Didier Arino : «Le tourisme cet été sera franco-français»

https://www.lefigaro.fr/voyages/didier-arino-le-tourisme-cet-ete-sera-franco-francais-20200412

INTERVIEW – Selon le directeur général associé de Protourisme, un cabinet spécialisé dans les études et le conseil, les incertitudes sur la question sanitaire et le déconfinement ne doivent pas empêcher de travailler sur les scénarios touristiques. La façon dont les Français voyagent va se transformer

Didier Arino : «Le tourisme cet été sera franco-français»

INTERVIEW – Selon le directeur général associé de Protourisme, un cabinet spécialisé dans les études et le conseil, les incertitudes sur la question sanitaire et le déconfinement ne doivent pas empêcher de travailler sur les scénarios touristiques. La façon dont les Français voyagent va se transformer.Par Florent Maillet et Claire RodineauPublié hier à 13:09, mis à jour il y a 4 heures

Selon Didier Arino, il faut commencer à travailler sur les règles qui s'appliqueraient dans les restaurants, les clubs de vacances...
Selon Didier Arino, il faut commencer à travailler sur les règles qui s’appliqueraient dans les restaurants, les clubs de vacances… Protourisme

LE FIGARO. – Le coronavirus entraîne une crise sans précédent, le tourisme est à l’arrêt au printemps et la saison estivale est incertaine. Quelles sont les perspectives ?

Didier ARINO. – Les week-ends de mai, on peut d’ores et déjà tirer un trait dessus. En attendant les annonces du président de la République lundi soir, le seul espoir pour les Français à ce stade est le week-end de l’Ascension, dernier pont du mois. Concernant le tourisme cet été, le flou est total et rien n’est encore préparé, ni anticipé.

En juillet août, la France a accueilli l’an dernier 17 millions de touristes étrangers. Il faut certainement oublier une grande partie de ce flux. Ceux qui annulent le moins à l’heure actuelle sont les Néerlandais et les Anglais, mais leur situation sanitaire n’est pas encore aussi dégradée que la nôtre. Cela pourrait s’accélérer. En Allemagne, Angela Merkel a déjà déconseillé tout voyage avant octobre… S’y ajoute que, dans tous les cas, les capacités de transport seront réduites. Les compagnies aériennes sont aujourd’hui quasiment à l’arrêt. Elles prévoient dans le meilleur des cas un trafic diminué de moitié à cinq mois, incluant la période estivale. Et quelles seront les mesures prises dans les trains ou les ferrys, en prenant en compte la distanciation, etc. ? Ce constat vaut aussi pour les 9 millions de Français qui étaient partis à l’étranger l’été dernier. Ils resteront dans l’Hexagone où, rappelons-le, le tourisme national pèse déjà 80% dans de nombreux territoires, à l’exception de l’Ile-de-France et Paris, et de la Côte d’Azur.

Globalement, le taux d’annulation des Français était encore assez faible il y a 15 jours, autour de 7%. En revanche, très peu de personnes se risquent à faire une réservation pour cet été. La semaine dernière, nous enregistrions 3% de réservations par rapport aux chiffres de l’année précédente.

À lire aussi : Confinement: les Français et les professionnels du tourisme tiennent aux vacances d’été

Le tourisme estival sera donc franco-français en cas de déconfinement ?

Nécessairement, et avant tout parce que je pense que les Français n’auront pas le choix ! Certains pays ont fermé leurs frontières. S’ils ne les rouvrent pas tous en même temps, la situation sera ingérable, notamment pour les compagnies aériennes, dépendantes des escales. Le marché domestique et accessible en voiture sera donc naturel dans un contexte de déconfinement, ce qui tombera à pic pour bon nombre de territoires proposant de grands espaces y compris sur leur littoral, dont les voyageurs auront envie.

Cela se greffera à des envies déjà exprimées avant la crise, notamment par les jeunes générations : la proximité, le patrimoine, le terroir… De nombreux territoires, notamment à l’ouest et en Occitanie attirent déjà en grande majorité une clientèle nationale.

On déguste : l’huile d’olive du Pays de Nimes

Syndicat des AOP huile d'olive et olive de Nîmes

Le Site Remarquable du Goût des Olivettes du Pays de Nîmes a pour objectif la valorisation de l’Huile d’Olive et de l’Olive AOP (Appellation d’Origine Protégée) de Nîmes, des savoir-faire, des paysages de garrigue et du patrimoine de pierre sèche qui sont autant de trésors de ce terroir unique. Les 30 ambassadeurs de l’association « Les Olivettes du Pays de Nîmes », réunis autour de leur passion pour l’olivier, son terroir, sa symbolique, sa culture, vous offrent un accueil privilégié et vous proposent des rencontres exceptionnelles : ateliers dégustation, taille, construction en pierre sèche, balade avec des ânes, lecture,…

L’Olivier est l’arbre emblématique de notre région méditerranéenne. On le retrouve dans notre paysage de garrigue avec les olivettes en terrasses de pierre sèche et dans nos assiettes avec notre cuisine méditerranéenne à l’olive et l’huile d’olive.

