le 19 janvier 2010 à la Grande Motte : une reconnaissance!

La Grande Motte a obtenu le 19 janvier 2010 le label « Patrimoine du XXe siècle », attribué par le ministère de la Culture et de la Communication.

Le label « Patrimoine du XXe siècle » a été créé en 2001 par le Ministère de la Culture et de la Communication avec pour objectif de susciter l’intérêt des décideurs, aménageurs mais aussi et surtout du public sur les constructions et ensembles urbains majeurs du XXe siècle construits entre 1900 et 1975, sans distinction de programme (ouvrages d’art, logements, édifices publics, édifices religieux, usines, équipements touristiques, sportifs…). Il était en effet aussi peu concevable, au tournant du millénaire, de se détourner du considérable héritage bâti laissé par le siècle écoulé.

Ce patrimoine est très exposé. Les réalisations sont souvent occupées et aussi parfois en proie à la péremption, au vieillissement prématuré, inadaptation résultant de l’évolution rapide des modes de vie. Il est de ce fait difficile de préjuger de son devenir.

L’établissement de la liste des édifices labellisés – le travail par liste fait penser aux premiers travaux de la Commission des monuments historiques, en 1840 !- a été confié dans chaque région à un groupe d’experts. La liste est validée par le préfet de région.

Plus de deux mille deux cents édifices et ensembles urbains bénéficient du label « Patrimoine du XXe siècle » à travers la France.

La Grande Motte est le seul ensemble urbain en France de cette taille à avoir reçu le label nationa

un peu de lecture https://www.culture.gouv.fr/Sites-thematiques/Architecture/Actualites-des-regions/Publication-des-bilans-du-label-Patrimoine-du-XXe-siecle

Excursion : On redemarre la saison avec le Gard et ses plus beaux villages!

Dès le semaine prochaine, je vous emmène découvrir les plus beaux villages du Gard!

https://www.provenceoccitane.com/les-plus-beaux-villages-de-france.html

à savoir :
La Roque sur Cèze tout d’abord, exceptionnel village perché surmonté d’une chapelle romane.
Aiguèze ensuite, site médiéval aux rues pavées et aux pierres sèches omniprésentes qui surplombe en à pic les gorges de l’Ardèche.
Montclus, village préservé entre vignes et Cèze, il présente une architecture remarquable.
Enfin Lussan : perché sur un piton rocheux, il offre l’attrait d’une cité médiévale entourée de remparts sur un plateau dominant la garrigue.

Organisation de l’Excursion :

  • sur une journée
  • sur réservation
  • possibilité de visiter la Chartreuse de Valbonne
  • possibilité de faire cette excursion en voiture individuelle
  • tarif mise à disposition du guide pour la journée : 180 euro net

Visite guidée en tout petit groupe à Saint Guilhem le Désert

Cet été, venez visiter Saint-Guilhem-le-Désert ! Étape incontournable pour les pèlerins sur le chemin de Saint-Jacques-de-Compostelle en provenance d’Arles, le village de Saint-Guilhem-le-Désert niché dans le val de Gellone a tant à vous raconter. Venez arpenter les ruelles du village et laissez-vous guider dans l’église et le cloître de l’ancienne abbaye de Gellone pour découvrir l’histoire et les légendes de ce lieu d’exception. Une étape hors du temps!

Et parce qu’on est sur un terroir viticole exceptionnel, un arret est prévu pour une dégustation de vins!

Au départ de Montpellier/Nimes/Sète – avec ou sans transport-

Excursion en 1/2 journée

CARTE POSTALE : Embarquement immédiat dans le petit train de Listel

Il est 15h15. Le départ est imminent. Cathy, la conductrice du petit train de Listel, vérifie une dernière fois que les portes sont bien fermées. C’est le cas. « Attention au départ », prévient-elle. C’est parti pour une parenthèse viticole d’une heure et demie. Une parenthèse enivrante.


