pour Winthrop University souvenirs d’excursions avec leurs étudiants!

Journée à Nimes, au Pont du GARD et Avignon in English, of course!

le Pont du Gard

“Carol (my French sister):
Thank you for again providing me and our Winthrop group a wonderful two days of learning and fun.
You are a very talented guide and host. Your ability to interact with others and meet their needs is impressive. I am sure that you go home each night exhausted from your days work. “

Prendre un peu de hauteur et savourer du vin (avec moderation!)

Souvenirs, souvenirs….

Découverte guidée de Montpellier avec un accès privilègié au sommet de l’arc de triomphe et recompense dégustation de vins et un panorama à 360°.
Demandez moi le programme

dans le Gard, un Patrimoine romain d’exception!

Je vous accompagne à la découverte de cet héritage antique hors du commun…si,si, je pèse mes mots! Venez et vous verrez (Veni, Vidi!)

Découvrons : la maison Carrée pas si carrée tout de meme! Un des temples les mieux conservés de l’époque Romaine (entrée non incluse) ou encore la porte Auguste, vestige des remparts romains et le Jardin de la Fontaine jadis Augusteum, sans oublier l‘amphitheatre communément appelé les Arènes…bref il y a de quoi s’occuper!

le Pont du Gard

Continuation vers le fameux site du Pont du Gard ! Classé au Patrimoine Mondial de l’UNESCO, il est la partie la mieux conservée de l’aqueduc romain qui alimentait en eau potable la ville de Nîmes.Visite guidée sur le site et Temps libre pour découvrir le musée consacrée à la construction du Pont.

« VENI, VIDI, VICI » CÉSAR, – 47

Une sublime inspiration souffle au général romain cette formule qui désigne un succès facile et rapide. Rapide ? Son rival malheureux aurait trouvé le mot un peu faible…

C ette phrase lapidaire – « Je suis venu, j’ai vu, j’ai vaincu » -, qui indique une victoire aussi rapide qu’inattendue, aurait été écrite par le général de la République romaine dans une lettre qu’il adresse à un ami pour lui annoncer son triomphe foudroyant, le 2 août – 47, sur Pharnace II, roi du Pont (ancien royaume d’Asie Mineure, sur le Pont-Euxin).

La rapidité d’action de Jules César est proverbiale et lui permet d’éliminer l’un après l’autre les nombreux ennemis qu’il affronte dans la guerre civile qui l’oppose à son ennemi Pompée. Après le coup de force du passage du Rubicon (voir frise visuelle p. 40), il se lance à la poursuite des troupes de Pompée, qui se sont réfugiées en Grèce. César remporte à Pharsale, en août – 48, la victoire sur son rival, lequel s’enfuit en Égypte, où il est assassiné sur l’ordre du jeune roi Ptolémée XIII. Pharsale donne à César le pouvoir suprême.

Mais, pendant plus de trois ans, il doit venir à bout de poches de résistance pompéiennes, aussi bien en Égypte et en Asie qu’en Afrique et en Espagne. Quatre campagnes sont menées successivement, et avec succès, dans ces différentes régions, à un rythme surprenant : il est sur tous les fronts, le plus souvent à son avantage, et ne revient définitivement à Rome qu’en – 45 après avoir soumis toutes ces provinces à l’autorité romaine. Après Pharsale, il avait choisi de gagner l’Égypte par voie terrestre en traversant l’Asie Mineure et la Syrie, ce qui lui avait permis de se montrer en triomphateur à toutes les populations de l’Orient. Il arrive à Alexandrie le 2 octobre avec deux légions. Pour le flatter, un ministre égyptien lui apporte, en cadeau de bienvenue, la tête de Pompée. À sa vue, César ne peut retenir ses larmes. Seule la haine politique les opposait, et ce sort humiliant le scandalise.

OPÉRATION SÉDUCTION

L’assassinat de Pompée lui fournit l’occasion rêvée de s’emparer de l’Égypte, ce pays si riche qui n’est pas encore sous le contrôle de Rome. Mais la « guerre d’Alexandrie » va se révéler plus difficile qu’il n’était prévu. César commence par y imposer une sorte de protectorat romain. Il est aidé en cela par la liaison qu’il noue avec la belle reine égyptienne Cléopâtre. Pourtant, la situation devient périlleuse : l’installation des légions provoque la colère des Alexandrins, qui bloquent César dans le quartier du palais. La guerre dure plusieurs mois, et les troupes romaines se trouvent à plusieurs reprises en très grande difficulté. Grâce à l’aide de contingents auxiliaires envoyés par Mithridate de Pergame, César reprend enfin l’avantage et finit par imposer sa domination sur l’Égypte en mars – 47.

