« Le Pont du Gard n’est qu’un maillon. Dans ce musée nous avons voulu restituer le viaduc sur ses 50 kilomètres et raconter le pourquoi du Pont », explique Sonia Sabatier, médiatrice culturelle et responsable du musée.
Nîmes est en bonne place avec ses riches notables romains qui à l’époque de chauffe-eau, baignoire.
« L’eau c’est un fil conducteur, c’est la raison pour laquelle le bruit de l’eau qui coule accompagne le visiteur ».
Et cette semi-pénombre qui surprend ? « Dans les tuyaux qui amenaient l’eau, explique Sonia Sabatier, il faisait sombre. C’est cette ambiance qui a été reconstituée ».
Durant la visite qui dure plus d’une heure, il y a du spectaculaire. Avec la reconstitution grandeur réelle d’une carrière et de deux arches du dernier étage du pont. On s’y croirait !
« Ce qui me frappe, insiste la responsable du musée, c’est la technique surprenante et la fabuleuse organisation mise en place par les gallo-romains pour faire aboutir ce chantier. Tout cela a pu se faire car ils avaient une formidable connaissance de la pierre et de la topographie du terrain. »
Maquettes, dessins, reconstitution d’habitats… l’épopée du Viaduc, dans le musée, s’étale sur 2 500 m2. Une visite ludique et pédagogique. Pourquoi le pont est toujours là. C’est aussi expliqué !
« Simplement parce qu’il a eu, résume Sonia Sabatier, une nouvelle jeunesse. Sa réutilisation en pont routier pour franchir la rivière l’a sauvé. »