L'huile d'olive de Nimes AOP/AOC : huile de terroir

Les AOP L’Huile d’Olive AOP de Nîmes doit sa spécificité à la variété phare du département du Gard : la Picholine. Elle lui confère des senteurs végétales marquées, une ardence soutenue et une pointe d’amertume qui lui permettra d’enrichir et rehausser les saveurs de vos plats froids et cuisinés. L’Olive de Nîmes, de variété Picholine, est une olive de bouche exceptionnelle craquante et à la pulpe juteuse. Récoltée en début d’automne, elle est mise en saumure selon la recette traditionnelle dite “à la Picholine”, élaborée par les frères Picholini au 18ème siècle, et qui lui accorde une note salée caractéristique qui ravira petits et grands autour d’un apéritif gourmand. La Garrigue Milieu sec et caillouteux qui abrite une biodiversité exceptionnelle par sa richesse et son originalité, la garrigue, paysage typiquement méditerranéen, puise ses origines dans la relation ancestrale entre l’homme et son environnement. Patrimoine en pierre sèche, olivettes, taillis de chênes verts, parcours à paturage témoignent de cette intense activité qui a construit la garrigue d’aujourd’hui. La Pierre Sèche Pour permettre la culture de l’olivier dans la garrigue nîmoise, il a fallu épierrer patiemment le sol. Les nombreuses pierres ainsi obtenues ont permis de bâtir, sans mortier ni ciment, des murs d’enclos ou de soutènement des terrasses, mais aussi des abris pour l’homme et ses outils. Ces abris : les capitelles, prennent le nom de « tines » quand les olives y étaient conservées dans l’attente de leur transport au moulin à huile.

Syndicat des AOP huile d'olive et olive de Nîmes

Patrimoine inconnu : l’église orthodoxe de SALIN DE GIRAUD


Il faut se replacer dans le contexte économique de Salin de Giraud pour expliquer la communauté grecque dans le secteur.
Les usines Solvay, en 1895, viennent exploiter le sel pour produire du carbonate de soude entrant dans la fabrication du savon de Marseille. L’industrie est florissante et son développement nécessite beaucoup de main d’œuvre, surtout, au moment de la première guerre mondiale. Les Français sont au front et le travail, bien trop dur, ne convient pas aux femmes ni aux enfants.
Les Grecs sont arrivés entre les deux guerres et se sont installés par regroupement familial. Ils ont gardé leurs coutumes, leur religion tout en s’intégrant à la Camargue et y faisant souche.
L’église pour le culte orthodoxe est construite en 1952. La compagnie des Salins du Midi en fera don à la Métropole Grec-orthodoxe de France, en 2009.
L’église trouve asile aux confins de la commune, près des marais salants et dans un des baraquements de Faraman où étaient «parqués» les Indochinois !! Et ceci est une autre histoire peu glorieuse de la Provence et de la façon dont étaient traités ceux qui participaient, de gré ou de force, au développement économique de la région et à l’enrichissement de certains.

source : https://www.petit-patrimoine.com/fiche-petit-patrimoine.php?id_pp=13904_2

Gigondas – coté vin

Gigondas

Un site hors du commun, naturel et protégé

Des coteaux façonnés par la main de l’Homme pour accueillir la vigne. Lové au pied des Dentelles de Montmirail dont les « racines » nourrissent celles des vignes du sommet de l’appellation, Gigondas recèle des merveilles. Les sols de calcaire gris qui en découlent constituent des terroirs structurés et uniques. Ils produisent ainsi des vins rouges aux arômes de fruits kirschés évoluant vers des notes de sous-bois et de truffe avec l’âge. Et des rosés chatoyants et complexes aux notes de fruits rouges, d’amande et d’épices.

Cépages & saveurs

Les Gigondas offrent un bouquet riche, aux arômes fins, fruités et épicés et une couleur ensoleillée, qui va du rubis au grenat foncé. Le nez dévoile un bouquet de fruits rouges et de fruits noirs très mûrs. En bouche, le Gigondas est corsé avec une attaque charnue. 

Pour les rouges : le Grenache Noir (50% maximum), libérant toute l’expression de sa puissance dans des vins rouges chatoyants aux tanins marqués, au corps charpenté et doté d’une grande aptitude au vieillissement. La Syrah et le Mourvèdre (15% minimum) renforcent leur couleur grenat et épicent leurs arômes. Tous les autres cépages de l’AOC Côtes du Rhône sont autorisés à hauteur de 10% maximum, à l’exception du Carignan. 

Pour les rosés : les cépages autorisés sont le Grenache noir à hauteur de 50% maximum et Tous les autres cépages de l’AOC Côtes du Rhône sont autorisés à hauteur de 10% maximum, à l’exception du Carignan.

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Balade guidée dans le vignoble provençal

Au cœur de la Provence

De Cassis à Bandol, les appellations les plus prestigieuses de la région offrent des paysages à couper le souffle. Les vignes les plus ensoleillées de France sont cultivées en restanques, sorte de terrasses typiques de la Provence, et peuvent trôner jusqu’à 150 mètres d’altitude. Enserrés dans un vaste amphithéâtre de montagne, les Domaines Bunan, à Bandol, dévoilent un écrin fabuleux. Dégustations accompagnées de mets d’exception (huître, truffes, cèpes…), smart balades ou expositions dans la salle des foudres, ce domaine familial propose aux amateurs une manière originale et chaleureuse d’appréhender le vin.
Les amateurs de vin blanc passeront par Cassis, à 30 km de là. Au pied de la falaise ocre du Cap Canaille, le Clos Sainte Magdeleine vaut le détour.

source : https://www.pluris.fr/publication/5-destinations-oenotouristiques_2-14-2329.php

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Un petit tour dans les vignes de la vallée du Rhone

Côtes-du-Rhône: Commentaires

De Vienne à Nîmes et Avignon, de part et d’autre du Rhône, le vignoble déploie une multitude de typicités géologiques et de cépages, dont les treize variétés de l’appellation Châteauneuf-du-Pape. Pour en découvrir toutes les spécificités, faites une halte au Château Beauchêne, à Piolenc, qui possède un jardin ampélographique pour vous exercer à identifier les cépages.
Sur la même appellation, faites escale à la Maison Ogier pour visiter (sur réservation) ses chais, parmi les plus grands de la région, et son conservatoire des 4 terroirs de Châteauneuf-du-Pape. L’occasion de parfaire sa connaissance complète du vignoble !
Plus au nord, la Maison Meffre, célèbre institution de négoce de Gigondas, accueille les visiteurs sur son Domaine de Longue Toque pour des ateliers de dégustation axés sur le terroir, la syrah ou encore la vinification.