Une vingtaine de personnes a pris place à bord d’un petit train aux sièges rosés, de la même couleur que le vin conçu dans les immenses vignobles du domaine de Jarras, situé sur la gauche de la route qui relie Aigues-Mortes au Grau-du-Roi. Très rapidement, le train s’engage dans des chemins caillouteux qui bordent les vignes. Sur la gauche, on trouve des parcelles de grenache noir, plantées dans du sable, la signature de Listel. A la fin du XIXe siècle, la Phylloxéra détruit la vigne un peu partout en France mais le domaine de Listel est épargné car la Phylloxéra ne s’introduit pas dans le sable. Une aubaine pour ce vin qui ne résistera pas en revanche à la seconde guerre mondiale. Le vignoble est détruit et reconstruit dans les années 50. Une parcelle de vigne, plantée en 1955, fait d’ailleurs la fierté du domaine. Du fait de son âge avancé, les viticulteurs se doivent de lui porter une grande attention et récoltent le vin uniquement à la main pour produire la cuvée haut de gamme « Le Commandeur ».

Dans le train, adultes comme enfants ont les yeux grands ouverts. Durant cette balade d’une heure, il est fréquent de croiser des flamands roses, des taureaux de Camargue et plein d’espèces de toutes sortes : « Il y a 135 espèces d’oiseaux, explique Cathy à travers son micro, 13 espèces de reptiles, 210 de plantes. Vous verrez peut-être des sangliers, des lapins, des renards… » On tombe aussi sur un imposant tracteur rouge, posé au milieu d’un champ : « C’est l’un des premiers convoyeur à vendange, ajoute la conductrice. Il est long de 21 mètres et s’étend sur neuf rangées de vignes ». Aujourd’hui, excepté pour la parcelle de 1955, les machines ont remplacé l’homme, et les récoltes se font entre fin août et fin septembre. Une cinquantaine de personnes travaille à l’année dans le domaine sans compter les nombreux saisonniers, très utiles pour la taille de la vigne en hiver. Un travail fastidieux quand on sait que Listel est le plus grand domaine viticole d’Europe. La Parcelle Saint Romain et ses 80 000 pieds de vigne, par exemple, est longue de 2,8 kms ! Elle détient aussi le record d’Europe.
Après une heure de visite, le train s’arrête et les visiteurs sont invités à découvrir l’ancien chai qui date de 1883. On y trouve 46 foudres de chênes de Russie capables de stocker 30 000 litres de vin. Majestueux. Un petit film d’une dizaine  de minutes qui retrace l’histoire de Listel est projeté. La visite se termine par une dégustation d’un blanc 100% Chardonnay, d’un gris de gris Pink Flamingo et de la « star » de Listel, le fameux « Commandeur ». Ceux qui le souhaitent peuvent repartir avec une ou plusieurs bouteilles vendues à la sortie pendant que les autres quittent cette promenade hors du temps avec le sentiment d’avoir vu la vie en rosé

Tete à tete pictural : La chambre de Van Gogh à Arles

1889

Sur le thème de sa chambre, Van Gogh réalise trois peintures presque identiques. La première, conservée au musée Van Gogh d’Amsterdam est exécutée en octobre 1888 et détériorée lors d’une inondation survenue pendant l’hospitalisation du peintre en Arles. Environ un an après, ce dernier entreprend donc d’en faire deux copies : l’une, de mêmes dimensions, est conservée aujourd’hui à l’Art Institute de Chicago ; l’autre, celle du musée d’Orsay, réalisée pour sa famille en Hollande, est de taille plus réduite.