Un nouveau danger point en Asie Mineure, où se trouvent beaucoup de sympathisants de Pompée, celui qui, dans la grande campagne qu’il a menée en Orient de – 67 à – 62, a fait passer la plus grande partie de la région sous l’autorité romaine. À la poursuite de son adversaire, César a traversé cette province pour rejoindre Alexandrie. Il a pris, tout au long de son voyage, des mesures spectaculaires afin de rallier les populations à sa cause. En Troade, il fait une halte pour visiter le site légendaire de Troie ; à Éphèse, il reçoit sous sa protection des Ioniens et d’autres peuples ; à Rhodes, il lève des troupes. Alors que tout semble rentrer dans l’ordre, une menace inattendue apparaît. Pharnace, fils du grand Mithridate, avait trahi son père, à l’assassinat duquel il avait participé en – 63. En échange, Pompée lui avait donné le Bosphore Cimmérien (l’actuelle Crimée). Seulement, ce roitelet ne nourrit qu’une ambition : reconstituer l’ancien royaume paternel. Profitant de la guerre civile entre Pompée et César, il envahit la Cappadoce et la Petite Arménie, où règne Dejotarus. Ce dernier vient se plaindre au gouverneur romain de Syrie, Domitius Calvinus, qui adresse une lettre à Pharnace dans laquelle il le somme d’évacuer les terres conquises. En vain… Le gouverneur romain se dirige alors avec quatre légions vers Nicopolis, en Petite Arménie, où se trouvent le roi du Bosphore et ses troupes.

PHARNACE EST SÛR DE BALAYER LES ROMAINS

L’affrontement tourne au désavantage des Romains. Domitius doit se retirer. Fier de son succès, Pharnace peut occuper le Pont sans rencontrer de résistance. Il s’y livre à des brutalités épouvantables, pillant les biens de citoyens romains et suppliciant beaucoup d’entre eux. Informé de la situation, César, à la fin de juin – 47, quitte l’Égypte pour venger l’honneur de la République. Par voie de mer, il parvient à Antioche, pénètre successivement en Cilicie, en Cappadoce et en Galatie.

Dans chaque région, il lève de nouvelles troupes et arrive dans le Pont en juillet – 47. Pharnace se réfugie dans la ville de Zéla. Située sur un plateau, elle comprend en son centre un tertre où lui et ses hommes s’installent. Le 2 août – 47, César positionne ses légionnaires dans un des vallons qui entourent Zéla. Pendant la nuit, ils commencent à fortifier l’endroit. Du haut du tertre où il se trouve, Pharnace, qui n’a aucun doute sur ses capacités guerrières, est persuadé qu’il va pouvoir rapidement balayer les Romains. Il se lance à la charge en faisant dégringoler ses soldats à toute allure de la colline escarpée où ils se trouvent et se prépare à escalader la hauteur où les légionnaires romains construisent leur retranchement. L’armée de Pharnace est précédée de terrifiants chars de guerre hérissés de faux.

TROIS INITIALES EN V… DE VICTOIRE

Un bref flottement s’empare des troupes romaines, prises au dépourvu. Très vite, César motive ses soldats, qui, lâchant leurs pioches, se disposent en front de combat. Ils criblent de traits les assaillants, parviennent à faire reculer les chars et les précipitent dans le ravin. C’est la panique dans les rangs ennemis ! Les uns sont tués, les autres sont renversés par la fuite des leurs. Certains, dans l’affolement, ont jeté leurs armes, et se retrouvent piégés. Les légionnaires romains n’hésitent pas à s’engager sur un terrain défavorable et à attaquer le camp adverse. Ils n’ont pas de peine à s’en emparer et se livrent à un massacre. Avec quelques cavaliers, Pharnace parvient à s’enfuir. Peu de temps après, il est tué par ses sujets.