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Entre Sète et Marseillan : un vignoble unique au monde

Vous êtes, peut-être, déjà passé sur cette route  entre l’étang de Thau et la plage de Marseillan, dans l’Hérault, sans vous apercevoir qu’elle abrite un vignoble unique au monde.
Près de 4.000 cépages différents y sont soigneusement alignés, par rangs de cinq pieds de la même famille. Cette collection botanique inédite a démarré en 1876 avant de s’établir définitivement en 1949 au domaine de Vassal.
Les pieds de vigne s’y enracinent dans le sable, à l’abri de tout risque de contamination et du redoutable phyloxéra dont les ravages il y a deux siècles sont justement à l’origine de ce conservatoire.
Sur 27 hectares s’épanouissent aujourd’hui des cépages oubliés, comme des variétés inédites de Chardonnay, Pinot ou Merlot.
C’est l’Inra, l’Institut national de la recherche agronomique qui veille sur  cette collection d’exception qui n’accueille que de rares visiteurs mais reste accessible à des chercheurs et des vignerons du monde entier.
Quatre cents espèces sortent ainsi chaque année du domaine. Plusieurs grands noms du vin français ont pris l’habitude de venir y débusquer des cépages « oubliés ».
La famille Plageoles de Gaillac, dans le Tarn, s’en est même fait une spécialité. Elle s’applique à redonner vie à des vins d’un autre âge avec des cépages autochtones – Ondenc, Prunelard, Verdanel ou Mauzac –, conservés à Vassal.
En attendant, le domaine de Vassal continue d’enrichir sa propre collection. Près de 80 « échantillons » atterrissent chaque année au domaine dans l’espoir d’être identifiés. Ces boutures sont apportées par des vignerons qui veulent connaître l’origine de quelques pieds atypiques de leurs parcelles. Ou par des scientifiques partis en exploration « sauvage » dans la garrigue ou la montagne.
Elles peuvent aussi avoir été adressées par un institut sud-africain ou géorgien, qui compte sur Vassal pour les conserver.

source : https://www.grandsudinsolite.fr/964-34-herault-collectionneur-de-vignes.html

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Aude : le raisin de la Bible conservé à Embres-et-Castelmaure

https://www.lindependant.fr/2019/07/12/aude-le-raisin-de-la-bible-conserve-a-embres-et-castelmaure,8310021.php

C’est une promenade inédite dans un vignoble hors du commun qui a été dévoilée récemment à Embres-et-Castelmaure avec la visite du conservatoire de cépages. 

Où peut-on trouver le raisin de la Bible ? Ces grappes de 60 cm, lourdes de fruits dorées, gorgées de soleil de 60 cm chacune, évoquent la Palestine et Isarël. En Europe, c’est vers Embres-et-Castelmaure qu’il faut se tourner pour dénicher cette pépite parmi plusieurs cépages anciens non inscrits au catalogue.  

Le Conservatoire d’Embres regroupe 57 cépages différents qui attestent d’une biodiversité exceptionnelle allant du Royal, au Torrontes (argentin) en passant par un Rivairenc dont la particularité de la souche mutante est de présenter une partie grise et une blanche. Une autre surprise attend les visiteurs : une parcelle plantée de curiosités issues de vieux carignans, dont on a retrouvé 29 formes variétales différentes. Une mine d’or pour les ampélographes, présentée par la chambre d’agriculture, au travers de son service bois et plants de vigne, les vignerons de la cave d’Embres-et-Castelmaure, l’INRA, l’IFV et Supagro.

Une étonnante bio diversité

100 hectares de vieilles vignes inspectées rang par rang soit près de 300 000 souches pendant 5 ans. 

200 parcelles réservées visitées, plantées avant la sélection clonale : âge moyene, 60 ans. 

550 souches mères baguées et répertoriées.

550 tests sanitaires pour exclure les ceps atteints de maladies.

En 2017 début des plantations, 1004 pieds plantés , indification avec traçabilité de la souche mère avec le nom du cépage, le nom du propriétaire de la vieille vigne et du lieu-dit. 

Le conservatoire du carignan. Plantations  en 2017 et 218, 980 pieds plantés : 29 formes de carignan différentes.

Valmagne et les vins!

Depuis près de 900 ans, l’abbaye de Valmagne est un domaine lié au vin en Languedoc. Il est dirigé par la même famille depuis 1838. En 2018, Eleonor et Roland d’Allaines viennent de rejoindre Philippe et Laurence d’Allaines pour le développer dans toutes ses dimensions. En 1138 Raymond Trencavel, Vicomte de Béziers, fonda l’abbaye de Valmagne sur la commune de Villeveyrac, prés de Mèze et de l’étang de Thau. Elle fût rattachée, 20 ans après, à l’ordre de Cîteaux. Les moines cisterciens étaient connus pour savoir choisir les emplacements les mieux à même de produire un vin de qualité, comme ils l’ont fait en Bourgogne. Ce précieux savoir a contribué à façonner l’abbaye de Valmagne et sa production vinicole, qui a perduré jusqu’à aujourd’hui. Philippe d’Allaines et le bio au XX° siècle Le domaine a pris un tournant il y a plus de 30 ans avec Philippe d’Allaines. Juriste de formation, il convertit le vignoble de l’abbaye à l’agriculture biologique en 1999 et replante un cépage ancien oublié, le morastel. Pionnier, il vinifie en bouteille depuis 1985 et développe la vente directe au caveau.

