On va déguster : La truffe noire du Pays d’Uzès et Pont du Gard

La trufficulture apparaît comme une activité économique réelle, un facteur de développement local pour les régions traditionnelles de production. Les truffes et la trufficulture génèrent des activités directes (pépinières, laboratoires d’analyse et de conseil, matériels d’aspersion, de protection, recherche et expérimentation etc…) mais aussi indirectes (fabrications alimentaires, restauration, marchés et fêtes de la truffe ayant un effet d’appel pour les produits régionaux et favorisant un tourisme de contre saison). Ces activités ont un impact notoire pour dynamiser les régions françaises traditionnellement productrices de truffes. Les truffes et la trufficulture sont en outre au cœur d’un écosystème qui concourt au maintien de la diversité biologique et d’un environnement durable dont il contribue à la protection (entretien de territoires à l’abandon). En France, 90% de la truffe noire –tuber melanosporum- est produite sur une zone qui s’étend sur le Gard, la Drôme, l’Ardèche et le Vaucluse. On l’appelle aussi Truffe du Périgord, même si la production est plus importante sur notre territoire. D’autres variétés de truffes présentant un intérêt gastronomique sont également récoltées sur notre territoire (Tuber oestivum, dite truffe d’été ou encore Tuber brumale en hiver) mais de moindre notoriété que la truffe noire, Tuber Mélanosporum, le diamant noir de la gastronomie. Haut lieu de production française, la truffe du Gard concerne un marché spécialisé plutôt réservé aux courtiers, mais quelques producteurs sont présents sur le marché de la truffe d’Uzès situé Place aux Herbes. Ce champignon souterrain appelé Tuber Mélanosporum se récolte de novembre à mars. Pour se développer et fructifier, il doit s’associer aux racines d’un arbre comme le chêne, le noisetier, le tilleul… Il lui faut des sols calcaires, perméables et des conditions climatiques assez précises : été chaud et orageux, hivers doux. La production est présente dans plusieurs zones calcaires du département du Gard mais le terroir le plus renommé se situe autour d’Uzès qui célèbre la truffe tout au long du mois de janvier.

Jour de marché dans le Luberon

Par des routes de campagne au pied du Luberon, arrivée à l’Isle sur La Sorgue. Temps libre au marché provençal et aux antiquaires le long des canaux de la « Venise Comtadine ».

Temps libre pour déjeuner dans le pittoresque village de Gordes. Arrêt photo à l’abbaye de Sénanque (champs de lavande en fleur seulement de mi-juin à mi-juillet). Continuation en direction du village de Roussillon : vous serez surpris par les vives couleurs de ses falaises d’ocre et des façades des maisons. Sur le trajet pour Bonnieux, admirez le pont Julien, édifice romain. Temps libre à Bonnieux,village provençal dominé par son église du XIIème siècle entourée de cèdres centenaires. Retour par la pittoresque et sauvage Combe de Lourmarin. Arrêt photo à Lourmarin, l’un des plus beaux villages de France, connu pour son château Renaissance.

Mardi : Marché à Gordes

Vendredi : Marché à Bonnieux

Dimanche : Marché à Isle sur la Sorgue