Cinq jours après son arrivée dans le Pont, à l’issue d’une bataille qui n’a duré que quatre heures, César a anéanti la rébellion et a reconquis la province. Le général romain ressent une joie et une fierté extraordinaires d’avoir terminé aussi vite une guerre aussi dangereuse. C’est alors qu’il aurait envoyé à l’un de ses amis de Rome ce bulletin de victoire aussi laconique que frappant : « Veni, vidi, vici. » Il n’en existe aucune trace, mais César a sans doute bien prononcé cette phrase, remarquable par sa concision et son expressivité avec ses trois initiales en V et ses trois finales en I.

Lorsqu’il célèbre à Rome, en juillet – 46, son triomphe, au lieu de faire précéder son char triomphal des panneaux habituels énumérant les épisodes de la campagne éclair qu’il vient de mener, il se contente de faire porter devant lui une pancarte portant cette belle formule, hommage à son génie militaire.

illustration : César franchit le Rubicon – Adolphe Yvon

en Arles, rendez vous avec la biodiversité!

LES JOURNÉES MONDIALES DES ZONES HUMIDES AUX MARAIS DU VIGUEIRAT

Les 1er et 2 février

Comme chaque année, les Marais du Vigueirat participent aux Journées mondiales des zones humides (JMZH), manifestation internationale
destinée à commémorer la signature de la Convention sur les zones humides, le 2 février 1971, dans la ville iranienne de Ramsar.

En 2020, le thème de la manifestation sera “Zones humides et biodiversité”.

Au programme :
– Portes ouvertes sur les sentiers de l’Etourneau
– visite guidée ” découvrir un marais en hiver sur le sentie de la Palunette ”
– Randonnée nature au coeur de la Réserve naturelle
– Exposition photographique : concours photo 2019 des Rencontres photographiques animalières et de nature

 

 

https://www.arlestourisme.com/fr/manifestation-detail.html&evt=_x0031_3EVT112258

Nouveau titre pour Béziers! Félicitations!

Un label attribué à Béziers par le ministère de la Culture.

Béziers vient de décrocher le label “Villes et Pays d’art et d’histoire” attribué par le ministre de la Culture.

Une reconnaissance de la “mise en valeur de son patrimoine, de ses musées et espaces publics valorisés par des installations d’art contemporain”.

crédit photo : Office de tourisme de Béziers

Les étangs et les îles de l’Aude

Etangs de Bages-Sigean, de Peyriac…, îles Sainte-Lucie, île Saint-Martin… 1200 ha entre terre et mer forment le cœur du Parc de la Narbonnaise en Méditerranée. Ces lagunes font partie des « zones humides d’importance internationale ». Ils accueillent une faune parmi les plus variées d’Europe. C’est un paradis pour les ornithologues, ou simples amoureux de la nature, qui y croisent le flamant, l’aigrette, le martin-pêcheur, la bergeronnette printanière… Les pêcheurs d’anguilles y exercent encore leur vieux métier, les salines y ont laissé leurs géométriques empreintes. Les îles ponctuent ce paysage lagunaire, lui opposant leur verticalité et leurs parfums capiteux. A l’horizon, les Corbières, le pic du Canigou, et quelque part sur la plaine, la cathédrale de Narbonne…

Arles et la Camargue (Bouches-du-Rhône)

Arles et la Camargue (Bouches-du-Rhône)

Arles et la Camargue (Bouches-du-Rhône)
© Boris Stroujko – Adobe Stock

Comme Nîmes sa voisine, Arles a préservé ses arènes romaines. De plus, cette ville possède de vieux quartiers où l’on prend grand plaisir à flâner. Elle est traversée par le Rhône, fleuve qui forme au sud un delta bien connu sous le nom de Camargue. Cette vaste zone humide qui tutoie la Méditerranée donne à découvrir des paysages variés : marais salants, rizières, prairies, étangs, plages…

Avignon et le Palais des Papes (Vaucluse)

LE PLUS GRAND PALAIS GOTHIQUE

Neuf papes se sont succédé à Avignon. Le palais des papes, imposante forteresse et palais somptueux, est le symbole de la puissance de la chrétienté et du pouvoir temporel et spirituel qu’exerçait la papauté à cette époque.

25 salles et lieux ouverts au public en visite libre ou guidée

La visite permet de découvrir les grandes salles d’apparat qui ont accueilli les cérémonies et les festins, les chapelles aux décors peints, les appartements privés du pape, les terrasses d’où l’on découvre un merveilleux panorama sur la ville d’Avignon et le Rhône. Chapelles et appartements privés du pape ont conservé des fresques inestimables qui témoignent du travail novateur des écoles de peintures françaises et italiennes.