Aujourd’hui, le domaine compte 45 hectares de vignes sur 350 hectares au total, entre bois, garrigue et blé. Philippe d’Allaines est aussi l’un des fondateurs de l’appellation Grés de Montpellier en 2003 et son premier président. Il leur consacre la plus belle parcelle du domaine, la plus en hauteur, sur des grès rouges, replantée de grenache au côté du mourvèdre. Sa vision du domaine réunit toutes ses facettes, un monument historique classé en 1947, un domaine viticole et un domaine agricole. Pour retrouver ce lien avec la vie de l’abbaye à l’époque monastique, Laurence d’Allaines, son épouse, a créé un jardin médiéval de plantes aromatiques, simples médicinales, légumes anciens, et ouvert la ferme-auberge de l’abbaye. Les récoltes du potager et les produits locaux composent une carte champêtre, accompagnée de vin, bière et tisane de Valmagne. Laurence d’Allaines développe en plus d’originaux ateliers de dégustation, allant des plantes au vin. Roland d’Allaines, la relève aux vignes Gérant depuis janvier 2018, Roland d’Allaines vient de s’installer comme jeune agriculteur, prenant le relais de son père, vigneron en retraite depuis l’automne. Avec un double cursus agronomie puis commercial, il arrive avec une vision claire de ses objectifs pour le vignoble. D’abord, il doit faire face à un problème drastique de baisse de rendements, 10 hectolitres/hectare sur la dernière vendange. Pour cela, il prévoit d’arracher et replanter, une démarche qui a déjà démarré. Il veut aussi, à terme, convertir le domaine à la biodynamie, et réfléchît à introduire des cochons noirs pour labourer les vignes. Fort de 5 ans dans la distribution de vins à Paris, il connaît bien le marché et ses attentes. Eleonor d’Allaines, formée en communication, a rejoint l’abbaye depuis 2014, en charge des visites, animations et réception. Elle œuvre maintenant en duo avec son père vous développer les nombreuses possibilités œnotouristiques de l’abbaye de Valmagne. Nouveau logo, nouvelles étiquettes Pour symboliser ces changements, toute l’identité graphique de la gamme a été refondue, avec l’agence Crayon à Papier de Montpellier. Le nouveau logo, ocre comme la terre, mêle les symboliques romanes et gothiques, et affiche la date de fondation de l’abbaye. Les étiquettes étaient inchangées depuis 25 ans. Elles sont entièrement renouvelées pour des gammes repensées. La gamme Vitrail (ex secret de Frêre Nonenque) en IGP Oc, zoome sur des détails colorés des vitraux ce l’abbaye. A 7 €, avec son étiquette très repérable, c’est la gamme de plaisir. La gamme Portalis (ex Bernard et Benoit), en AOC Languedoc, (10€), et habillée en sobriété, dans les couleurs de garrigue, pour un vin fin et souple. Le rosé L. de Nicolay, avec une étiquette en « 3D » et un bouchon en verre, est positionné en rosé de gastronomie. Le haut de gamme en Grès de Montpellier, la cuvée de Turenne et la cuvée Cardinal de Bonzi, élevées en barrique, promises à la garde, sont sobres et intemporelles, en noir et blanc et blasons.

source / https://www.terredevins.com/actualites/abbaye-de-valmagne-nouvelle-generation-nouvelle-gamme

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Abbaye de Valmagne : une histoire de famille

https://www.youtube.com/watch?v=nshcccjEBcM

Fondé en 1139, ce Monument Historique prestigieux fait de Valmagne une des plus belles abbayes cisterciennes de France mais aussi un des plus anciens vignobles du Languedoc.

Ouverte aux visites depuis presque 40 ans, la famille propriétaire (depuis neuf générations) ouvre les portes de la cathédrale des vignes ; l’ancienne église dans laquelle se trouve les fameux foudres en chêne de Russie vieux de bientôt 200 ans. La visite se poursuit ensuite dans le cloître, la sacristie, la salle capitulaire, le parloir et le réfectoire ainsi que la fontaine-lavabo, lieu exquis et rare, préservé des aléas de l’Histoire.

en savoir plus :

Livre: L'abbaye de Valmagne, Diane de Gaudart d'Allaines, Éditions ...

autre article concernant Valmagne : https://lesudmakesmehappy.com/wp-admin/post.php?post=2506&action=edit

Et Sète créa la Pointe

La Pointe courte - Film (1956) - SensCritique

Au milieu du XIXe. l’arrivée du chemin de fer et le remblaiement de la ligne Bordeaux-Tarascon laisse derrière eux une butte de terre en bordure de l’étang. Ce terrain est squatté par les pêcheurs pour y stocker leurs filets dans des cabanons de fortune. Leurs familles les rejoignent et ils se sédentarisent.

En 1969, la mairie de Sète décide d’acheter ce terrain au domaine maritime et de leur revendre à prix coutant. Les premiers Pointus sont nés.

« Traverse des barreurs », « traverse des jouteurs », « traverse des pêcheurs » sont quelques noms des ruelles de ce quartier cher à Agnès Varda. La réalisatrice le met d’ailleurs en lumière avec son 1er film en 1954. Aujourd’hui, façon maisons de poupée, les façades colorées et les filets qui sèchent le long de l’étang donnent à ce bout de terre un cachet hors du temps très apprécié des promeneurs.

