Coste Rouge : un dolmen exceptionnel en LANGUEDOC!


Inattendu : dans le parc du Prieuré St Michel de Grandmont se trouve le fameux dolmen de Coste-Rouge datant du Néolithique, également classé aux Monuments Historiques . Pourquoi fameux ? Ccar il est dans un état de conservation exceptionnel!

Ce très beau dolmen possède une ouverture en porte-de-four, un couloir et deux murs de soutènement inclus dans le tumulus. La chambre sépulcrale constituée de dalles en grès de Trias (ère secondaire), alors que les murs circulaires sont en rhyolite (granite). La table mesure 3,15 mètres sur 3..

pour la petite histoire, au Moyen Age, il avait la propriété de soigner les maladies de peau : on déshabillait le malade, et il était roulé sur la table.

source : https://www.sitesdexception.fr/sites/prieure-de-grandmont-et-le-dolmen-de-costes-rouge/

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LE DERNIER CLOITRE DE L’ORDRE DE GRANDMONT

Le cloître du Prieuré Saint-Michel de Grandmont est le dernier complet des monastères de l’Ordre. C’est également dans cette partie du bâtiment que le visiteur attentif remarquera nombre de détails.

En effet, à bien y regarder on découvrira quelques décorations sur les chapiteaux des colonnes des galeries, motifs végétaux et géométriques notamment. On y trouvera également la base de l’ancienne fontaine, et plus encore, dans la galerie orientale du cloître, un tailloir «crénelé de onze entailles », dont la première est plus petite que les autres. Il s’avère que cette unité n’était rien de moins que la coudée du cloître de Grandmont!

cloître monastère de grandmont

Focus sur l’ancienne apothicairerie de l’hôpital Saint-Nicolas de Tarascon

L’apothicairerie de l’ancien hôpital de Tarascon est exposée dans les logis de service du château. Elle constitue un ensemble remarquable de pots de pharmacie fabriqués par la manufacture royale de Montpellier dirigée par Jacques Ollivier, des années 1690 à 1743. Cette manufacture fournit alors tout le Midi de la France et, notamment, l’Hôtel-Dieu Saint-Eloi de Montpellier, celui de Narbonne, Carpentras, Perpignan, Pézenas, Pont-Saint-Esprit et Toulouse.

La création de l’apothicairerie de l’ancien hôpital Saint-Nicolas de Tarascon est l’œuvre de sœur Marguerite Janin, religieuse apothicaire de l’Hôtel-Dieu de Lyon, à la demande des recteurs de l’hôpital, après la terrible peste de 1721 qui sévit alors dans toute la Provence.

En 1727 et 1732, Marguerite Janin obtient de Jacques Ollivier le don des faïences conservées au château : chevrettes, pots canons, grandes urnes à anse pour les eaux distillées. Parallèlement, elle constitue une bibliothèque riche de soixante volumes sur la pharmacie-hommes.fr, la médecine, la chirurgie et les sciences naturelles.

Les pots de l’apothicairerie de Tarascon sont ornés de décor de grand feu, en camaïeu de bleu et brun, et de motifs figuratifs, végétaux, animaliers et humains.

Les boiseries de l’apothicairerie sont finalement réalisées en 1742 par deux menuisiers de Tarascon, Bertrand Cone et Francis Moureau. Les bois sont de noyer, de pin et d’aube.

Cette collection est la propriété du Centre hospitalier des Hôpitaux des Portes de Camargue, établissement public de santé (Tarascon-Beaucaire). Elle est mise en dépôt auprès de la Ville de Tarascon depuis 1986.

L’ancienne apothicairerie de l’hôpital Saint-Nicolas de Tarascon est classée depuis 1911 au titre des Monuments Historiques.