La ville ancienne d’Avignon possède toujours ses remparts. En son cœur s’élève le Palais des papes, à la fois demeure et forteresse qui fut le centre de la chrétienté au cours du 14e siècle. Cette imposante construction gothique est à deux pas du Rhône, qu’enjambe à moitié le pont Saint-Bénézet (12e siècle), rendu célèbre par la chanson « Sur le pont d’Avignon ».

Collioure et la côte Vermeille (Pyrénées-Orientales)

Collioure et la côte Vermeille (Pyrénées-Orientales)

Collioure et la côte Vermeille (Pyrénées-Orientales)
© PHB.cz – Adobe Stock

Charmant petit port niché dans une crique, Collioure est le point de jonction entre les montagnes des Pyrénées et la mer Méditerranée. Un château et plusieurs forts rappellent son passé de ville stratégique, située près de la frontière espagnole. C’est l’une des perles de la côte Vermeille, portion de littoral aux décors rocheux et sauvages qui file jusqu’à Portbou via Port-VendresBanyuls et Cerbère.

Carcassonne (Aude)

Carcassonne (Aude)

Carcassonne (Aude)
© Iuliia Sokolovska – Adobe Stock

Ses remparts sont hérissés de 52 tours : la vue sur la cité médiévale de Carcassonne est phénoménale. À l’intérieur, on se promène dans des rues chargées d’histoire : château comtal, basilique Saint-Nazaire… En face, sur l’autre rive de l’Aude, on flâne dans la bastide Saint-Louis, laquelle est riche en hôtels particuliers de diverses époques.

Peyrepertuse et les châteaux cathares (Aude)

Peyrepertuse et les châteaux cathares (Aude)

Les vestiges du château de Peyrepertuse rappellent la guerre qui, au 13e siècle, fut menée contre les Albigeois ou cathares, qualifiés d’hérétiques par l’Église. Implanté au sommet d’une falaise, il fut l’une des places fortes de ces derniers. On y a une très belle vue sur les environs. Une trentaine d’autres « châteaux cathares » sont à découvrir dans la région, dont celui de Montségur en Ariège.

Venir visiter Peyrepertuse c’est vivre une expérience inoubliable au milieu d’une nature encore préservée où souvent vous aurez la sensation d’être privilégié et hors du temps !

Le canal du Midi (Haute-Garonne, Aude, Hérault)

Le canal du Midi (Haute-Garonne, Aude, Hérault)

Le canal du Midi (Haute-Garonne, Aude, Hérault)
© thieury – Adobe Stock

Le canal du Midi traverse le sud de la France, de la Garonne à la mer Méditerranée, à Sète qui fête son 350e anniversaire ette année comme le canal. Cette voie navigable a été conçue sous Louis XIV, comme en témoignent des ouvrages d’art, écluses et ponts de cette époque. Quand elles sont bordées d’arbres, notamment des platanes, les rives de ce canal donnent l’occasion de faire de très belles balades.

Saint-Guilhem-le-Désert et les gorges de l’Hérault (Hérault)

Saint-Guilhem-le-Désert et les gorges de l’Hérault (Hérault)

Saint-Guilhem-le-Désert et les gorges de l’Hérault (Hérault)
© M. Bavoillot – Hérault Tourisme

C’est à un voyage dans le temps qu’invite Saint-Guilhem-le-Désert, magnifique village ancien situé au pied de hautes falaises. Il se trouve dans les gorges de l’Hérault, lesquelles donnent à voir de formidables paysages : vignes, oliveraies, châteaux, mégalithes…

Nîmes et le Pont du Gard (Gard)

Nîmes et le Pont du Gard (Gard)

La présence romaine a laissé des traces remarquables à Nîmes : des arènes, un temple nommé Maison Carrée, un vestige de remparts appelé tour Magne… Non loin de la ville, on est saisi par la vue qu’offre le Pont du Gard, qui enjambe la rivière Gardon et est environné de garrigue et de bois de chênes verts. Cet aqueduc, comme nombre d’autres sites antiques de la région, est très bien conservé.