— “Le cinéma, des fois, c’est juste le fait d’avoir filmé des gens vivants dans un cadre vivant”, Agnès Varda

Quelques (beaux) lieux à visiter en Provence cet été!

https://www.detoursenfrance.fr/patrimoine/destinations/15-lieux-a-visiter-en-provence-cet-ete-7737

Provence ou Provences ? Il existe bien une Provence de la terre et une Provence de la mer. Aux rives de Mare nostrum, Marseille, ouverte sur le monde, est née de cet amour avec les lointains depuis Protis et Gyptis. Côté Méditerranée, cheminez des calanques, aux vertigineuses aiguilles minérales se mirant dans les eaux émeraude, au delta du Rhône, où s’épanouissent, entre sansouïres et étangs, troupeaux de taureaux et de chevaux sauvages. Côté arrière-pays, à la beauté parfois inquiétante de la Sainte-Victoire s’opposent les villages d’un Luberon gorgé de chaudes lumières ou les « chemins d’eau » de la méconnue Provence Verte.

Les hôtels particuliers d’Aix-en-Provence

Aix-en-Provence rassemble plus de 150 hôtels particuliers d’inspiration Florentine. Certains sont classés comme l’hôtel de Maurel Pontèves, l’hôtel de Chateaurenard, l’hôtel d’Estienne de Saint-Jean, l’hôtel de Boyer d’Eguilles, l’hôtel de Caumont, l’hôtel de Maynier d’Oppède, l’hôtel d’Albertas ou encore l’hôtel de ville. Pensez aussi à voir aussi les nombreuses fontaines qui présentent aussi une élegante architecture.

Le Vieux-Port de Marseille

Centre historique et culturel de la ville, le Vieux-Port de Marseille a joué différents rôles en fonction des époques. En 600 avant notre ère, c’était une simple calanque nommée calanque du Lacydon, colonisée par les phocéens qui s’installèrent progressivement sur la rive Nord et plus tard sur la rive Sud. Au Moyen-Âge et jusqu’au XIXe siècle, le Vieux-Port de Marseille joue un rôle dans le commerce des marchandises et des colonies françaises, c’est le grand port historique de la France méditerranéenne. Par la suite les activités portuaires sont déplacées et le Vieux-Port de Marseille a aujourd’hui une fonction de plaisance, même si quelques bateaux de pêche rapportent du poisson frais pour alimenter les marchés locaux

Le centre historique d’Avignon

 Classé patrimoine mondial de l’humanité par l’Unesco en 1995, le centre historique d’Avignon se compose du Palais des papes, de l’ensemble épiscopal et du pont d’Avignon, celui de la fameuse chanson, officiellement appelé pont Saint-Bénézet. Si vous venez à Avignon en Juillet, profitez de l’ambiance théâtrale avec la pleine saison du festival. Mais rassurez-vous, Avignon reste la capitale mondiale du théâtre, donc des animations toute l’année.

Le pont du Gard

Une vingtaine de ponts méritent d’être traversés ou vus en France. Célèbres pour leur histoire, leur architecte ou le rôle qu’ils ont joué, le pont du Gard en fait partie. C’est le pont le plus visité de France avec 1,5 millions de visiteurs. Classé au patrimoine de l’UNESCO, il s’impose comme l’un des vestiges romains les plus emblématiques de France. Pour les plus passionnés de randonnée et biodiversité, sachez qu’il existe un parcours en plein air appelé « Mémoires de Garrigue » qui se trouve juste au pied du Pont du Gard.

Arles

Capitale de la Camargue, point de départ du chemin de Compostelle Via Tolosana, Arles est une ville installée sur les bords du Rhône dans laquelle vous vous laisserez gagner par son charme méridional. C’est une cité romaine où petites places et petites ruelles sont regroupées autour des fameuses arènes (un amphithéâtre qui n’est pas sans rappeler le Colisée de Rome), du théâtre, des termes de Constantin ou encore de la nécropole des Alyscamps. Immersion romaine garantie !

Les villages de peintres

Entre Collioure et Aix-en-Provence, les paysages ont inspiré plus d’un peintre. Évidemment, Paul Cézanne et la campagne aixoise, prisée à toutes les époques par la bourgeoisie locale. L’atelier du maître se visite et rassemble des reproductions. Les originaux se trouvant au Petit Palais et au Musée d’Orsay à Paris. Du côté de Collioure se trouve le petit port de pêche, ainsi qu’une balade pour admirer une vingtaine de reproductions de Henri Matisse et André Derain : « Le chemin du fauvisme ».

Les châteaux du Luberon

Les villages perchés dans le Luberon ont autrefois abrité donjons et forteresses. Aujourd’hui il n’en reste plus que quatre facilement repérables dans le paysage. Le château d’Ansouis, le château de Lourmarin, le château de Lacoste et le château de la Tour d’Aigues. Au milieu des vignes, des oliviers ou des villages dont certains labellisés « Plus Beaux Villages de France », Lourmarin et Cucuron entre autres, c’est tout un itinéraire pour découvrir la région sur environ 70 kilomètres, en voiture ou en vélo !

Le théâtre antique d’Orange

Le mieux conservé d’Europe et inscrit au patrimoine mondial de l’Unesco, le théâtre antique d’Orange a été conçu pour étendre la culture romaine. Il comporte plus de 9 500 places assises construites à flanc de colline, mesure 103 mètres de long, 37 mètres de haut et 1,80 mètres d’épaisseur. Le décor au fond de la scène se nomme « scaenae frons », c’est là que se trouve la statue qui représente Auguste. D’autre part, ce mur est très important car il contribue à la qualité du son lors des représentations. Alors convaincu ?