Dans une lettre adressée à son frère Théo, Vincent explique ce qui l’incite à peindre une telle oeuvre : il veut exprimer la tranquillité et faire ressortir la simplicité de sa chambre au moyen du symbolisme des couleurs. Pour cela, il décrit : “les murs lilas pâle, le sol d’un rouge rompu et fané, les chaises et lit jaune de chrome, les oreillers et le drap citron vert très pâle, la couverture rouge sang, la table à toilette orangée, la cuvette bleue, la fenêtre verte”, affirmant : “J’avais voulu exprimer un repos absolu par tous ces tons divers”.
A travers ces différents tons, c’est au Japon, à ses crépons et à ses estampes que Van Gogh fait référence. Il se justifie ainsi : “Les Japonais ont vécu dans des intérieurs très simples et quels grands artistes ont vécu dans ce pays”. Même si, aux yeux des Japonais, une chambre ornée de tableaux et de meubles ne semble pas véritablement simple, pour Vincent c’est “une chambre à coucher vide avec un lit en bois et deux chaises”. Il atteint malgré tout un certain dépouillement par sa composition constituée presque uniquement de lignes droites et par une combinaison rigoureuse des surfaces colorées qui suppléent à l’instabilité de la perspective.
source https://m.musee-orsay.fr/fr/oeuvres/commentaire_id/la-chambre-de-van-gogh-a-arles-16367.html

le moulin de Daudet

https://enseignants.lumni.fr/fiche-media/00000001577/lettres-de-mon-moulin-d-alphonse-daudet-extrait.html

Symbole de l’écrivain Alphonse Daudet et de son oeuvre, le moulin est ouvert à la visite à Fontvielle. Récemment rénové, il accueille dans son sous-sol un trés joli musée illustrant les oeuvres et les souvenirs d’Alphonse Daudet.

De son vrai nom le Moulin Ribet, il fut également appelé le Moulin Saint-Pierre.
Il fut construit en 1814 et broya du blé pendant un siècle puisqu’il arrêta de fonctionner en 1915. La grande guerre fit que l’on réquisitionna à la fois les hommes et le blé, ce qui signa définitivement l’arrêt de mort du dernier moulin de Fontvieille.

Des quatre moulins du village encore debout un le moulin Saint-Pierre (ou moulin Ribet) est surnommé le moulin Daudet mais contrairement à une légende locale, l’écrivain n’y a jamais vécu.
 
Tout comme les “Lettres de mon moulin” n’ont pas été écrites ici, mais à Clamart près de Paris où il résidait avec son ami le poète et écrivain Paul Arène.
 

autre lien sur ce blog : https://lesudmakesmehappy.com/wp-admin/post.php?post=2847&action=edit

un chateau méconnu dans les Alpilles : le chateau de Montauban


Cette demeure, décor de bon nombre de romans d’Alphonse Daudet, fut avant tout un lieu de calme et de repos pour l’auteur : “Maison bénie, que de fois je suis venu là, me reprendre à la nature, me guérir de Paris et de ses fièvres…”.

 Ecoutons Daudet parler de ce chateau : « … originale et vieille demeure qui commence en château, large perron, terrasse italienne à pilastres, et se termine en murailles de mas campagnard, avec les perchoirs pour les paons, la vigne au-dessus de la porte, le puits dont un figuier enguirlande les ferrures, les hangars où reluisent les herses et les araires, le parc aux brebis devant un champ de grêles amandiers qui fleurissent en bouquets roses vite effeuillés au vent de mars… »

Cette superbe bâtisse, composée d’une façade monumentale du XIXe siècle accolée à un mas du XVIIIe siècle, était la demeure de la famille Ambroy qui accueillit l’auteur lors de ses séjours en Provence. Daudet y fît des passages réguliers avec son épouse Julia à partir de 1863, sur invitation de ses cousins.

Devenu centre muséal dédié à l’histoire du village, le château de Montauban présente la préfiguration d’un vaste projet culturel dans lequel s’inscrit déjà l’exposition permanente sur les découvertes archéologiques médiévales du territoire.

Le Château de Montauban

autre lien sur ce blog : https://lesudmakesmehappy.com/wp-admin/post.php?post=2855&action=edit

En savoir plus sur les variétés d’olives de la vallée des Baux de Provence

La typicité des huiles d’olive de la vallée des Baux de Provence vient de l’association de 5 variétés d’olive sur un terroir unique. Ces variétés d’olives sont :

– La Salonenquetire son nom de Salon-de-Provence. L’arbre est sobre, résistant à la sècheresse, le port est retombant. Cette variété confère de l’onctuosité à l’huile. Son rendement est bon, variant de 18 à 22 %. Ce fruit est aussi utilisé pour la confiserie : olives cassées de la vallée des Baux de Provence, parfumées au fenouil.