Le viaduc de Millau (Aveyron)

Le viaduc de Millau (Aveyron)

Le viaduc de Millau (Aveyron)
© Lukas – Adobe Stock

Le viaduc de Millau enjambe le Tarn à 343 m d’altitude ! Depuis 2004, l’autoroute A75 y fait passer du causse Rouge au causse du Larzac sur une distance de 2,5 km. Ses haubans aux allures de voiles de bateau donnent une impression de légèreté à cet ouvrage conçu par Michel Virlogeux et Norman Foster.

Les 30 plus beaux endroits à visiter en France

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L’abbaye de Sénanque quasi sauvée

article du Point publié le 

il n’y a pas que Notre-Dame de Paris qui a ému la France et le monde : le sort de l’abbaye de Sénanque, qui menaçait de tomber en ruine, a largement frappé les esprits au point de permettre son sauvetage en moins d’un an…« Tout va mieux, tout va bien, nous confirme frère Jean-Marie, prieur de l’abbaye. On fera un bilan définitif des dons en septembre, mais on devrait parvenir à couvrir l’ensemble des besoins. L’abbaye de Sénanque est normalement sauvée… Les premiers travaux devraient commencer à l’automne 2019. »

Fin octobre 2018, un appel aux dons était officiellement lancé par les moines de la communauté.

L’abbaye, située près de Gordes, dans le Vaucluse, revient de loin. Fin octobre 2018, un appel aux dons était officiellement lancé par les moines de la communauté : la nef de l’église du XIIe siècle menaçait de s’effondrer, tout le collatéral est s’affaissait, il fallait fermer l’édifice d’urgence, mettre en place un échafaudage de soutien – loué 7 000 euros par mois – avant d’entamer de lourds travaux de consolidation et de rénovation, estimés au total à 2,2 millions d’euros.

Bern et Semoun en croisade

Stupeur chez les moines, qui comprennent que l’État et les collectivités ne pourront pas tout assumer, il faut au moins trouver 800 000 euros de dons. Ils sortent alors de leur retraite pour battre la campagne en faisant jouer leur réseau… Les catholiques relaient naturellement leur demande, le journal La Croix se fend d’un papier, le quotidien régional La Provence s’émeut du sort de ce joyau local de l’art cistercien…

Mais le coup de pouce médiatique viendra surtout de certaines célébrités qui vont se mobiliser pour la cause, notamment l’humoriste Élie Semoun, qui relaie l’appel aux dons sur son compte Instagram, avec un gros buzz à la clé. Les moines s’étaient souvenus de ses séjours, quand il venait en retraite dans leurs murs, et décident de le contacter, comme on jette une bouteille à la mer…

Stéphane Bern prendra ensuite le relais, au nom de la défense du patrimoine, multipliant dès qu’il le peut les allusions à Sénanque dans ses interviews, conseillant et soutenant les moines dans leur combat. D’autres leur emboîtèrent le pas, à l’image de Mireille MathieuDave ou Michel Drucker…

Loto du patrimoine

Le message passe et les dons affluent rapidement : en février 2019, les moines ont communiqué sur leur site pour annoncer qu’il restait environ 400 000 euros à trouver, la moitié du chemin était donc fait… Quelques grands groupes ont répondu présent, dont Le Crédit agricole et Engie, mais les fondations d’entreprises ont montré moins d’enthousiasme que les particuliers – un point très précis sur les donations sera établi en septembre prochain, en toute transparence.

Les travaux de consolidation et de rénovation de l’abbaye de Sénanque sont estimés au total à 2,2 millions d’euros.

© Richard DAMORET/REA / Richard DAMORET/REA

 

Après un généreux coup de pouce du conseil départemental, c’est au tour, ce mois-ci, de la région Sud d’accorder une aide de 150 000 euros. Et la sélection de l’abbaye dans le cadre du Loto du patrimoine, parmi 18 sites français emblématiques, a définitivement rassuré les moines sur l’avenir de l’édifice. En principe, dès l’automne prochain, les premiers travaux commenceront avec la mise en place de contreforts sur le collatéral est pour contrebuter l’église, le cintrage de la coupole du clocher, la pose de micropieux pour renforcer les fondations…

Ou pourrait presque parler de miracle, mais le prieur Jean-Marie préfère citer la phrase de saint Jean Chrysostome : « Le Seigneur n’a pas d’autres pieds et de mains que les vôtres aujourd’hui… » Les moines savaient que les prières ne suffiraient pas, qu’il fallait sonner le tocsin et appeler toutes les bonnes volontés à agir. Ils remercient sincèrement chacun pour son geste et son soutien et attendent les dernières oboles pour sauver leur église.