Après le confinement, le ravissement en Provence! Selection de quelques beaux hotels…

https://www.vogue.fr/lifestyle/voyages/diaporama/les-plus-beaux-hotels-de-provence/42740

dans les Alpilles : Mas de Chabran

Entre les murs d’un ancien moulin à huile du 18ème, le Mas de Chabran a été réalisé par l’architecte Alain Meylan et l’architecte d’intérieur Liliana Atilova. Un tandem à l’épicurisme contagieux, qui accueille, hiver comme été, voyageur et grandes tribus. Avec l’idée qu’on y vit comme dans une maison secondaire, le service d’un hôtel en plus. Faisant la part belle à un camaïeu organique apaisant (sable-blanc-brun), le lieu rassemble huit chambres habillées de rideaux Pierre Frey, des salles de bain avec des baignoires en cuivre, des salons cossus où trônent une cheminée. Sans oublier le fabuleux jardin qui cache des fontaines en pierre, des bassins coiffés de nénuphars, des fleurs sauvages et une grande piscine

Villa La Coste pas très loin d’Aix en Provence

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Au cœur d’un vignoble du Lubéron, Villa La Coste est le spot parfait pour les mordus d’art. De l’entrée du domaine où gambade une araignée géante de Louise Bourgeois, à son centre d’art signé Tadao Ando, en passant par sa bibliothèque au mobilier Jean Prouvé, décorée d’une mosaïque réalisée par Pablo Picasso. Chaque recoin de l’hôtel comporte une pépite rare. Tandis que les chambres misent sur une décoration épurée et cossue avec leurs canapés en lin, leurs lits douillets ou encore leurs terrasses privées contemplant la nature provençale. Autres bons points, la table et le spa doté d’une gamme de produits de beauté bio.

La Bastide de Gordes

La Bastide de Gordes - Gordes

Aménagée dans les fortifications d’un des plus beaux villages de Provence, la Bastide de Gordes a fait peau neuve en 2015. Cantonné pendant des années à un style un brin désuet, l’hôtel cinq étoiles a fait l’objet d’un lifting complet. A l’image de ses quelques trente-quatre chambres et six suites habillées de mobiliers rares et qui gagnent au passage une poignée de piscines et un couloir de nage au-dessus des remparts. Côté table, le restaurant étoilé de Pierre Gagnaire séduit par sa cuisine fine aux accents provençaux. Tandis que les quelques 800m2 du spa Sisley offre une multitude de soins relaxants. Mais c’est surtout sa vue imprenable sur le Lubéron et les Alpilles qui en font l’un des écrins le plus magique de la région.

aux Baux de Provence : Baumanière

L'hôtellerie

Aux pieds des carrières du Val d’Enfer, Baumanière s’étale à travers un domaine provençal, où chaque bâtisse à sa petite histoire. De la maison mère : l’Oustau, considéré comme le premier Relais & Châteaux au monde, à La Cabro d’Or, un établissement plus familial, à quelques mètres de là et qui a toujours ses habitués. Rassemblé depuis peu en un grand ensemble de cinquante-cinq chambres, l’hôtel s’accorde aux envies de chacun, que l’on préfère louer l’intégralité d’un mas en famille, aux murs citron et volets bleu, un peu à l’écart ou s’installer dans une chambre cossue d’un des deux bâtiments principaux. Notre préférée? La nouvelle suite du Manoir, signée Philippine Lemaire et Clémence Boyer, habillée de marbre, de velours et de lin, qui s’étale sur 75m2 et qui vient tout juste d’ouvrir ses portes. Une fois sur place, les possibles sont larges : grimper à la découverte du village des Baux de Provence, lézarder au bord des piscines ou encore s’offrir un massage relaxant ou un soin ciblé au spa bordé d’un joli jardin à l’anglaise. Enfin cerise sur le gâteau, la table de Jean-André Charial et Glenn Viel, deux étoiles au guide Michelin, qui sublime le terroir provençal grâce à une créativité culinaire sans bornes et un florilège de légumes issus du potager bio.

On va déguster : La truffe noire du Pays d’Uzès et Pont du Gard

La trufficulture apparaît comme une activité économique réelle, un facteur de développement local pour les régions traditionnelles de production. Les truffes et la trufficulture génèrent des activités directes (pépinières, laboratoires d’analyse et de conseil, matériels d’aspersion, de protection, recherche et expérimentation etc…) mais aussi indirectes (fabrications alimentaires, restauration, marchés et fêtes de la truffe ayant un effet d’appel pour les produits régionaux et favorisant un tourisme de contre saison). Ces activités ont un impact notoire pour dynamiser les régions françaises traditionnellement productrices de truffes. Les truffes et la trufficulture sont en outre au cœur d’un écosystème qui concourt au maintien de la diversité biologique et d’un environnement durable dont il contribue à la protection (entretien de territoires à l’abandon). En France, 90% de la truffe noire –tuber melanosporum- est produite sur une zone qui s’étend sur le Gard, la Drôme, l’Ardèche et le Vaucluse. On l’appelle aussi Truffe du Périgord, même si la production est plus importante sur notre territoire. D’autres variétés de truffes présentant un intérêt gastronomique sont également récoltées sur notre territoire (Tuber oestivum, dite truffe d’été ou encore Tuber brumale en hiver) mais de moindre notoriété que la truffe noire, Tuber Mélanosporum, le diamant noir de la gastronomie. Haut lieu de production française, la truffe du Gard concerne un marché spécialisé plutôt réservé aux courtiers, mais quelques producteurs sont présents sur le marché de la truffe d’Uzès situé Place aux Herbes. Ce champignon souterrain appelé Tuber Mélanosporum se récolte de novembre à mars. Pour se développer et fructifier, il doit s’associer aux racines d’un arbre comme le chêne, le noisetier, le tilleul… Il lui faut des sols calcaires, perméables et des conditions climatiques assez précises : été chaud et orageux, hivers doux. La production est présente dans plusieurs zones calcaires du département du Gard mais le terroir le plus renommé se situe autour d’Uzès qui célèbre la truffe tout au long du mois de janvier.

