On déguste : l’huile d’olive du Pays de Nimes

Syndicat des AOP huile d'olive et olive de Nîmes

Le Site Remarquable du Goût des Olivettes du Pays de Nîmes a pour objectif la valorisation de l’Huile d’Olive et de l’Olive AOP (Appellation d’Origine Protégée) de Nîmes, des savoir-faire, des paysages de garrigue et du patrimoine de pierre sèche qui sont autant de trésors de ce terroir unique. Les 30 ambassadeurs de l’association « Les Olivettes du Pays de Nîmes », réunis autour de leur passion pour l’olivier, son terroir, sa symbolique, sa culture, vous offrent un accueil privilégié et vous proposent des rencontres exceptionnelles : ateliers dégustation, taille, construction en pierre sèche, balade avec des ânes, lecture,…

L’Olivier est l’arbre emblématique de notre région méditerranéenne. On le retrouve dans notre paysage de garrigue avec les olivettes en terrasses de pierre sèche et dans nos assiettes avec notre cuisine méditerranéenne à l’olive et l’huile d’olive.

L'huile d'olive de Nimes AOP/AOC : huile de terroir

Les AOP L’Huile d’Olive AOP de Nîmes doit sa spécificité à la variété phare du département du Gard : la Picholine. Elle lui confère des senteurs végétales marquées, une ardence soutenue et une pointe d’amertume qui lui permettra d’enrichir et rehausser les saveurs de vos plats froids et cuisinés. L’Olive de Nîmes, de variété Picholine, est une olive de bouche exceptionnelle craquante et à la pulpe juteuse. Récoltée en début d’automne, elle est mise en saumure selon la recette traditionnelle dite “à la Picholine”, élaborée par les frères Picholini au 18ème siècle, et qui lui accorde une note salée caractéristique qui ravira petits et grands autour d’un apéritif gourmand. La Garrigue Milieu sec et caillouteux qui abrite une biodiversité exceptionnelle par sa richesse et son originalité, la garrigue, paysage typiquement méditerranéen, puise ses origines dans la relation ancestrale entre l’homme et son environnement. Patrimoine en pierre sèche, olivettes, taillis de chênes verts, parcours à paturage témoignent de cette intense activité qui a construit la garrigue d’aujourd’hui. La Pierre Sèche Pour permettre la culture de l’olivier dans la garrigue nîmoise, il a fallu épierrer patiemment le sol. Les nombreuses pierres ainsi obtenues ont permis de bâtir, sans mortier ni ciment, des murs d’enclos ou de soutènement des terrasses, mais aussi des abris pour l’homme et ses outils. Ces abris : les capitelles, prennent le nom de « tines » quand les olives y étaient conservées dans l’attente de leur transport au moulin à huile.

Syndicat des AOP huile d'olive et olive de Nîmes

FRUITS CONFITS EN PROVENCE Lilamand, le confisage depuis 153 ans

Des fruits, souvent, des légumes, parfois, confits… Dans cette famille les secrets de fabrication se transmettent de génération en génération. Pierre Lilamand en est le dernier dépositaire.

Pierre Lilamand

Vos gestes et techniques ont-ils évolué en 153 ans ?

Pierre Lilamand : Très peu. Les seules évolutions notables ce sont les nouveaux fruits exotiques comme les kumquats, les ananas victoria ou les kiwis inconnus au XIXe siècle. La vapeur aussi a remplacé le charbon. Autrefois, le feu nu léchait les bassines de cuivre, désormais, c’est un flux constant de vapeur, plus douce.

Quelles sont les grandes étapes et les principes du confisage ?

Pierre Lilamand : L’essentiel réside dans la sélection. Certains doivent être pelés (poires, melons, ananas). On les blanchit, c’est-à-dire qu’on les plonge plus ou moins longtemps dans de l’eau plus ou moins bouillante afin de les ramollir et favoriser la pénétration de sucre. On plonge enfin le fruit dans un sirop de sucre. Le confisage, c’est une succession de 6 à 7 bouillons et de temps de repos de 3 semaines à 1 mois.

Où faites-vous votre marché ?

Pierre Lilamand : On travaille les variétés anciennes avec des producteurs d’ici dont certains vendaient déjà à mon père et à mon grand-père ! On achète surtout en Provence afin de décider avec le paysan du moment parfait de récolte. La maturité parfaite offre un gain gustatif irremplaçable. Nous avons aussi planté 200 abricotiers dans les Alpilles et 2150 amandiers à Maillanne pour garantir les approvisionnements.

SOURCE https://www.myprovence.fr/article/pierre-lilamand-specialiste-fruits-confits-en-provence