autres villes du Midi de leur résister. Ils ont hâte d’en finir avant que leurs propres hommes ne regagnent leurs seigneuries du nord. Dès le 1er août suivant, les croisés investissent la place forte de Carcassonne, entre Béziers et Toulouse. La cité tombe le 15 août.

source : https://www.herodote.net/22_juillet_1209-evenement-12090722.php

Coste Rouge : un dolmen exceptionnel en LANGUEDOC!


Inattendu : dans le parc du Prieuré St Michel de Grandmont se trouve le fameux dolmen de Coste-Rouge datant du Néolithique, également classé aux Monuments Historiques . Pourquoi fameux ? Ccar il est dans un état de conservation exceptionnel!

Ce très beau dolmen possède une ouverture en porte-de-four, un couloir et deux murs de soutènement inclus dans le tumulus. La chambre sépulcrale constituée de dalles en grès de Trias (ère secondaire), alors que les murs circulaires sont en rhyolite (granite). La table mesure 3,15 mètres sur 3..

pour la petite histoire, au Moyen Age, il avait la propriété de soigner les maladies de peau : on déshabillait le malade, et il était roulé sur la table.

source : https://www.sitesdexception.fr/sites/prieure-de-grandmont-et-le-dolmen-de-costes-rouge/

Autres sites d’exception QUE JE VOUS PROPOSE de découvrir à proximité

Le Viaduc de Millau – Millau

L’Abbaye de Sylvanès – Sylvanès

LE DERNIER CLOITRE DE L’ORDRE DE GRANDMONT

Le cloître du Prieuré Saint-Michel de Grandmont est le dernier complet des monastères de l’Ordre. C’est également dans cette partie du bâtiment que le visiteur attentif remarquera nombre de détails.

En effet, à bien y regarder on découvrira quelques décorations sur les chapiteaux des colonnes des galeries, motifs végétaux et géométriques notamment. On y trouvera également la base de l’ancienne fontaine, et plus encore, dans la galerie orientale du cloître, un tailloir «crénelé de onze entailles », dont la première est plus petite que les autres. Il s’avère que cette unité n’était rien de moins que la coudée du cloître de Grandmont!

cloître monastère de grandmont