Patrimoine mondial de l’humanité par l’Unesco dans le Gard

C’est au sens propre la classe internationale. Déjà doté de plus de 500 édifices classés ou protégés, le Gard abrite 3 lieux d’exception, élevés au rang de Patrimoine mondial de l’humanité par l’Unesco : le Pont du Gard, l’Abbaye de Saint-Gilles et les grands espaces des Causses et Cévennes. Sans oublier les gorges du Gardon qui ont intégré en 2015 le Club des Réserves mondiales de Biosphère de l’Unesco. À voir absolument ! À tout seigneur tout honneur, le Pont du Gard est le joyau du département, la pièce maîtresse qui ne cesse de surprendre. Le monument antique, inscrit au Patrimoine mondial de l’humanité par l’Unesco depuis 1985, vous donnera tout simplement une idée du génie créateur humain. Construit il y a 2000 ans, le Pont du Gard est le plus important vestige de l’aqueduc romain de 52 km qui transportait l’eau aux 20000 Nîmois de l’époque, depuis la source d’Eure, près d’Uzès. Au-dessus du Gardon et en pleine garrigue, il vous étonnera par ses proportions et sa légèreté malgré un volume équivalent à celui de la Tour Eiffel. Le Pont du Gard, qui accueille aussi de nombreux événements, s’inscrit de plus dans un site culturel très complet avec musées sur 2500 m2, espace interactif pour les enfants et parcours découverte de l’environnement.

L’abbaye de Saint-Gilles est classée depuis 1998 au Patrimoine mondial de l’humanité par l’Unesco, au titre d’étape sur les chemins de Saint Jacques de Compostelle. Cette église du XIIème siècle était au Moyen-Âge un des principaux lieux de pèlerinage chrétiens. Vous serez tout d’abord frappés par les multiples saynètes de la façade romane sculptée et soulignée par d’étonnantes portes rouges. À l’intérieur, la nef de 50 mètres de long et la crypte monumentale s’imposeront à vous. Enfin, vous observerez avec émotion la prousse des courbes de l’escalier hélicoïdal qui émerge des vestiges de l’ancien chœur, aujourd’hui devenu une sorte de jardin romantique à ciel ouvert.

Les Causses et les Cévennes, inscrits en 2011 au Patrimoine mondial de l’humanité par l’Unesco au titre de “paysage culturel de l’agro-pastoralisme méditerranéen”, s’étendent sur plus de 300 000 hectares. Sur ce territoire fascinant, fait de plateaux battus par les vents, de vallées escarpées et de sommets émoussés, c’est tout l’apport des élevages ovins, caprins et bovins qui est désormais reconnu. Cet agro-pastoralisme millénaire et toujours préservé a en effet profondément modifié le paysage, le traçant de drailles, ces sentiers de transhumance, ou le parsemant d’un patrimoine bâti unique. Où que vous y soyez, vous serez inévitablement plongés dans un monde hors du commun, connectés avec la magie profonde du Gard.

Enfin c’est officiel depuis le mardi 9 juin 2015 : les gorges du Gardon ont intégré le Club des Réserves mondiales de biosphère de l’Unesco. Une reconnaissance internationale de la valeur et de la biodiversité du paysage méditerranéen. Il appartient désormais au Syndicat mixte des gorges du Gardon (SMGG), et à l’ensemble des acteurs locaux de mener à bien des actions de préservation, d’éducation et de recherche afin que la connaissance de la zone cœur du territoire soit améliorée et que les choix effectués dans les zones tampon et de transition, en matière d’activités humaines, soient respectueuses de la biodiversité de la zone cœur.

Les ornements pontificaux et les reliques de saint Césaire à Arles

L’église d’Arles est l’une des plus anciennes de Gaule. A l’époque de Césaire (470-542) alors qu’Arles est devenue la capitale administrative des Gaules, la ville atteint son apogée grâce à la personnalité exceptionnelle de Césaire, évêque et futur vicaire du Pape en Gaule. A sa mort, il devient l’un des grands saints vénérés à Arles. De cette notoriété sont parvenues jusqu’à nous des reliques d’une valeur historique inestimable. Ces ornements d’unevaleur exceptionnelle sont exposés dans le cloitre Saint Tromphime et attestent du minutieux travail de restauration.

à deux pas : https://lesudmakesmehappy.com/wp-admin/post.php?post=2573&action=edit

(re) voir le portail de Saint Trophime d’Arles

Cathédrale Saint-Trophime d'Arles — Wikipédia

https://www.la-croix.com/Culture/Expositions/Journees-Patrimoine-revisiter-tympan-Saint-Trophime-dArles-2017-09-14-1200876776

EXTRAIT

Un magnifique ouvrage collectif propose une lecture artistique et théologique du tympan de la cathédrale Saint-Trophime d’Arles. Un guide idéal pour redécouvrir ces sculptures romanes d’exception à l’occasion des Journées du patrimoine.