– La Grossane est pulpeuse et de belle taille. Elle présente des arômes de pamplemousse…, son huile est douce. L’arbre est vigoureux, sa mise à fruit est longue, le port est érigé. Les fruits vont à la confiserie (olive noire de la vallée des Baux de Provence), puis au moulin pour l’huile. Le rendement varie de 15 à17 %. Les arbres de cette variété sont très attachés au terroir des Baux de Provence.

– La Béruguette ou Aglandau est une variété d’olive à huile, avec des rendements de 19 à 22 %. L’huile est d’un vert caractéristique et elle est ardente, ce qui lui procure des capacités de conservation prolongées. Elle peut aussi être utilisée en confiserie.

– La Verdale des Bouches-du-Rhône est typique de ce département, elle résiste correctement au froid. Le fruit long, peut-être utilisé pour la confiserie, en olive verte ou pour la production d’huile avec des rendements compris entre 14 et 15%.

– La Picholine est petite et pointue. Présente dans la vallée des Baux de Provence, elle est plutôt typique du département du Gard. Elle donne une huile au fruité intense avec un peu d’amertume. Le rendement est autour de 17%

De gauche à droite, la Salonenque, l'Aglandau, la Grossane, la Picholine, la Verdale

On s’oxygene!Balade virtuelle au coeur de la vallée des Baux de Provence

 Le Massif des Alpilles est le prolongement géoloqique des Alpes dont il tire son nom et du Luberon. Cette chaîne calcaire se trouve placée entre les villes d’Arles, Avignon et Salon de Provence. Petites dans leurs dimensions, les Alpilles s’étendent sur environ 40 kilomètres de long, entre Rhône et Durance, dominant la Crau et les plaines Rhodaniennes.

Composé de pelouses, garrigues, forêts, falaises, marais, cultures… le Massif est doté d’une faune et d’une flore riches – Il abrite en effet 960 espèces végétales, 90 espèces d’oiseaux, 19 espèces de chauves-souris, plusieurs centaines d’espèces d’insectes. Au fil des promenades peut-être aurez-vous la chance de croiser l’Aigle de Bonelli, un vautour percnoptère, ou un Minioptéré de Schreibers…

Depuis des millenaires, agriculteurs, bergers, et forestiers exploitent le massif constituant un écosystème unique et très minutieusement équilibré. Le paysage est formé en piémont de vignes et de vergers, de cultures maraîchères, séparées par des haies de cyprès. (Au sud prédominance de l’olivier.) Lorsque l’on se dirige vers les crêtes, on découvre les forêts de chêne vert et les grappes de pin d’Alep, et parfois de cèdre, au fil de l’altitude, les garrigues touffues parsemées de bottes d’asperges sauvages et de chênes kermès aux feuilles piquantes, puis “les pelouses”  à thym et à romarin de la ligne des crêtes.

Les Alpilles, comme tout espace aturel, sont un véritable lieu de vie. En ce sens, elles nécessitent de la part des visiteurs, une attitude et une attention vigilantes. Chacun est invité, avec toute la délicatesse et le respect que mérite chaque lieu d’habitation, avec plus de précautions, quand il s’agit d’un espace naturel inscrit dans la culture quotidienne et l’affectif de chaque habitant de ce très beau pays de Provence.

Le territoire des Alpilles est une entité paysagère à part. L’empreinte de l’homme, à travers l’histoire et ses actuelles activités sur ce territoire, est omniprésente et a façonné ce paysage au fil des siècles. En effet, le massif des Alpilles est caractérisé par une agriculture traditionnelle et diversifiée, vivante, principale ressource économique de ce territoire avec le tourisme. Elle est une des composantes essentielles du paysage des Alpilles, et le façonne au fil des saisons et des années.

en savoir plus : https://www.franceculture.fr/emissions/ne-parle-pas-la-bouche-pleine/des-moulins-du-coeur-de-la-provence-mets-de-lhuile