Une visite guidée pour découvrir les différents bureaux de l’écrivain et pièces à vivre, sanctuaire de ses souvenirs, de sa vie quotidienne et de son oeuvre.
Jean Giono a laissé dans sa maison une bibliothèque personnelle comprenant plus de 8500 ouvrages, des lettres, photos, manuscrits, objets d’art et mobilier. Il s’installe en 1930 sur les flancs du Mont d’Or dans la montée des vrais richesses où il passera toute sa vie avec sa femme Elise et leurs deux filles. Acquis par la ville en 2016, siège de l’association les Amis de Jean Giono, le Paraïs est inscrit à l’inventaire supplémentaire des monuments historiques, labellisé “patrimoine du XXème siècle” et “Maison des illustres”.
Catégorie : Jean Giono
Redortiers – Le Contadour : bienvenue au pays de Giono !
Crapahuter sur le plateau du Contadour, à quelques encablures de Banon, est une expérience qui se veut mémorable. Il y a d’abord la quiétude de ces grands espaces qui semble ignorer le temps qui passe ; il y a ensuite ce décor encore marqué par la solitude qui animait au siècle dernier les bergers qui y coulaient des jours empreints de rudesse ; il y a encore cette végétation, qui certes a évolué depuis la grande période pastorale, mais qui conserve un aspect quasi originel ; il y a enfin ces bergeries, dont les vieilles pierres continuent de raconter des histoires… après avoir été de furieuses sources d’inspiration de Jean Giono.
Nous sommes ici, en effet, au coeur de son univers. De ces “paysages fantastiques, d’une beauté tragique et lyrique extraordinaire” qu’il décrit notamment dans Le Hussard sur le toit et qu’il immortalisera plus tard, lors des mémorables scènes de Crésus, tourné in situ en 1960, avec Fernandel dans le rôle de Jules. Mais pour le rejoindre, il faudra avaler les virages serrés de la D950 puis de la D5 qui relie Banon à ce village perdu qu’est Redortiers – Le Contadour. On dépassera la mairie, poursuivra en direction du “Trait “, où l’on laissera notre véhicule sur l’aire aménagée, pour mettre le cap sur “Tinette”. Les 700 m que nous allons remonter constituent une excellente mise en jambes, avant d’être invité, une fois la ferme laissée sur notre droite, à cheminer sur une piste caillouteuse ; puis à suivre le GR de Pays (balisage rouge/jaune) et le sentier étroit qui s’élève assez sèchement pour débouler sur un champ de lavande dont on appréciera les vagues bleues en été avec en toile de fond le Mont Ventoux.
Balade littéraire : Jean GIONO
“Le soleil n’est jamais si beau qu’un jour où l’on se met en route”
Jean Giono, Les Grands Chemins.
Découvrir les paysages sauvages de la Haute-Provence et du Dauphiné, pénétrer la sensibilité et l’œuvre d’un écrivain nourri du pays natal, tels sont les objectifs de ces balades littéraires.
Les itinéraires choisis sont l’occasion de parcourir les sites qui ont marqué Jean Giono, où il a séjourné et fréquenté paysans et bergers. Au cours des balades, des pauses sont mises à profit pour lire des textes de l’auteur et évoquer sa vie et son œuvre. On découvre en serpentant au milieu des oliviers et des amandiers en fleurs actuellement, les paysages que Giono découvrait chaque dimanche, comme s’il était à Delphes : le Luberon, la Durance, les Alpes, les olives dont il était fou et gourmand, qu’il aimait ramasser (pas cueillir) à la main, avec joie; et les martinets qui quittaient les génoises de la ville, telles « des poussières d’avoine sur les bassins » venant les frôler, son père et lui, alors qu’ils se repaissaient de ce spectacle fantastique. […]
Vous souhaitez découvrir un peu plus de la vie intime de Giono, rendez vous à Manosque: https://lesudmakesmehappy.com/wp-admin/post.php?post=2312&action=edit