Les restaurations sont de belles occasions pour mieux connaître les monuments. À Arles, l’intervention de grande ampleur autour de la cathédrale Saint-Trophime – qui s’est échelonnée du milieu des années 1980 à 1996 – a fourni aux historiens d’art l’occasion d’étudier de manière exhaustive le programme iconographique exceptionnel de sa superbe façade romane du XIIe siècle

Un Christ « un, immobile, inaccessible »

L’ensemble dégage une impression de grande stabilité. « Parmi les nombreuses représentations romanes du Seigneur, le Christ d’Arles est un de ceux qui agissent le moins. Il est le Dieu qui est, éternellement, maître du monde et de la création, concentrant en sa personne tous les signes de la royauté : la couronne, le manteau, l’élévation du marchepied, le globe », indique l’historienne de l’art Dominique Rigaux.

« Tout concourt à magnifier celui qui trône depuis l’origine, « un, immobile, inaccessible » », insiste l’historienne. « L’image du Fils s’efface devant celle du Père, le Sauveur devant le Créateur ».

Si ce Christ dégage un sentiment d’intemporalité, il n’en est pas moins un vivant. Les tailleurs de pierre virtuoses lui ont insufflé vie en travaillant avec délicatesse sa longue tunique. Un souffle frémissant anime les plis de son manteau, soyeux et ondulants.

Une méditation sur la béatitude éternelle

L’ensemble de la composition converge vers ce Christ en gloire, entouré des symboles des quatre évangélistes. Le registre inférieur du tympan est consacré au destin des élus et des damnés. Les premiers s’avancent calmement en procession régulière, unis par un geste fraternel : chacun pose la main sur l’épaule de celui qui le précède. De l’autre côté, les damnés sont soudés par une lourde chaîne. Leurs jambes se confondent avec les flammes de l’enfer.

À Arles, l’essentiel ne réside pas dans le jugement, mais dans la Révélation. « Le portail de Saint-Trophime nous donne à voir l’actualité de l’éternité. Ce qui importe, ce n’est pas tant le moment du jugement que son résultat : la contemplation de Dieu » par les élus, note Dominique Devaux

Une vision paisible du jugement

Dans ce tympan, l’enfer se fait d’ailleurs très discret ! Il se réduit même à sa plus simple expression : Satan et un lac de feu sur lequel flotte la barque des réprouvés, conduite par un démon. La faute d’Adam et Ève n’est évoquée qu’en marge. L’expulsion du paradis terrestre n’est pas représentée.

De plus, élus et damnés ne sont pas franchement séparés : il suffirait à Ève de se retourner pour se retrouver dans la file des sauvés. Un détail qui rappelle l’appel, toujours renouvelé, à la conversion…

Pour traiter de l’avenir des justes, les médiévaux ont choisi de miser sur la délicatesse et la tendresse. Conduits par les anges, les élus sont accueillis, deux par deux, sur les genoux des trois patriarches (Abraham, Isaac et Jacob) qui les entourent de leurs bras avec douceur et affection.

Tout autour du tympan, les anges, mains largement ouvertes, appellent à la résurrection. La jubilation du salut est particulièrement visible dans le traitement des visible dans le traitement des trois anges musiciens, figures dynamiques et gracieuses avec leurs mèches tressées et leurs larges ailes déployées. Ils font le grand écart au sommet de l’archivolte, sonnant avec ardeur les trompettes de la résurrection.

en savoir un peu plus : (1) Le portail Saint-Trophime d’Arles, Actes Sud/Ville d’Arles/World Monument Fund, 166 p., 32 €. Un autre ouvrage, toujours chez Actes Sud, est consacré au cloître de l’église.

pas très loin…. https://lesudmakesmehappy.com/wp-admin/post.php?post=2585&action=edit

Cette ou Sète… un peu d’histoire

Vous avez peut-être vu le nom de Sète orthographié de manière différente, entre autre, « Cette ». Ainsi démarre la visite guidée SETE HISTOIRE LA*, commentée par Lisa, Sophie ou Dany l’une des guides l’Office de Tourisme. On y apprend que Cetus, signifie cétacé en latin, devenu Ceta, Cète ou Cette comme on peut lire sur les cartes postales anciennes. Settim désignait également au temps des Phéniciens un emplacement boisé. A vous de voir! Si l’origine du nom reste nébuleuse, tous s’accordent à dire qu’il fait référence au mont qui surplombe la cité : le Mont Saint Clair et sa forme si particulière qui ont inspiré les armoiries de la ville : une baleine ! Pendant des siècles, Sète resta un territoire vierge, couvert de pins, entouré de sables marécageux difficilement accessible aussi bien par terre que par mer. Merci à Louis XIV et ses grands travaux d’aménagement qui firent naître la ville (voir encadré). Mais c’est véritablement l’arrivée du chemin de fer en 1839, la 3e de France qui la reliait enfin au reste du pays. La population et l’activité portuaire grimpèrent en flèche en quelques décennies. Une ville venait de naître avec ses canaux, ses îlots artificiels reliés par ses ponts de pierre ou de métal.

en savoir un peu plus?

Du côté des livres L’histoire de Sète, par Gustave Brugidou, président de la SEHS (Société d’Études historiques et scientifiques. En vente (20€) dans les bonnes librairies sétoises.

Histoire de Sète, sous la dir. de Jean Sagnes (Privat).

Les Rues de Sète (Ville de Sète).

Saint-Clair et ses baraquettes, par Catherine Lopez- Dréau (éd. Singulières) Un air de Sète, par Jacques Rouré et Michel Descossy (Equinoxe).