Les 3 choses incontournables à faire à Avignon

Visiter Avignon : quelles sont les meilleures choses à faire et voir lors d’un séjour dans la Cité des Papes ?

Avignon est une ville du sud de la France située au confluent du Rhône et de la Durance. C’est la plus grande ville et la préfecture du département du Vaucluse. Sa situation privilégiée aux portes de la Provence et son climat méditerranéen ne sont pas ses seuls attraits. En effet, elle possède un riche patrimoine historique qui lui a permis d’être classée au Patrimoine Mondial de l’Unesco en 1995. Surnommée la “Cité des Papes”, en raison de la présence des représentants de l’Eglise de 1309 à 1423, elle offre à ses visiteurs de nombreux témoignages du passé mais aussi une richesse culturelle, à travers notamment le Festival d’Avignon.

Alors que faire à Avignon ? Que ce soit le temps d’un weekend ou pour quelques jours, suivez le guide pour visiter Avignon sans rien manquer de ses incontournables !

1. Découvrir le Palais des Papes

Lieu emblématique par excellence de la ville, le Palais des Papes est un lieu incontournable à découvrir lors d’une visite d’Avignon !

Édifiée en 1315, la Résidence pontificale, à la fois forteresse et Palais, fut pendant le 14ème siècle, le siège de la chrétienté d’Occident. Six conclaves se sont tenus dans le Palais d’Avignon. Ils aboutirent à l’élection de 6 papes dont Benoit 12 en 1335.

Le Palais des Papes est la plus grande des constructions gothiques du Moyen-Age. Il est classé depuis 1995, au Patrimoine Mondial de l’Unesco. Plus de 650 000 visiteurs se pressent chaque année pour découvrir cet édifice, faisant ainsi partie des 10 monuments les plus visités en France. Vous pourrez y découvrir plus de 20 espaces différents, dont les appartements privés du Pape, décorés de fresques de l’artiste italien Matteo Giovanetti. Cerise sur le gâteau, les terrasses et remparts offrent des vues exceptionnelles sur la ville.

2. Danser sur le Pont d’Avignon

Le Pont Saint Bénezet, plus connu sous le nom de “Pont d’Avignon” à travers une célèbre chanson, fait lui aussi partie des choses à faire à Avignon. La petite histoire remonte au 19ème siècle, lorsque les Avignonnais avaient pour habitude de se rendre dans des guinguettes au bord du Rhône et formaient alors de joyeuses rondes sous le pont.

Édifié de 1177 à 1185, par un berger ardéchois nommé Bénezet, il ne reste aujourd’hui que 4 arches sur les 22 d’origine. En effet, après de nombreuses reconstructions suite aux guerres et aux inondations, les caprices du Rhône eurent finalement raison de l’édifice en 1669. Il est de nos jours classé Patrimoine Mondial de l’Unesco et quelques 400 000 visiteurs viennent y “danser” chaque année. Il se visite à pied et offre un magnifique panorama sur le Palais des Papes.

3. Visiter un des nombreux musées d’Avignon

Il n’y a pas que le Palais des papes à visiter à Avignon ! La ville possède en effet plusieurs musées de grand intérêt qui raviront les goûts et envies de chacun.

Le Musée Calvet, principal musée de la ville, se situe au sein d’un hôtel particulier du 18ème siècle. Il réunit de nombreuses collections de peintures, sculptures, dessins, arts décoratifs et ethnologie d’Asie, Océanie et Afrique.

Le Musée du Petit Palais, se trouve lui, au bout de la Place du Palais des Papes. Il propose une belle collection de primitifs italiens avec 325 peintures de plus de 130 artistes. Vous trouverez notamment la Vierge à l’enfant de Botticelli ou l’Ange de l’Annonciation de San di Pietro.

La Collection Lambert présente des expositions temporaires d’art contemporain. La galerie porte le nom du collectionneur et se situe dans une riche demeure du 18ème siècle (Hôtel Caumont).

https://generationvoyage.fr/visiter-avignon-faire-voir/